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TORTUCAR ou les 4 aux Amériques

TORTUCAR ou les 4 aux Amériques
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17 janvier 2014

Centre et Côte Pacifique Sud

Nous quittons à regret la péninsule de Nicoya, elle nous a offert tant de plages magnifiques.

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Nous prenons la direction du centre de pays, car nous avons un rendez-vous à l’aéroport de San Jose. Nous passerons 3 jours dans la ville d’Alajuela, située à côté de l’aéroport, ce n’est pas une très belle ville mais nous avions un peu d’intendance à y faire. L’avantage c’est que nous étions tout proche de l’aéroport pour nous permettre d’accueillir le 31 décembre à midi nos 2 invités Catherine et Odile, venues nous rendre visite pour leurs vacances. On se dépêche de les récupérer car il est impossible de garer le camping-car à cet aéroport, le seul parking publique étant limité en hauteur. Nous repartons donc à 6 vers de nouvelles aventures… Et comme ce soir c’est réveillon, il nous faut avancer pour atteindre un point assez sympa pour cette soirée particulière, que nous allons passer sur la plage de Jaco, au bord de l’Océan Pacifique. Nous nous arrêtons tout de même au pont de Tarcolès pour observer une bonne trentaine de crocodiles américains qui se sont installés dans la lagune. Belles bêtes aux dents acérées, ils paraissent tranquilles quand on les observe d’en haut…mais personne n’est partant pour descendre !

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Nous arrivons ensuite à la plage de Jaco, nous trouvons à nous installer les roues dans le sable au milieu des autres plagistes, bien évidemment le coin est pris d’assaut en cette période de l’année. Mais cela nous permettra d’assister à 3 beaux feux d’artifices depuis notre bivouac, tirés en même temps à chaque extrémité de la plage et en son centre. Nous entrons dans l’année 2014, 7 heures après la France.

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Nous restons à Jaco une journée supplémentaire, descendons ensuite le long de la côte pacifique pour nous arrêter en bord de plage à côté du Parc National Manuel Antonio. Et là encore nous trouvons un bivouac encore plus sympa, les roues dans le sable. Même s’il y a du monde sur la plage en journée, ce n’est pas trop bruyant et la plage se vide dès que la nuit tombe, nous passons des nuits tranquilles. Et le matin nous recevons la visite des singes capucins moines.

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Les enfants continuent à s’exercer au bodyboard, chacun trouve ses occupations entre mer, plage et repos à l’ombre. Car il fait très chaud, le soleil cogne vite et les peaux blanches de nos invitées venues de France ne resteront pas pâles longtemps.

Nous allons visiter le parc national voisin, bien que nous y soyons entrés à l’ouverture pour éviter la foule, nous ne verrons que peu d’animaux. Nous arpentons les sentiers à l’écoute des bruits de la forêt dense, à la recherche d’animaux qui ne veulent pas se montrer davantage. Nos recherches ne seront tout de même pas vaines, nous observerons un paresseux …qui paraisse en haut de sa branche, il n’a pas changé de place de toute la journée ! Il y a également de beaux papillons : des oranges, des jaunes et des bleus que les enfants s’amusent à suivre, des colibris, des oiseaux jaunes, des vautours, des iguanes et beaucoup de ratons-laveurs, certains n’étant pas gênés se mettent même à fouiller dans nos sacs au moment du pique-nique.

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Nous continuons à descendre la côte, faisons un petit arrêt à la plage de Dominicalito mais cette plage de galets ne nous enchante pas, les rouleaux des vagues sont assez impressionnants. Nous allons donc un peu plus bas sur la plage du Parc National Marino Ballena.

Dans cette région nous essuyons des pluies tropicales dès le milieu d’après-midi.

 

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6 janvier 2014

Vie à bord

Nous avons eu beaucoup de questions nous demandant comment nous vivions. Difficile de répondre à cela via un blog, car tous les jours sont différents, ils sont liés à l’endroit où nous sommes et les activités que nous faisons, donc ce sont plutôt des situations qui se vivent au jour le jour. Nous allons néanmoins essayer de répondre à quelques-unes de ces questions.

Côté organisation, nous avons appris et appris aux enfants à (c’est un combat quotidien) :

-       faire attention à notre consommation d’eau : se laver les mains sans laisser le robinet couler, faire la vaisselle avec peu d’eau, on prend en moyenne une douche tous les 2 jours, sauf quand on est dans un endroit où on peut avoir de l’eau facilement, lorsqu’on est dans un camping par exemple

-       faire attention à ne pas trop tâcher, lorsqu’on mange sur les banquettes il faut s’approcher de la table pour que tout ne tombe pas sur les banquettes ni par terre (n’est-ce pas ??)

-       ranger chaque chose à sa place, car quand on roule, si ce n’est pas bien rangé, avec les secousses, les objets tombent, se baladent

-       faire les vérifications que tout est en ordre avant de rouler : plus de lanterneaux ouverts, le frigo est bloqué, les placards sont bien fermés, la porte de la salle de bain est fermée à clé

Côté intendance, il nous faut,

-       environ tous les 4 jours faire le plein d’eau (au camping, aux stations-services, on a fait une fois chez les pompiers)

-       faire remplir les bouteilles de gaz : nous avons 2 bouteilles, lorsqu’une est vide on cherche tout de suite une usine pour la remplir avant de vider la seconde. C’est parfois assez compliqué. Une bouteille (ce sont des bouteilles américaines, hélas plus petites que les bouteilles européennes) nous dure entre 15 jours et 3 semaines.

-       faire la lessive, il faut trouver une laverie, en moyenne tous les 15 jours, alors à chaque fois c’est au moins 10kg de linge. C’était impeccable aux USA et Canada, depuis le Mexique il n’y a plus de laverie automatique, dans les laveries on donne son linge et on le récupère lavé, séché et plié bien souvent le lendemain, alors c’est plus compliqué pour l’organisation (il faut rester 2 jours au même endroit) et pour laver les draps. Et nous ne sommes pas toujours satisfaits du résultat, mais il faut faire avec !

-       faire le plein de carburant du camping-car, ça c’est facile car il y a pas mal de stations-services mais on remplit avant de vider totalement le réservoir, on ne sait jamais si on ne trouve pas de station plus loin

-       préparer les mises à jour du blog sur un fichier Word, sélectionner les photos, les passer à la moulinette pour réduire la taille, puis trouver une connexion internet avec un débit suffisant pour charger les photos, précisons que c’est beaucoup de travail et que ce n’est pas toujours évident d’avoir la connexion adéquate

-       faire les courses de nourriture et d’eau, on ne boit que de l’eau en bouteille, ça revient très souvent, environ tous les 3 à 4 jours maximum. Ou si nous savons que nous allons rester quelques temps le long d’une plage par exemple, on fait un gros plein de courses .en prévision. Depuis le Mexique, on trouve facilement des fruits et légumes sur le bord des routes.

Organisation d’une journée (depuis que nous sommes au Mexique, car avant les horaires étaient différents, liés au fait que le soleil brillait plus longtemps) :

-       réveil à 7h (il fait jour à cette heure là), petit déjeuner, toilette &co

-       école à 8h, nous faisons une leçon par jour, c’est calibré pour que l’école dure 2 heures, c’est souvent plus pour des raisons de lenteur, due à un défaut de concentration…on taira le nom par respect. C’est la partie la moins drôle du voyage, source de tensions certains jours. Il y a 2 jours de repos par semaine, ce ne sont pas les samedis et dimanche mais des jours fluctuants dans la semaine en fonction de nos visites. Car pour certaines visites ou activités il faut être sur place de bonne heure, dans ce cas il n’y a pas d’école.

-       puis si l’école se termine à l’heure, si nous sommes déjà proche du lieu que nous voulons visiter, nous faisons la visite ou alors activité plage…suivant où nous sommes. D’autres fois nous roulons pour avancer dans notre parcours, d’autres fois nous recherchons un commerce, une laverie, une usine de gaz,… Ou nous faisons du ménage (il faut savoir que la poussière s’installe partout, surtout quand on roule sur des pistes), ou de menues réparations ou entretien du camping-car

-       déjeuner soit au camping-car, soit dans des gargottes (appelées comida, comedor ou soda au Costa Rica), suivant le pays et le lieu où nous nous trouvons

-       l’après-midi c’est comme avant le déjeuner : visite ou activité ou route, et/ou l’un des points d’intendance à effectuer, ou jeu extérieur

-       depuis notre entrée au Mexique la nuit tombe vers 17h30, si nous avons roulé la journée il faut avoir trouver notre lieu de stationnement sécurisé pour la nuit avant 17h, des fois on essaie plusieurs options, on cherche mais le plus souvent ça se passe bien car dès le matin on sait à peu près ce qu’on va faire. Il n’y a qu’une fois au Mexique où on s’est laissé surprendre par la nuit, on n’avait pas trouvé d’endroit sécurisé le long de la route, on a fini par trouver vers 20h, on n’était pas fier.

-       en attendant le dîner c’est soit jeu de société, soit jeu DS, soit lecture, soit rédaction des cahiers de voyages, soit dessin, préparation des mises à jour blog,…discussion et planification précise du lendemain et/ou plus vague des jours suivants, mais définition de l’itinéraire. On laisse tout de même place aux modifications de dernière minute si on nous fait part d’un endroit très intéressant à visiter

-       dîner au camping-car, jamais à l’extérieur car on reste dans un endroit sécurisé pour la nuit

-       coucher des enfants vers 20h30 (eh oui ce sont des dormeurs nos enfants, ils ont besoin d’une bonne nuit sinon ce sont jérémiades et compagnie), mais quand il fait trop chaud ils ont du mal à s’endormir si tôt

On peut dire que nous avons vraiment notre rythme maintenant, au début c’était différent, on faisait des journées plus longues car l’ensoleillement nous le permettait, et il n’y avait pas d’école en juillet et août. Maintenant quand on roule les enfants savent s’occuper tous seuls, ils ont appris à vivre en voyage.

 

Les fous rires sont plus souvent liés à des expressions, des attitudes et donc on les a un peu oubliés. Mais nous avons la chance d’avoir avec nous un petit clown (Arthur) qui nous fait rire volontairement…ou non, et d’avoir une grande (Roxane) qui rit facilement.

A noter tout de même quelques bons souvenirs de franche rigolade :

-       Au Quebec, sur le parking d’un supermarché, un homme qui s’occupait des caddies nous parlait, on ne comprenait rien à ce qu’il disait tellement il avait un accent à coucher dehors, mais impossible de lui dire qu’on ne comprenait rien, il était censé parler français ! sauf qu’un autre québéquois arrive dans la conversation, il ne le comprenait pas non plus ! MdR

-       A Universal Studio, à l’attraction E.T., avant d’entrer dans la salle on doit donner son prénom à un employé, mais dans l’attraction on n’a pas bien vu à quoi servait ce prénom. Alors la 2ème fois où nous avons fait cette attraction, nous avons déguisé nos prénoms avec des prénoms très américains pour rigoler. Il y avait Rosy, Jennifer, Tom and Jerry

-       Au Quebec, en Gaspésie, on a stationné pour une nuit sur un bout terrain en terre, le long de la route, à l’entrée d’une forêt. C’était un endroit désert, très tranquille, tout à fait ce que nous cherchions, il y avait tout de même des habitations à quelques kilomètres de là. On s’endort, tout va bien. Nous sommes réveillés à 5h30 du matin par le bruit particulier et reconnaissable des radars de recul de camions, cela ne nous gêne pas plus que ça sauf qu’on en entend pas mal de ces radars de recul. Alors on se décide à jeter un coup d’œil à la fenêtre, et là on s’aperçoit qu’on n’est plus tout seuls, le petit Tortucar est entouré d’au moins une quarantaine de gros trucks, des camions-bennes qui chargent du sable dans les carrières, ils sont en train de faire des manœuvres à tour de rôle pour se garer de façon bien alignée. Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne peut plus bouger le camping-car. Ah il était beau notre coin tranquille ! On ne va pas sortir en pyjama la tête défraichie ! Alors on décide d’attendre que quelqu’un vienne taper à la porte pour nous demander de partir, mais personne ne viendra, les camions repartirons les uns à la suite des autres comme ils étaient venus. On suppose que les chauffeurs venaient là pour prendre le café matinal ou recevoir les instructions de la journée de travail. Dommage, on aurait bien fait une photo car Tortucar faisait tout petit à côté de ces gros trucks américains.

Il y a aussi les moments de tension, bah oui comme dans la vraie vie tout n’est pas toujours rose, la promiscuité ne permet pas de s’isoler dans ces moments-là, il faut prendre sur soi et aller de l’avant.

 

Nos journées sont bien remplies, nous voyons beaucoup de choses intéressantes, faisons des rencontres sympa, quand nous regardons en arrière nous nous rendons compte que nous avons fait énormément de choses que nous n’avions jamais fait dans notre vie antérieure, alors que nous ne sommes pas encore à la moitié du voyage. Nous aimons notre voyage et savourons la chance que nous avons de pouvoir le réaliser. Les enfants aussi adhèrent (heureusement, sinon ce serait compliqué !).

5 janvier 2014

Nord et Péninsule de Nicoya

Le passage de frontière entre le Nicaragua et le Costa Rica est celui qui nous aura pris le plus de temps, environ 3h. Il y a du monde, donc des files d’attentes, il faut aller dans différents bureaux, bien évidemment pas les uns à côté des autres, ce serait trop facile, il faut deviner où ils se trouvent ces bureaux car rien n’est indiqué, et avec les files de camion qui attendent leur passage, garés partout et n’importe comment on ne voit pas bien les bureaux. On se croirait dans le dessin animé d’Asterix et Obelix, une caricature de l’administration, vous n’avez pas le formulaire XX ! Bon on n’a pas été si mauvais que ça, grâce aux précieux renseignements d’autres voyageurs passés juste avant nous, car nous nous sommes sortis avant des motards qui étaient devant nous côté Nicaragua.

Ce passage de frontière valait le coup, nous arrivons dans le pays que nous avons choisi pour y passer les fêtes de fin d’années, le Costa Rica. A nous les belles plages où l’on peut stationner sans problèmes, la faune et la flore riches et variées.

Nous commençons donc ce pays par la côte Pacifique, c’est là que le soleil brille à cette période de l’année. Comme nous sommes en période de fêtes, il y a pas mal de touristes, surtout des américains mais nous croiserons également des français. Nous ne sommes pas seuls au monde sur les plages durant la journée, mais le soir c’est un retour au calme. Nous passerons plusieurs jours successivement sur les plages suivantes, en descendant la côte : Playa Jobo, Playa Grande pour aller observer les tortues, Playa Conchal et Playa Carrillo.

Passer Noël sous les tropiques, au bord d’une plage de rêve, Tortucar les roues sur le sable et sous les cocotiers, il y a pire ! Et nous avons vus le Père Noël, par ici il se balade à cheval, bien emmitouflé dans son costume rouge même par 30°C à l’ombre.

Les journées se passent rapidement, entre école puis farniente sur la plage et dans le hamac, baignade, les enfants s’exercent au bodyboard dans les rouleaux (les plus doux) du Pacifique, le Père Noël étant passé avant l’heure, ce qui ne l’empêchera pas de les gâter encore le jour de Noël, observation des poissons avec masque et tuba, fabrique de bracelets en macramé pour les filles. Nous avons appris cette technique à Antigua grâce aux voyageurs rencontrés, depuis ça nous démange les mains.

A Playa Jobo nous recevrons la visite de nombreux oiseaux Jay Bleus, ils ont une petite houppette sur la tête.

A Playa Grande, les gardes du parc national proposent d’aller observer les tortues pondre sur la plage. Cela se passe de nuit, rendez-vous à 23h30, nous patienterons jusqu’à 1h du matin pour aller voir une grosse tortue Luth (tortuga Baula en espagnol). Elle est là sur la plage, en train de creuser son nid dans le sable, avec ses pattes arrière. Elle est énorme, il faut savoir que les tortues Luth ont une taille comprise entre 132 et 178 cm, pour un poids compris entre 250 et 907 kg. Les photos sont interdites pour ne pas déranger la grosse bête. Elle creuse, elle creuse, mais malheureusement un des côtés de son nid s’effondre, elle rebouche son nid avec ses pattes avant, creuse un autre nid plus loin mais il s’effondre également, le sable étant trop sec à cet endroit. Nous sommes déçus, nous ne la verrons pas pondre, elle regagne ensuite la mer, elle semble se déplacer avec difficultés, il y a une telle masse à bouger ! Ses pattes laissent des empreintes dans le sable.

A Playa Conchal nous avons la visite de singes qui se pendent dans les arbres juste au-dessus de Tortucar et de nombreux iguanes se baladent ou grimpent aux arbres.

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29 décembre 2013

Nicaragua

Rebelote, un nouveau passage de frontière, un peu plus épique. En arrivant il faut doubler la longue file de camions garés sur le bas-côté qui attendent on ne sait quoi, ils utilisent un coté complet de la chaussée, ça ne circule plus que sur une file alors que la route est en double sens, c’est un peu le bazar !

Là encore nous passons la frontière en début d’après-midi, c’est peut-être la raison pour laquelle, contrairement à ce que nous craignions à la lecture des récits d’autres voyageurs, nous ne sommes pas alpagués par une nuée de personnes prêtes à nous « aider » (contre rémunération bien sûr !) pour les démarches. Nous avons déjà passé plusieurs frontières, nous commençons à être habitués à toutes ces démarches, d’abord l’immigration pour les passeports puis la douane pour le véhicule, même s’il y a des variantes d’un pays à l’autre. Tout de même, que de paperasserie à faire !

Le Nicaragua n’est pas bien grand, nous ne nous y attarderons pas, nous allons tout de même nous arrêter pour quelques visites dans la partie sud du pays. Tout d’abord le volcan de Masaya, en fait dans le parc se trouvent 2 volcans côte à côte, le Masaya et le Nindiri. Ce dernier crachote de la fumée à longueur de journée, c’est assez impressionnant. Ses abords n’étant pas stables, il n’est pas possible d’en faire le tour. Nous allons donc faire le tour du volcan Masaya qui lui n’est plus en activité depuis de nombreuses années : la végétation a repris ses droits. La balade est bien agréable, depuis les parcs américains nous n’avions pas eu l’occasion de refaire des randonnées. Et ici nous marchons sur les pierres volcaniques.

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Nous allons faire un tour dans la ville de Masaya, le mercado viejo est bien trop touristique pour nous, nous préférons aller au mercado Fernandez qui se rapproche bien plus des marchés guatémaltais que nous aimions tant. De même la ville de Granada nous déçoit par ses rues trop touristiques, des rues entièrement remplies de restaurants à l’américaine, hôtels, boutiques chiques. Même dans l’église de la Merced ils vendent des souvenirs touristiques ! Il y a tout de même de jolis batiments.

Nous filons nous ressourcer près de dame nature, à la laguna de Apoyo, immense cratère rempli d’eau.

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Notre dernière étape dans le pays sera à San Juan del Sur, au bord de l’océan Pacifique. C’est une étape pratique car proche de la frontière, mais la ville n’est pas très belle ni très propre, nous ne resterons donc qu’une nuit avant d’aller vers un autre pays qui nous attire bien plus…ce sera la prochaine histoire !

 

Au Nicaragua nous avons testé de nouveaux types de bivouacs : au centre de la croix rouge, à un camp de scout, c’était très sympa et l’accueil bien agréable.

Nous avons été surpris par l’américanisation importante du pays. Même s’il reste des attelages charrette et bœufs, une grande part de la population souhaite ressembler au modèle américain : vêtements américains, musique exclusivement américaine, peu de petites voitures, beaucoup de gros 4x4 américains tout confort, prix en US$ sur les marchés touristiques.

Nous n’avons subi qu’un contrôle de police et tout s’est bien passé contrairement à la mauvaise réputation de ce pays, pas d’amende incongrue pour déguiser un bakchich. Nous avons bien fait attention à toujours respecter toutes les règles de conduite pour ne pas donner de prétexte aux policiers.

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 32690 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 490 km au Nicaragua

 

Nous en profitons pour souhaiter une BONNE ANNEE a tous ceux qui nous suivent.

 

 

 

25 décembre 2013

Honduras

Changement de pays, nous voici au Honduras. Nous n’avons pas été mauvais, seulement 1h30 de formalités pour les 2 côtés de la frontière, c’est un bon score ! Nous avons passé la frontière en tout début d’après-midi, il y avait certainement moins de monde que le matin.

Le Honduras est un petit pays que nous traverserons rapidement, nous allons tout de même visiter un site d’exception : COPAN. C’est un site archéologique maya qui présente beaucoup de stèles et autels en bon état de conservation. Ayant bivouaqués juste à côté du site, il n’y a que peu de touriste, c’est bien agréable.

Dès l’entrée nous sommes accueillis par des aras rouges en liberté, ils volent au-dessus de nos têtes. Les enfants veulent garder un souvenir des aras, nous voici arpentant les fourrés à la recherche de la plume tip-top multicolore. Quelques petits duvets rouge et blanc et une plume bleu constitueront le trésor.

Le clou du spectacle c’est le magnifique escalier hiéroglyphique de 63 marches, toutes couvertes de glyphe, ces symboles mayas qui permettent d’écrire des histoires.

Quelques spécimens de ceibas, arbres sacrés maya, sont là depuis de nombreuses années, ils ont des racines énormes.

On en profite pour réviser les leçons et faire un peu de mise en pratique : à tour de rôle, Roxane et Arthur, à la lecture du plan du site doivent nous ouvrir le chemin. Avec des exemples concrets, c’est bien plus facile d’apprendre !

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Nous ne ferons que traverser le reste du pays, il nous faut faire des choix car 15 mois ce n’est pas si long que ça pour parcourir toutes les Amériques. Nous aurons passé 3 jours au Honduras.

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 32200 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 560 km au Honduras

 

Nous en profitons pour souhaiter un JOYEUX NOEL à tous.

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14 décembre 2013

Antigua et le lac Atitlan

Nous arrivons à Antigua et décidons de nous y poser une semaine, qui se transformera finalement en 11 jours tellement nous nous y sentons bien.

Nous trouvons à stationner au parking de la police touristique, les enfants ont de la place pour gambader, c’est juste à côté du centre-ville et à côté du marché alimentaire et du marché artisanal, vraiment très pratique. Et nous y rencontrons beaucoup d’autres voyageurs, certains voyagent en famille, au maximum nous serons en même temps 6 camping-car d’équipage français et un camping-car d’équipage suisse, ça n’a jamais autant parlé français depuis notre départ. Alors fusent les échanges de bon plans, expériences, histoires cocasses pour les parents, jeux divers, chasse au trésor, lancement de fusée, crêpes party pour les enfants.

Nous choisissons de prendre des cours d’espagnol, apprentissage intensif durant 5 jours, 4 heures par jour pour les parents, 2h pour Roxane. On se lève à 6h30 pour aller aux cours, qui a dit que nous étions en vacances ? Nous avons chacun un professeur différent, les cours se passent en tête à tête avec le professeur, sauf Roxane qui fait les cours avec sa copine Jade, donc il faut parler espagnol ! Ça nous a fait le plus grand bien.

Nous connaissons la ville comme notre poche, plus besoin de plan pour s’y déplacer, ça fait bizarre car depuis le début de notre périple c’est la 1ère fois que nous restons aussi longtemps au même endroit.

Nous en profitons pour gérer toute l’intendance, menus aménagements et entretien sur le camping-car.

Nous visitons également la ville avec ses nombreuses ruines qui étaient à l’origine des églises mais les tremblements de terre les ont en partie détruites. Nous visitons le musée du café et de la musique maya. Nous allons au mirador de la ville, nous y allons en moto-taxi, dont le chauffeur laisse François conduire.

 

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Nous voyons les volcans Agua, Fuego et Acatenango du parking où nous sommes installés, c’est superbe.

Le parking est situé à côté du terminal des bus, nous voyons donc à longueur de journée défiler ces anciens school bus américains, tous redécorés différemment avec des couleurs vives. Ils roulent très vite dans des rues dont les pavés usés sont chaotiques, le contrôleur est penché par la porte ouverte et crie la destination du bus. Quel folklore, on adore !

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Nous allons ensuite passer 3 jours au bord du lac Atitlan, l’un des plus beaux lacs au monde, entouré d’une chaîne de volcans. Malheureusement le temps est un peu brumeux, le contour de ces volcans n’est pas assez net pour prendre des photos de rêve, mais la vue est tout de même magnifique, nous sommes stationnés juste au bord du lac à Panajachel. Nous prenons le bateau public pour aller visiter quelques villages alentour, les plus petits ont gardé leur authenticité mais l’afflux des touristes et de ceux qui s'y installent à demeure change les modes de vie. Ce sera notre dernière étape au Guatemala, il est temps de reprendre la route plus au sud.

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Au Guatemala et depuis le début de notre arrivée au Mexique nous n’avons pas ressenti d’insécurité comme nous aurions pu le croire. Mais il faut pour cela respecter certaines règles : nous ne circulons pas la nuit, nous ne nous baladons pas seuls la nuit, nous nous garons toujours dans des endroits gardés ou surveillés durant la nuit, nous ne laissons pas le véhicule dans les rues sans surveillance la journée.

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 31640 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 1460 km au Guatemala

9 décembre 2013

Vidéo de l'Ouest Américain

Voici la vidéo qui retrace notre périple dans l'Ouest des USA. Une grande partie du voyage était consacrée à la visite des grands parcs américains.

7 décembre 2013

De Flores à Rio Dulce

Nous voici de retour au Guatemala, 15 jours après y être entrés pour la 1ère fois. Nous faisons un nouvel arrêt à El Remate, au bord du lac Peten Itza, au même lieu de villégiature, mais en 15 jours le niveau du lac a monté, nous ne pouvons plus nous promener sur le ponton, il est recouvert d’eau. Nous profitons donc cette fois-ci de la piscine. Les pluies tropicales se sont arrêtées avec notre passage de frontière, c’est bien agréable, mais tous les sols restent détrempés.

Nous visitons la petite ville de Flores, c’est en fait une petite île à laquelle nous pouvons accéder par un pont. C’est un coin très tranquille en journée, calme, reposant, nous nous baladons à pied dans toute l’île, elle est tellement petite. Alors que nous avions choisi un stationnement agréable pour y passer la nuit, nous nous apercevons que cette ville vit la nuit, elle se remplie de joyeux fêtards pour lesquels la discrétion n’est pas une de leur qualité. Pour la tranquillité on repassera, effectivement nous étions un samedi soir. Du coup le dimanche matin presque tout le monde dormait et l’île avait retrouvé de sa tranquillité, nous étions quasiment seuls dans les rues !

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Nous choisissons de prendre notre temps pour poursuivre notre route. Nous ferons un arrêt à Poptun dans une propriété agréable en pleine campagne, là nous avons retrouvé une vraie tranquillité au milieu de la forêt et des collines. Nous en profiterons pour faire une balade à cheval au milieu de cette forêt qui a des portions très denses, nous avons tous apprécié même si, d’après les enfants, ça tape les fesses quand le cheval se met au trot. Les soirées sont fraiches.

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Nous nous arrêtons ensuite à Rio Dulce, où une petite piscine nous tend les bras, elle semble nous être réservée puisque nous sommes les seuls clients. Nous avons retrouvé une bonne chaleur alors c’est bien agréable.

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3 décembre 2013

Le plus petit état du continent

Nous sommes retournés dans ce petit état qui a des airs d’île des Caraïbes et de Jamaïque, des fans de Bob Marley vivent ici !

Après une frontière passée sans encombre, (nous avions cachés nos fruits et légumes, laitages, œufs,… mais chut… il ne faut pas le dire) nous prenons tranquillement la route direction Placencia. C’est une petite ville que se trouve au bout de la presqu’île du même nom, bordée d’un côté par la lagune et de l’autre côté par la mer des Caraïbes. Toute la côte du Bélize est protégée par une grande barrière de corail. La route est bordée d’une végétation abondante, palmiers, bananiers, orangers, bambou.

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Placencia se construit beaucoup depuis quelques années, de grands resorts hôteliers y ont élus domicile…mais ce n’est pas là que nous allons. On se contentera d’une place de parking juste en face de la police pour y passer quelques nuits. Mais il y a pire comme stationnement, nous sommes en fait entre la police… et la plage, alors on en profite une fois l’école terminée. Et nous passons une journée snorkelling (plongée en masque et tuba, pour observer la faune marine) au bord de la barrière de corail. Après environ 1 heure de bateau nous arrivons tout d’abord autour d’une toute petite île inhabitée (et pour cause vue la taille de l’île), malheureusement nous n’y serons pas seuls, puis un peu plus loin, tout proche de la barrière de corail, seul François se mettra à l’eau, on observe également très bien du bateau. Nous verrons des poissons de toutes les couleurs, assez difficiles à prendre en photos, de grosses tortues, des raies et de petits requins nourrice, François s’offre même le luxe d’en toucher un.

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Nous avons gouté à la cuisine créole de la boutique de Brenda, hum !!!

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Afin d’alléger notre monture, le vélo de François finira sa vie au Bélize, il a trouvé une nouvelle famille d’accueil qui a été ravie du cadeau.

 

Vient un arrêt un peu plus prolongé que prévu à San Ignacio (à 40 km de la frontière du Guatemala), Tortucar qui a eu du mal à y arriver nous ayant fait une petite frayeur, il n’avait plus de puissance à l’accélération. On se voyait immobilisés là pour une durée indéfinie, mais heureusement qu’il existe des garagistes compétents dans ce pays, l’un d’eux a réussi à identifier la cause : c’était tout simplement un filtre anti-retour qui s’était encrassé à cause de la mauvaise qualité du carburant depuis le Mexique, encore fallait-il savoir qu’il y a 3 filtres différents sur ce véhicule et que ce petit bout de plastique doit être changé tous les 10 000 km lorsque le carburant est de mauvaise qualité, on ne connait pas ces problèmes là en Europe ! Tortucar ayant retrouvé la pêche sur ses 4 cylindres, nous pouvons passer au Guatemala.

Nous avons subi les pluies de la saison des pluies au Belize, elles ne nous ont pas empêchées de faire des sorties, car c'était surtout la nuit et au petit matin qu’il pleuvait, par contre tous les sols étaient détrempés.

 

28 novembre 2013

Parcours jusqu'à la sortie du Mexique

Une petite mise à jour du parcours réalisé jusqu'à notre sortie de la péninsule du Yucatan au Mexique :

 

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