Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

TORTUCAR ou les 4 aux Amériques

TORTUCAR ou les 4 aux Amériques
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 53 917
Newsletter
14 avril 2014

Côte Pacifique Sud et route vers la Vallée Sacrée

Nous poursuivons notre route le long de la côte Pacifique, en direction du sud du pays. Nous traversons la capitale, Lima, par la route panaméricaine. Malgré la taille importante de la ville, la traversée n’est pas trop compliquée.

Un peu plus loin, un pneu du train arrière éclate, nous nous arrêtons en bord de route pour changer ce pneu, il s’avère qu’en fait les 2 pneus arrière du côté gauche ont un problème : l’un a été percé par un clou, c’est certainement cela qui a fait éclater le second (pression exercée par le dégonflement sur ce second pneu). Heureusement que nous avions prévu 2 roues de secours ! Mais il sera difficile de trouver dans ce pays de nouveaux pneus à la bonne taille.

Nous arrivons à Paracas, allons bivouaquer dans la réserve naturelle au bord d’une plage de rêve, playa Mina, mais il n’est pas possible de se baigner étant donné la température de l’air et de l’eau. Nous voyons des mouettes, des fous mixtes dont le bleu des pattes est plus foncé que leurs cousins des îles Galápagos. En début de soirée, des dauphins nous offrent un beau spectacle de sauts et danse, moment magique.

27032014-P3270150

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain nous allons faire un tour de bateau jusqu’aux îles Ballestas, réserve des oiseaux.

Nous passons tout d’abord devant un géoglyphe géant, appelé le candélabre.

28032014-P3280247

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous arrivons aux îles, c’est pire qu’à Saint-Tropez en plein mois d’août, les rochers sont couverts d’oiseaux : cormorans, fous mixtes, manchots et surtout lions de mer qui ne sont pas les plus silencieux. Les petits apprennent à nager au bord des rochers, ils arrivent à retrouver chacun leur mère qui se prélasse au soleil alors que les rochers en sont couverts. Les mâles sont imposants, ils peuvent peser jusqu’à 300kg alors qu’une femelle est plutôt poids-plume avec seulement 120kg.

Les îles sont couvertes de guano, les fientes des oiseaux, récolté tous les 8 ans afin de servir d’engrais pour les cultures.

28032014-P3280262

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28032014-P3280466

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28032014-P3280293

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

27032014-P3270177

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28032014-P3280503

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous trouvons sur notre route un autre camping-car français, les Coquilles qui se joignent à nous. Nous allons à l’oasis de Huacachina, implanté au milieu d’innombrables dunes de sable, à côté de la ville d’Ica. Imaginez une ville de 200 000 habitants entourée de dunes de sable. C’est l’occasion de tester un nouveau moyen de transport, le buggy des sables. Notre chauffeur nous propulse en haut des dunes, ça décoiffe mais on adore ! Nous descendons quelques dunes en sandboard, certains essaient de tenir debout, les autres dévalent allongés sur la planche, sensations garanties pour adultes et enfants.

29032014-DSCN9265

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

29032014-DSCN9257

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

29032014-DSCN9283

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous continuons à descendre vers le sud du pays, jusqu’à la ville de Nasca où nous allons observer les fameuses lignes depuis un petit avion.

Les lignes ont été creusées dans la roche par la civilisation Nasca, entre 300 et 900. Elles sont creusées sur 10 à 30 cm de profondeur, sur une largeur pouvant aller jusqu’à 3 mètres. Il y a des lignes géométriques et des lignes représentant des animaux. Parmi les plus grandes se trouvent Alcatraz qui mesure 300m de long.

Le pilote oscille de droite à gauche pour nous permettre de bien observer, spectacle magnifique où nous pouvons voir de nombreuses lignes : la baleine, les trapèzes, le singe, l’astronaute, le chien, le colibri, le condor, l’araignée, l’alcatraz (l’oiseau-serpent), l’arbre, les mains. Cela fait qu’à la fin nous sommes un peu barbouillés, il est temps de rentrer avant de recracher notre petit-déjeuner !

 

P3300712

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P3300716

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P3300710

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Là nous retrouvons un autre camping-car français, les 5M, qui viennent compléter le groupe. Nous nous étions tous déjà trouvés ensemble à Antigua au Guatemala.

 

Nous faisons donc la route à 4 camping-cars jusqu’à la Vallée Sacrée, autant dire qu’on ne passe pas inaperçus lorsque nous traversons les petits villages, les habitants sont étonnés d’un tel convoi.

C’est une longue route à travers les montagnes, que nous parcourons en 3 jours, comportant plusieurs cols à plus de 4000m, les nuits à ces altitudes étant toujours agitées. Cela change du désert de la côte, mais le paysage est magnifique. Des étapes dans les petits villages se révèlent très intéressantes, un instituteur nous invite à venir discuter avec ses élèves dans la classe équivalente au CM2, moment bien sympathique. L’équipement est bien plus rudimentaire qu’en France, qu’ils ont de la chance nos enfants !

Un autre arrêt dans un parc zoologique nous permettra de voir, malheureusement en cage, entre autres, des pumas, vigognes, biches, renards et condors.

31032014-P3310066

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31032014-P3310094

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

01042014-DSCN9397

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31032014-DSCN9381

01042014-DSCN9410

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

02042014-DSCN9422

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivés à Cusco les routes se séparent, nous continuons avec les Toul’american…vers l’un des sites les plus connus au monde…

Publicité
Publicité
9 avril 2014

Côte Pacifique

Mais c’est le Pérou ! s’exclamèrent-ils.

Nous ne pensions pas avoir un tel paysage sitôt passée la frontière, le changement est brutal par rapport à l’Equateur où nous trouvions en bord de côte de grandes plantations de bananiers. Au Pérou ce sont des rizières puis le désert.

Mais tout d’abord un petit retour sur notre passage de frontière.

Excès de zèle des douaniers qui, n’ayant que peu de clients, se cherchent du travail pour justifier leur salaire ? Ils sont lents, tout comme en Amérique Centrale, ici les guichets sont tout de même un peu mieux organisés. Le plus long reste toujours les documents pour l’importation temporaire du véhicule. Le douanier, ne trouvant pas dans son ordinateur la marque Laika notée sur notre carte-grise se croit obligé de nous faire la morale, car selon lui, si elle n’est pas dans sa liste déroulante c’est que cette marque n’existe pas. Ah ! le prestige de l’uniforme !

Comment lui dire que je travaille dans l’informatique et que s’il ne trouve pas la marque Laika c’est tout simplement qu’elle n’a pas été saisie, ça ne veut pas dire que ça n’existe pas !

Nous essayons de le convaincre de noter la marque IVECO (marque du porteur), mais là ça le bouscule trop ! Il faut lui en apporter la preuve devant le véhicule, que, garé à 200m de là, il rejoindra…à la vitesse d’un escargot, en s’arrêtant en plus discuter en chemin. Mais c’est que nous voulons avancer nous, la nuit arrive, nous ne voulons pas dormir à la frontière. Il faut tout de même garder son calme dans ces situations-là.

Le document enfin en main, nous pouvons partir, mais nous devons chercher un bivouac tout près de la frontière, étant donné que la nuit est déjà là. Nous allons donc vers le village de Puerto Pizzaro qui se révèlera une bonne surprise… au petit matin car pour l’instant nous ne voyons rien. C’est un petit village de pêche bien tranquille, nous trouvons à faire une balade en bateau dans la mangrove. Après une visite à un élevage de crocodiles…qui finissent en sac à main, chaussures ou vêtements, nous approchons de l’île aux oiseaux où niche une nuée d’oiseaux.

21032014-P3210382

Quelle chance nous avons, c’est le mois des amours des frégates magnifiques, nous voyons donc les mâles gonfler leur cou rouge pour séduire leur dulcinée, nous n’avions pas vu un si tel spectacle aux Galápagos. Les pélicans et ibis sont également perchés sur les branches de la mangrove.

 

21032014-DSCN8880

21032014-DSCN8970

21032014-P3210426

21032014-P3210424

21032014-P3210420

21032014-P3210413

21032014-P3210407

Nous allons nous baigner à Los Organos, c’est une des rares plages du Pérou où nous pouvons nous baigner, car ici il n’y a pas le courant froid d’Humbold qui, plus au sud du pays, rafraichit l’eau à 17°C.

21032014-P3210662

21032014-P3210693

 

Après les rizières (on se demandait où était produit tout ce riz consommé presque à tous les repas en Amérique Latine, la route traverse désormais le désert, tout d’abord un désert plat avec sable et roche, puis un désert de dunes de sable, on se croirait au Paris-Dakar.

23032014-P3230019

23032014-P3230033

 

Nous allons au musée très connu de Lambayeque, qui recèle un véritable trésor découvert dans les tombes des seigneurs de Sipan, de la civilisation Moche (prononcer à l’espagnol Motché). Les photos sont interdites, alors vous devez nous croire sur parole, les pièces sont magnifiques et très bien mises en valeur. Plus de 1000 pièces ont été recensées, beaucoup de poteries et surtout l’apparat royal au complet : bijoux en cuivre doré, avec souvent des incrustations très minutieuses de pierre turquoise comme sur les énormes boucles d’oreille, de grands plastrons en perles fines.

 

A Pimentel et Huanchaco nous voyons sur la plage des caballitos de totora, ces frêles embarcations de roseau tressé utilisées par les pêcheurs, qui datent de l’époque Moche, elles sont célèbres pour leur utilisation sur le lac Titicaca, mais ça se sera un autre récit plus tard.

 23032014-DSCN9004

 

Nous allons visiter le site archéologique de Chan-Chan de la civilisation des Chimus qui vécut après les Moche et fut battue par les Incas. C’est une belle citadelle construite en adobe, ce mélange de sable, cailloux, coquillages, argile et fibre de cactus qui a su miraculeusement traverser les siècles, des toits ont été installés sur le site pour le protéger de l’érosion. Les murs d’adobe sont décorés de frises, quel beau travail de précision.

24032014-DSCN9038

24032014-DSCN9027

24032014-DSCN9019

 

Nous poursuivons notre tournée des sites archéologiques par le Huaca del sol y de la luna, 2 pyramides de la civilisation Moche. Seul le Huaca de la Luna a à ce jour été mis à jour par des fouilles, c’était un centre cérémoniel. Les belles couleurs des murs faits de briques en adobe ont pu être préservées, cela devait donner des temples magnifiques à l’époque. Les Moche utilisaient la technique de la superposition, ils construisaient une nouvelle pyramide par-dessus la précédente qu’ils bouchaient définitivement. Ainsi la nouvelle pyramide englobait complètement la précédente, elle était plus large, plus longue et plus haute d’une grosse épaisseur de mur. A Huaca de la Luna il y a eu 5 niveaux de pyramides superposés.

25032014-P3250245

25032014-P3250273

25032014-P3250279

3 avril 2014

centre et sud

De retour des Galápagos, nous atterrissons à Quito, récupérons notre Tortucar qui nous a attendu bien sagement dans un parking, et reprenons aussitôt la route.

Nous passons par de magnifiques paysages andins, chaque parcelle des collines étant cultivées, cela forme un beau patchwork de couleurs. Et les animaux broutent le long des routes, les femmes portent le costume traditionnel.

10032014-P3100007

10032014-P3100046

10032014-P3100033

Nous arrivons à la Laguna de Quilotoa, très belle lagune d’eau turquoise, juchée à 3900m d’altitude. Ouf, après les Galápagos qui étaient au niveau de la mer, la transition est rude. Nous en rajoutons, car nous décidons de descendre au bord de la lagune, le chemin très pentu et boueux par endroits n’est pas si facile que ça. D’autant qu’après avoir tout descendu, il faut remonter, c’est dur dur, le manque d’habitude à l’altitude n’arrange rien, nous y sommes tout de même arrivés en nous arrêtant régulièrement dans la montée.

11032014-DSCN8685

 

11032014-DSCN8701

11032014-P3110064

 

Nous allons nous reposer de tous ces efforts à Banos, nous nous prélassons dans les bains thermaux, dans un bassin l’eau est à 40°C et dans l’autre elle est à 45°C. Eh oui, les charlottes sur la tête, c'est obligatoire, très seillant, non ?

Par ailleurs cette mignonne petite ville nous a bien plu, pas trop grande, nous étions garés juste à côté du centre et le bivouac était pourtant très calme. Nous avons vu un atelier de Tagua, l’ivoire végétal sculpté à partir de la noix récoltée sur les palmiers. Le propriétaire de la boutique, très charmant a sculpté devant nous, quel travail en finesse !

13032014-DSCN8733

 

12032014-DSCN8720

 

Nous décidons de poursuivre le tour des hauts volcans et allons au Chimborazo, qui culmine à 6310m. C’est le sommet le plus haut d’Equateur et le plus proche du soleil car même s’il a une hauteur inférieure à l’Himalaya, étant placé sur l’équateur il est plus proche du soleil.

A l’entrée du parc nous pouvons observer des vigognes qui gambadent paisiblement.

14032014-P3140098

Le Chimborazo ne se dévoilera pas pour nous, les nuages restent accrochés toute la journée, malgré cela nous décidons d’aller encore plus haut. Après avoir passé une nuit agitée à cause de l’altitude à 4370m, Tortucar grimpe jusqu’à 4850m, puis Arthur et votre narratrice continuent à pied pour passer le cap mythique des 5000m, mission accomplie !

15032014-DSCN8746

15032014-DSCN8748

 

Puis nous prenons la direction de la 3ème ville du pays, Cuenca. Très belle ville d’un point de vue architecture. Là encore nous trouvons un bivouac tranquille non loin du centre.

 16032014-P3160179

16032014-DSCN8769

16032014-DSCN8768

Nous allons visiter une fabrique des chapeaux bien connus de cette ville, les panamas. Eh oui, ils ne sont pas fabriqués au Panama mais en Equateur. Ils ont été appelés ainsi car les ouvriers du canal de Panama les portaient pour se protéger du soleil.

17032014-DSCN8806

17032014-P3170245

Nous retrouvons nos amis les Toulan, nous allons faire un bon bout de route ensemble. Nous allons tous ensemble faire un tour au musée del banco, implanté sur le site archéologique de Tomebama, où les premières rangées de pierre des monuments ont été reconstruites.

19032014-P3190314

La visite se termine par un tour aux volières du parc, nous pouvons notamment observer un magnifique toucan, des perroquets, des aras, des aigles.

 19032014-DSCN8853

 Ce sera notre dernière étape en Equateur, bientôt c’est le Pérou !

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 39 100 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 1 700km en Equateur

 

25 mars 2014

Iles Galápagos

François a fêté son non-anniversaire, et oui pas de 29 février cette année, il lui faudra attendre 2 ans pour un vrai anniversaire !

01032014-DSCN8099

Changement radical de températures, nous nous offrons des vacances dans le périple, de vraies vacances (pour enfants et parents) sans école tous les matins, à se laisser guider, ne rien organiser et se mettre les pieds sous la table : nous avons choisi une croisière de 6 jours aux Galápagos. Ce sont des îles volcaniques, nous revenons au niveau de la mer et donc retrouvons des températures très chaudes ainsi qu’un soleil de plomb dès le milieu de la matinée.

Il faut croire que nous avons tout de même apprécié la traversée en voilier de Panama en Colombie car nous rempilons pour un voilier, mais heureusement ici il n’y a que peu de mer, seulement lorsqu’on contourne les îles les plus exposées à l’océan Pacifique. Et le voilier, l’Encantada, est plus grand, il mesure 21,50m et est plus stable car il a une coque en acier. Personne n’a été malade, nous n’avons même pas eu besoin de nous gaver de Nautamine ou autre Mercalm !

 

Le 1er jour, après un réveil très matinal (4h), nous arrivons à l’aéroport international de Quito et là une surprise nous attend, nous retrouvons nos amis les Toulan, ils prennent le même avion que nous mais nos chemins se sépareront à l’arrivée car ils n’ont pas réservé de croisière. Ils vont loger en hôtel et faire des excusions.

Nous prenons l’avion de Quito jusqu’à Baltra, l’aéroport à côté de l’île de Santa Cruz, l’avion fait une escale technique à Guayaquil. Débarqués de l’avion, la chaleur nous assomme, vite nous enlevons les différentes couches de vêtements que nous avions mis au départ de Quito. Nous prenons un bus qui nous conduit au débarcadère permettant d’embarquer sur notre voilier. Et là notre rencontre avec la faune commence, nous sommes accueillis par les lions de mer qui se prélassent sur les bancs, sans aucune gêne !

04032014-DSCN8191

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons possession de nos cabines, des cabines doubles avec lits superposés, Arthur sera avec François et Roxane avec Estelle. Nous sommes 12 passagers sur l’Encantada et 5 personnes d’équipage plus une guide naturaliste.

Le déjeuner nous attend, nous sommes servis, le cuisinier réussira à nous proposer des menus différents pour chacun des repas des 6 jours. Et nous mangeons très bien sur ce bateau.

La navigation débute après le déjeuner, 3 heures plus tard nous accostons à Cerro Dragon sur l’île de Santa Cruz. Nous accostons à l’aide de l’annexe du bateau pour aller faire une balade pédestre. Nous voyons différents animaux : des crabes rouges, iguanes marins, iguanes terrestres, lézard de lave, canard à bec bleu, flamands roses, raies tigrées.

Ce qui est formidable aux Galápagos, c’est que les animaux ne sont pas farouches, nous pouvons les approcher de très près même s’il faut toujours respecter un petit éloignement pour ne pas perturber leur vie sauvage. Mais quand ce sont les animaux qui se prélassent sur les chemins de randonnée, et qu’ils ne daignent pas bouger, nous n’avons pas d’autre choix que de les enjamber.

 

L’Encantada naviguera ensuite de nuit pour nous emmener à notre destination suivante.

L’organisation des jours suivants se ressemble : une balade à pied le matin de bonne heure, suivie d’un snorkelling, déjeuner au bateau, balade pédestre en début d’après-midi suivie d’un snorkelling, dîner sur l’Encantada puis navigation de nuit pour atteindre le lieu de visite du lendemain.

Les 1ers snorkelling se situaient dans une eau chargée en plancton, la visibilité était donc réduite, mais les derniers snorkelling se sont déroulés dans des eaux limpides, ce qui permettait de mieux observer la faune. Nous avons pu voir de nombreux poissons, des manchots, des oursins, des lions de mer qui sont des animaux très curieux : ils s’approchent des plongeurs pour les observer !

 

Un petit aperçu de notre route, nous avons accosté à Tintoreras sur l’île Isabella, Punta Morena sur l’île d’Isabella, Bahia Elisabeth sur l’île d’Isabella, Punta Espinoza sur l’île Fernandina, Punta Vicente Roca sur l’île Isabella, Puerto Egas sur l’île Santiago, l’île Rabida, l’île Baltra.

22032014-carte galapagos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Nous voyons beaucoup d’animaux divers, entre autres :

scorpion, tortues terrestres, tortues de mer, cormorans avec les ailes atrophiées, raies dorées, manchots, frégates magnifique, pélicans, fous à pattes bleues, fous masqué, baleine, requins à pointe blanche, otaries, oiseaux, poissons, oursins

07032014-P3070712

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07032014-P3070401

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

06032014-P3060290

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

05032014-P3050241

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

04032014-P3040110

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

08032014-P3080961

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

08032014-P3080876

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07032014-P3070679

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07032014-GOPR0451

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07032014-P3070533

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

06032014-P3060364

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

06032014-P3060395

06032014-P3060341

06032014-P3060326

06032014-P3060306

05032014-P3050276

05032014-P3050189

04032014-P3040014 

 

A Bahia Elisabeth nous faisons un tour dans la mangrove avec l’annexe du bateau, c’est un moment magique, on s’enfonce dans la mangrove où règne un calme religieux, nous pouvons observer les animaux de très près.

 

 

Durant notre croisière, nous faisons connaissance avec une famille française résidant à Tahiti, faisant un tour du monde en sac à dos. Delphine, Jean-Pierre et Noé font la même croisière que nous. Les enfants sont ravis d’avoir un nouveau copain avec lequel ils peuvent jouer.

 

Nous avons été enchantés de ce séjour qui s’est révélé bien plus riche que nos attentes.

 

10 mars 2014

Nord du pays et capitale

Une nouvelle frontière passée assez facilement, bien organisée, nous voici en Equateur. Pas très loin, nous allons visiter le cimetière de Tulcan. Il est renommé pour ses cyprès taillés en formes d’animaux, de personnages, d’arcades,…  C’est rare de se sentir bien dans un cimetière !

21022014-DSCN7682

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21022014-DSCN7718

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne résistons pas à l’attrait des bananes vendues sur le bord de la route, et on se retrouve avec un régime complet de petites bananes pour 1$ ! Nous allons faire une cure !

21022014-P2210025

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous allons dans la ville d’Otavalo, juste avant nous nous arrêtons à la cascade de Peguche, c’est un lieu de culte sacré pour les Indiens, pour nous une belle cascade. Nous allons ensuite au marché d’Otavalo, gigantesque et varié. Il y a en fait 3 marchés : un marché des animaux, un marché des fruits et légumes, un marché artisanal, où nous trouvons, entre autre, de quoi nous équiper pour affronter le froid en altitude. Et oui, depuis le centre de la Colombie nous sommes dans les Andes, et nous n’allons pas cesser de monter en altitude. Par exemple Otavalo se situe à 2500m. Nous retrouvons l’ambiance des marchés mexicains et guatémaltais que nous aimions tant, toujours aussi colorés.

21022014-P2210032

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22022014-DSCN7755

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22022014-DSCN7751

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22022014-P2220038

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La latitude affichée par notre GPS ne cesse de diminuer, nous arrivons au centre du monde : la ligne d’équateur sépare le globe, nous sautons d’un hémisphère à l’autre très facilement ! En Equateur il y a plusieurs sites : tout d’abord à Cayambe, un pylône orange indique la latitude, puis près de Quito le monument officiel de la Mitad del Mundo indique la ligne d’équateur déterminée par la mission franco-espagnole géodésique du XVIIIème siècle dirigée par Charles Marie de La Condamine et 300m plus loin, dans le musée Inti Nan nous trouvons la vraie ligne d’équateur (l’expédition du XVIIIème siècle s’était trompée de 300m, ce qui est peu pour les moyens de l’époque). Nous faisons des expériences insolites sur cette ligne, l’eau s’écoule du lavabo sans tourbillon, alors qu’à quelques pas dans l’hémisphère Nord l’eau tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et dans l’hémisphère Sud le tourbillon est dans le sens des aiguilles d’une montre.

24022014-DSCN7789

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24022014-P2240014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24022014-DSCN7803

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24022014-P2240042

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25022014-P2250071

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25022014-DSCN7842

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre route nous mène ensuite en plein cœur de la capitale du pays, Quito, une très belle ville dont le centre historique est inscrit au patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. C’est la 2ème capitale du monde la plus haute, après la Paz en Bolivie. Nous sommes ici à 2850m d’altitude, les nuits sont donc fraiches mais en journée, lorsqu’il fait soleil, on se promène en tee-shirt.

Nous visitons les principaux monuments de la ville dont le palais du gouvernement. Nous pouvons entrer dans la salle du conseil des ministres et pouvons observer tous les cadeaux reçus par le président Rafael Correa, ils sont sous vitrine.

Mais comme toute grande ville Quito a quelques problèmes de sécurité. Nous nous sommes fait dérober le porte-monnaie et les cartes de paiement dans le bus, il a fallu de nombreuses démarches et coup de fil pour pouvoir être dépanné…et ce n’est pas encore fini.

 

26022014-DSCN7974

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

26022014-DSCN7962

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

26022014-DSCN7933

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

26022014-DSCN7927

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

27022014-DSCN8006

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28022014-DSCN8029

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28022014-DSCN8030

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etant maintenant bien acclimatés à l’altitude, nous décidons d’aller encore plus haut, au volcan du Cotopaxi. Lorsque nous arrivons, son sommet situé à 5897m est dans les nuages, qu’à cela ne tienne, nous resterons pour attendre qu’il se découvre. Nous bivouaquons, seuls au monde, devant la lagune de Limpiopungo et face au volcan, nous dormons à 3864m. Quel calme absolu, nous adorons renouer avec la nature. Et notre attente sera récompensée puisqu’au petit matin les nuages s’estompent une paire d’heures pour nous laisser admirer le volcan, avec sa cime enneigée. Nous grimpons donc encore plus haut sur le Cotopaxi, jusqu’au parking situé à 4623m. Et les garçons, qui eux ne sont pas malades, grimpent à pied jusqu’au refuge à 4864m, ils ont dépassé le Mont Blanc. En redescendant le volcan, nous voyons sur le bas-côté des chevaux sauvages et un beau renard bien roux.

01032014-DSCN8090

 

 

 

02032014-P3020122

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

02032014-P3020127

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

02032014-DSCN8130

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

02032014-DSCN8128

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

02032014-P3020164

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

02032014-P3020202

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
28 février 2014

centre, région du café et sud du pays

Nous passons par le charmant petit village de Barichara, paisible avec ses ruelles pavées, ses maisons blanches, il comporte tout de même une église et trois chapelles.

07022014-P2070181

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07022014-DSCN7104

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07022014-DSCN7117

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous poursuivons notre tour des villes coloniales, nous arrivons à Villa de Leyva avec sa place centrale surdimensionnée, là aussi les maisons sont blanches avec un toit de tuiles. Et ça tombe bien, nous y sommes un samedi, jour de marché. Nous faisons provision de fruits et légumes. Tout a l’air de bien pousser en Colombie, les citrouilles côtoient les petits pois, les avocats, salades, tomates, bananes, pêches, fraises et fruits exotiques. Nous croisons des femmes âgées habillées en tenue traditionnelle : un poncho de laine colorée et un chapeau, dissimulant partiellement des tresses pendantes de chaque côté. Les chevaux et ânes qui ont permis aux villageois d’apporter leur production broutent tranquillement derrière le marché en attendant que celui-ci se termine, alors que d’autres vendeurs ont tout apporté en camion.

08022014-DSCN7158

 

 

 

08022014-P2080227

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas très loin, le village de Raquira est totalement différent. Alors que les maisons étaient blanches à Villa de Leyva, ici c’est la couleur qui domine : murs colorés et fresques murales égaient. C’est le village de la terre cuite, on y trouve de nombreux magasins qui vendent des pots de fleurs, jardinières, et tirelires de toutes grosseurs en terre cuite, …. La place du village possède des statues en terre cuite. Et comme nous y sommes un dimanche, nous avons droit au marché. Même si nous avions déjà fait le plein la veille, nous ne pouvons pas résister à ces marchés hauts en couleur.

09022014-P2090290

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09022014-DSCN7172

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09022014-P2090327

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09022014-DSCN7203

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09022014-DSCN7192

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09022014-DSCN7173

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous allons ensuite voir l’un des sites les plus visités du pays : Zipaquira et sa cathédrale de sel. Plusieurs croix, toutes différentes, sont taillées dans la roche de sel de la mine, chacune au fond d’un boyau, la plus grande mesure 16m de haut. Elles sont mises en scène par des jeux de lumière. La musique ajoute à l’ambiance particulière de ces lieux où une bonne résonnance permet que des concerts se tiennent de temps en temps. Le centre-ville est également très beau.

11022014-P2110380

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11022014-P2110412

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10022014-DSCN7221

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons ensuite la direction de la région du café, pour cela nous empruntons une route plutôt chaotique, alors que les routes que nous avions empruntées jusqu’ici étaient correctes. Nous passons par un col à 3700m d’altitude, c’est le point le plus haut où nous sommes allés jusqu’ici, cela se ressent par un léger mal de tête qui disparait lorsque nous redescendons. Nous empruntons l’autoroute du café entre Manizales et Armenia. Nous avons droit à de superbes paysages sur les montagnes et vallées, très vertes, couvertes de plantations de café dont les rangs sont bien alignés. Nous visitons la finca de café El Agrado à Montenegro, le patron nous confirme que le climat est très favorable à la production de café car la récolte a lieu toute l’année. Nous nous transformons en employés de la finca en récoltant les grains matures (ils sont rouges) l’espace d’un instant. La plantation est très belle, le patron est passionné par son travail. Les meilleurs grains sont réservés à l’exportation sous l’appellation Juan Valdez, vous savez le colombien moustachu avec son sombrero et son âne.

juan valdez

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13022014-DSCN7296

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14022014-DSCN7310

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16022014-DSCN7480

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16022014-DSCN7469

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans cette région nous nous arrêtons également au petit village de Salento, qui offre un joli point de vue sur la vallée du Cocora avec la rivière Quindio en contrebas. Nous en profitons pour faire une balade à cheval qui nous conduit jusqu’à une belle cascade.

15022014-DSCN7347

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15022014-P2150099

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15022014-DSCN7374

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15022014-DSCN7414

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En allant au lac de Calima, nous rencontrons un couple de motards, Patrick, un français qui vit ici depuis 5 ans, et sa copine Patricia colombienne. Ils nous ont abordés grâce au drapeau français placé sur Tortucar. Arrivés aux bords du lac, nous faisons de nouveau l’attraction et organisons des visites de la formidable « casa movil ». Un adolescent se voit bien vivre dedans ! Nous ne resterons qu’une nuit en ce lieu, il y a beaucoup de vent et la route nous appelle.

 

Nous arrivons dans la ville de Popayan, appelée la ville blanche. C’est une ville d’environ 270 000 habitants, la plus grosse ville que nous ayant visitée depuis Carthagène. Même si les bâtiments blancs sont jolis, et que la place centrale est agréable, c’est surement pour cela qu’elle nous a déçu, la circulation importante toute proche des bâtiments ne nous permettait pas de les observer sereinement. Nous aimions l’ambiance des petits villages précédemment visités. Dès qu’on quitte le centre-ville, on se retrouve dans des quartiers sans charme, avec des maisons qui correspondent au style des années 60 en France toutes identiques.

18022014-DSCN7521

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18022014-DSCN7534

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18022014-P2180166

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais nous finissons notre tour de la Colombie en beauté, par une halte au sanctuaire de Las Lajas, à côté de la ville d’Ipiales. Cette église, assez récente puisque construite en 1952, a été érigée à l’endroit où la Vierge est apparue, même si le relief n’est pas engageant, qu’à cela ne tienne, le sanctuaire est tout de même construit dans un style néogothique au-dessus du canyon du fleuve Guaitara, le mur à l’extrémité de la nef étant la roche elle-même. C’est Lourdes et Chenonceau réunis : Lourdes pour les pèlerinages et les miracles qui ont du se produire ici à en croire les nombreuses plaques de remerciement que l’on trouve sur tous les murs aux abords de l’église, et Chenonceau pour le lieu de construction, au-dessus du fleuve.

20022014-P2200004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20022014-P2200062

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20022014-P2200027

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non loin de là nous voyons nos premiers lamas en liberté, tiens, serait-ce que nous nous rapprochons du Pérou ?

20022014-DSCN7679

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En conclusion nous avons beaucoup aimé la Colombie, il y a beaucoup de villes et villages agréables à visiter, c’est une belle surprise, les colombiens sont très accueillants. Nous n’avons jamais ressenti d’insécurité, nous avons tout de même fait attention à ne pas circuler sur les sentiers battus aux endroits les plus chauds du pays. La police est très présente partout et assure la sécurité. Nous avons également fait attention à nos lieux de bivouacs, si nous étions garés dans la rue (dans des lieux non clos) c’était bien souvent parce qu’un poste de police n’était pas loin et que les policiers acceptaient de surveiller. La population locale nous renseigne très bien sur le degré de sécurité de chaque lieu.

Les axes principaux sont la plupart du temps très corrects, sauf quelques régions spécifiques (pour accéder à la région du café et dans le sud du pays, entre Popayan et Pasto) où des portions d’asphaltes sont manquantes. Mais il faut payer très souvent aux péages, ça c’est plutôt agaçant, que la route soit bonne ou non c’est le même prix, pas d’autre choix pour circuler.

Bilan Tortucar :

A parcouru 37 400 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 2700 km en Colombie

Bien sûr, quand il a traversé de Panama en Colombie il n’a pas roulé, alors que nous avons fait des kilomètres !

23 février 2014

côte Atlantique, département de Santander

La Colombie, ce pays que nous avions prévu de ne pas traverser lorsque nous avons préparé notre voyage de là-bas très loin en France, nous avons changé d’avis après la lecture des récits d’autres voyageurs et de toutes façons il n’y a que très peu de cargos qui permettent de passer de Panama directement en Equateur. Et nous ne regrettons pas notre modification de trajet.

L’arrivée en bateau à Carthagène est jolie, nous avons une vue d’ensemble de toute la baie.

A peine débarqués, le 1er objectif est de trouver un distributeur car nous n’avons pas un sous de monnaie colombienne, pourtant nécessaire pour prendre un taxi et chercher un hôtel. Et là en peu de temps nous devenons millionnaires, des quantités de billets de 50 000 en poche (on n’a jamais eu ça !), nous atteignons rapidement le million dans notre portefeuille ! (on vous dit notre secret : 1 000 000 de Pesos Colombiens = 400€)

Nous logeons à l’hôtel le temps d’enchaîner les formalités pour sortir Tortucar du port, où il doit nous attendre bien sagement. Il faudra 1,5 jour de démarches pour pouvoir récupérer le camping-car, nous sommes très heureux de retrouver notre maison après 14 jours de séparation.

Nous visitons la belle Carthagène, appelée Cartagena de Indias pour la distinguer de la ville de Carthagène en Espagne. C’était une ville très riche, c’est ici que l’or pillé par les espagnols partait pour la mère patrie l’Espagne, ainsi que les émeraudes issues des mines. Cette ville a donc subit l’attaque de nombreux pirates, des remparts ont été érigés. Derrière se trouve le centre historique avec ses bâtiments colorés, ses nombreuses statues. Nous avons adoré cette ville.

Et nous retrouvons par le plus grand des hasards Manon et Julien avec lesquels nous avons passé quelques jours à Portobello. Ils sont arrivés à Carthagène en catamaran, mais étaient partis après nous. Nous passons une soirée en leur compagnie.

30012014-DSCN6921

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30012014-DSCN6892

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30012014-DSCN6872

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30012014-DSCN6899

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28012014-DSCN6813

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

29012014-DSCN6857

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre maison retrouvée, l’envie de bouger nous reprend, nous voici de nouveau sur la route. Nous allons nous baigner dans le volcan Totumo : nous voyons un cône d’à peine 7 m, mais ce n’est que la partie visible d’un volcan enfoui sous terre. Il est rempli de boue, nous nous baignons dedans. Quelle sensation étrange, impossible de s’enfoncer dans cette boue, on flotte naturellement, mais c’est difficile de se mouvoir, alors nous restons là à profiter des bienfaits de la boue. Ensuite c’est séance rinçage dans la lagune attenante.

31012014-DSCN6948

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31012014-DSCN6951

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Barranquilla nous nous arrêtons enfin pour réaménager le camping-car (ressortir les coffres extérieurs, enlever la cloison de séparation, bref l’inverse de ce que nous avions fait à Panama City), nous faisons l’attraction du quartier : les colombiens et colombiennes ont l’air d’apprécier les camping-cars, nous faisons des visites guidées. Ils restent admiratifs devant la casa rodante. Savoir qu’on peut y dormir, cuisiner et prendre une douche les épate.

Arthur ne passe pas inaperçu, les colombiennes de tous âges sont fan de ses yeux bleus et cheveux blonds, il a une grande quantité d’admiratrices.

Les enfants ont lancé un concours de dents perdues depuis le début du voyage : 4 pour Arthur - 2 pour Roxane. La petite souris arrive tout de même à trouver le lieu de stationnement du camping-car pour venir chercher ces dents.

 

Nous faisons ensuite un arrêt à Giron, un village colonial charmant avec sa basilique blanche trônant le long de la place centrale. Les maisons du centre ancien ont également des murs blancs, les rues sont pavées, certaines ont un fort dénivelé.

03022014-DSCN6995

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

03022014-DSCN7024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A côté de Giron nous retrouvons nos amis les Toulan qui sont immobilisés là suite à un ennui mécanique. Nous partons ensemble visiter le canyon de Chicamocha, au dénivelé impressionnant. Nous prenons un téléphérique qui nous emmène de l’autre côté de la vallée en 30 mn. De retour à notre point de départ, nous faisons un petit tour dans le parc attenant, les enfants passent du temps avec les chèvres.

 

05022014-DSCN7036

 

 

 

05022014-DSCN7084

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons fait plusieurs bivouac où les colombiens qui vivaient à côté nous ont accueillis à bras ouverts, nous proposant spontanément leur aide pour tout ce dont nous avions besoin. Eh oui les colombiens ont le cœur sur la main et veulent à tout prix changer l’image négative que les étrangers ont de leur pays. Alors quand nous leur disons que nous trouvons qu’ils ont un beau pays, ils sont très heureux et émus. Si les conditions de sécurité se maintiennent, nous faisons le pari que d’ici quelques années, la Colombie va devenir une destination touristique très prisée.

5 février 2014

Traversée vers la Colombie

Arrive le jour tant attendu de notre départ en voilier pour rejoindre la Colombie. Nous embarquons sur le ketch 12 mètres de Thomas avec un couple italiano-hollandais. A bord nous parlons donc français et anglais.

Nous passerons par les îles San Blas, archipel magnifique composé d’une ribambelle d’îles habitées ou non par une population indigène, les Kunas, qui sont très accueillants.

Nous partons de nuit, la mer est un peu agitée, du coup tous les passagers sont malades cette nuit-là. Mais l’arrivée au matin dans l’archipel des San Blas efface tout ça, c’est un décor de carte postale : de petites îles avec sable blanc et palmiers, entourées d’une mer turquoise.

21012014-DSCN6553

 

 

 

Nous passons 4 jours dans ces îles, en passant successivement d’îles désertes à des îles habitées dont nous pouvons faire le tour à pied en quelques minutes, la rencontre avec la population Kuna a été très enrichissante. Ils ont conservé un mode de vie traditionnel, en communauté, avec un chef de village qui est désigné, à vie, comme tel parce qu’il a le plus étudié la tradition Kuna.

Hommes et femmes fabriquent des molas, pièces de tissus superposés et découpés pour composer des motifs géométriques ou motifs d’animaux, de végétation, puis brodées. Ils sont utilisés pour l’habillement féminin.

21012014-DSCN6558

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passons nos journées entre plage, visite des îles, snorkelling, navigation entre les îles. Roxane et Arthur, en fidèles moussaillons ont tenu la barre, ils ont ensuite participé à une chasse au trésor sur une île quasi-déserte, quelle ambiance pirate !

24012014-DSCN6740

21012014-DSCN6561

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23012014-DSCN6675

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23012014-DSCN6631

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21012014-DSCN6578

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21012014-DSCN6569

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23012014-DSCN6659

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24012014-DSCN6718

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24012014-DSCN6727

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous laissons nos co-équipiers italien et néerlandais sur une île, eux ne vont pas jusqu’en Colombie, nous terminerons donc le voyage à 4 passagers + 1 skipper.

Il nous faut maintenant partir pour Carthagène que nous atteindrons en 48h de navigation. Les nuits n’ont pas été de tout repos bien que nous ayons eu une météo favorable, il était également difficile de se déplacer et manger à la gîte. Des dauphins ont choisi d’accompagner le voilier quelques instants, moment magique.

Puis tout à coup quelqu’un crie « terre », nous approchons de la baie de Carthagène.

2 février 2014

Capitale et côte caraïbe

En une journée et demie nous voici arrivés à Panama City, la capitale, là où nous avons rendez-vous pour débuter les démarches. Nous avons tout de même gouté un bivouac en bord de mer à Las Lajas, le bain de mer était rafraichissant.

A Panama City nous bivouaquons le long de la marina, où nous croiserons plusieurs français expatriés qui nous offrent spontanément leur aide. Puis nous voyons arriver nos amis les 5M et les Toulan, nos véhicules embarqueront sur le même cargo, Tortucar ne sera pas seul pour la traversée. Cela nous permet de faire les démarches ensemble, c’est bien plus agréable !

 

Nous allons voir de près le canal de Panama, nous visitons les écluses de Miraflorès, un musée très intéressant et assistons au passage de petits bateaux et d’un gros porte-container. C’est impressionnant, il ne reste que peu d’espace de chaque côté du bateau lorsqu’il passe les écluses. En quelques minutes seulement le bassin se remplit ou se vide, alors que tout cet équipement fête son centenaire cette année.

11012014-DSCN6320

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12012014-DSCN6350

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12012014-DSCN6362

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12012014-DSCN6369

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S’en suivent 2 journées de rangement de Tortucar : le coffre-arrière, le coffre de toit et leurs contenus ainsi que les vélos, tout doit être stocké à l’intérieur de la cellule. Nous faisons les manouches sur le parking d’un centre commercial (tient, ça nous rappelle des évènements lors d’une arrivée d’il y a 7 mois), nous pique-niquons dans notre propre maison, chacun trouve tout de même un espace pour dormir.

12012014-DSCN6383

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14012014-DSCN6394

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis vient le moment de partir pour Colon, après d’ultimes démarches nous laissons notre tortue sur le port. Bye Bye, porte-toi bien, nous t’espérons entre de bonnes mains.

15012014-DSCN6409

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et nous voilà piétons, il nous faut finaliser notre passage à nous 4. Nous allons à Portobello et rencontrons le capitaine de notre voilier, Thomas, un capitaine français. Nous passons quelques jours à Portobello, un port de la côte Caraïbe dont les forteresses ont été érigées par les espagnols pour lutter contre les attaques incessantes de pirates. Maintenant les pélicans, frégates et vautours y coulent des jours paisibles.

16012014-DSCN6436

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17012014-DSCN6475

 

 

 

 

 

 

16012014-DSCN6429

 

 

 

16012014-DSCN6447

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous faisons la connaissance de sympathiques bretons en vacances, Manon et Julien, également en attente d’un bateau pour traverser.

18012014-DSCN6513

30 janvier 2014

Côte Pacifique Sud puis Centre

Les plages sont belles mais les fortes pluies sont toujours présentes dans l’après-midi, nous nous baignons seulement le matin.

Alors que nous bivouaquions la nuit sur une plage proche de Dominical, nous sommes victimes d’un vol dans le camping-car, nous dormions pourtant dedans, il n’aurait pas fallu relâcher notre vigilance !

Bilan : sac d’Odile dérobé, menues réparations à faire à Tortucar

Nous sommes quittes pour quelques journées de formalités, avec en prime un aller-retour jusqu’à San José pour faire un visa qui ne s’avèrera plus nécessaire, le passeport ayant été retrouvé par la police. La route nous fera grimper jusqu’à 3300m d’altitude, en peu de temps on passe du niveau de la mer à celui des hautes montagnes intérieures.

09012014-DSCN6269

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Odile et Catherine remonteront tranquillement de Dominical vers San José avant leur retour en France, quant à nous, nous avons une opportunité que Tortucar face rapidement la traversée de Panama jusqu’en Colombie, nous nous hâtons de quitter le Costa Rica pour entrer au Panama.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Publicité