Nous poursuivons la route des parcs, elle nous a ensuite conduit à Antelope Canyon. C’est, comme son nom l’indique, un canyon qui est très étroit, encadré par des roches rouges. On peut observer les lignes formées par les différentes couches de roches, les bords du canyon ne sont pas rectilignes comme à Black Canyon of the Gunnison mais forment des arabesques. Tout cela contribue à faire de magnifiques photos, comme celles qui suivent.

Antelope Canyon étant situé à côté de la ville de Page et du lac Powell, nous en avons profité pour aller nous rafraichir dans les eaux du lac, juste à côté de l’immense barrage. Ça nous a fait un bien fou, étant donné les températures ambiantes dépassant allègrement les 33°C (sauf dans le canyon qui était lui aussi rafraichissant).

Puis nous reprenons la route des montagnes pour aller au parc national Zion. Nous faisons quelques randonnées qui sont à notre portée, et surtout à la portée des enfants, pour aller observer les piscines naturelles, des filets d’eau s’écoulant des parois rocheuses, puis longer la Virgin River qui s’enfonce dans le canyon. Les cactus en fleurs offrent une touche de couleur surprenante dans cet environnement.

Ensuite, direction le parc national de Bryce Canyon, situé à seulement 2 heures de route de Zion (eh oui, il s’agit là d’une toute petite distance pour l’Ouest des USA, à titre d’exemple une route de montagne barrée à cause d’un éboulement nous a obligée à faire un petit détour de 250km pour rejoindre Antelope Canyon en venant de Grand Canyon), il ne faut pas chercher à comparer avec les distances européennes. Nous pouvons observer dans l’amphithéâtre une multitude de roches sculptées, elles rivalisent de beauté, les couleurs sont magnifiques. Contrairement à ce que nous pensions, il n’y avait pas une foule phénoménale à Bryce, c’était tant mieux pour nous, certainement dû au fait que les écoliers américains ont repris le chemin de l’école le 25/08 et que les écoliers européens s’apprêtaient à rentrer également. Durant la saison, il y a beaucoup d’européens dans les grands parcs américains.

Les roches rouges flamboyantes de Capitol Reef ont vu passer Tortucar. La météo nous a empêchés de faire des randonnées, quand le tonnerre gronde, il fait bien entendre sa voix, elle résonne sur les montagnes alentour. Nous avons tout de même observé de beaux points de vue, la pluie ayant fait ressortir le rouge des rochers, les méandres de la rivière Sulphur Creek offrent également un spectacle magnifique. Ne vous y trompez pas, les photos pourraient laisser penser que la rivière dort au fond de son canyon, il n’en est rien !

Parce que c'est mieux en images, voici en violet le parcours déjà réalisé :

Après le parc Arches, nous avons suivi la route 128 qui longe le Colorado et nous offre des points de vue sympatiques.

Toujours dans le registre des grands parcs nationaux, nous visitons Black Canyon of the Gunnison, situé à 2550m d’altitude. C’est un très grand et étroit canyon, les parois que nous voyons font 800 m de haut, au fond coule la Gunnison River, un affluent du Colorado. La roche est noire, c’est ce qui donne son nom au parc.

Les enfants ont brillamment rempli leur cahier qui comportait des questions pas si évidentes que ça, le tout en anglais bien sûr, ont prêté serment devant un ranger de protéger la roche, la faune et la flore des parcs nationaux américains, ils sont donc devenus de parfaits junior ranger.

Voici les trophés qu'ils ont accumulés au fur et à mesure des parcs :

Puis direction le parc national Great Sand dunes, où nous pouvons dévaler les dunes comme nous voulons, où nous voulons. Nous avons vainement cherché à acheter des bodyboard, nous nous sommes contentés de grands cartons…qui ne glissaient pas du tout. Peu importe, après la grimpette dans le sable, vient la récompense, nous dévalons en courant, nous roulant dans le sable. Du coup nous en avons rapporté des kilos de sable dans le camping-car ! Heureusement que cette maison est toute petite, c’est l’avantage, le ménage est vite fait. Le vent nous fouette en haut des dunes, il faut dire qu’on est très haut, on commence la grimpette des dunes tout de même à 2500m.

Au parc national de Mesa Verde, ce sont des habitations des anciens peuples indiens que nous pouvons observer. Entre 1100 et 1300, ils ont construit des villages troglodytiques dans les grottes naturelles formées dans les falaises, tout cela à une altitude vertigineuse.

Spéciale dédicace pour Richard : Tu te verrais apporter tous les matériaux et construire ta maison là-haut ?

Au détour des chemins menant aux différents groupes de maisons troglodytiques, nous avons pu observer des cerfs, biches et un cheval sauvage.

Puis direction Monument Valley avec ses célèbres rochers rouges, que l’on peut voir dans la plupart des westerns. Arrêt au préalable pour déjeuner dans un endroit paradisiaque puis il faut gravir une route montagne non pavée, puis une piste de 5 miles. Peur à la surchauffe du véhicule, finalement ça va, même s’il fait une chaleur écrasante. Tout au bout se trouve le point de vue extraordinaire de Muley Point, avec dans le fond un orage sur Monument Valley.

Nous arrivons ensuite à Monument Valley, mais comme nous le craignions, avec les pluies d’orage, les camping-car ne sont pas autorisés à emprunter la piste qui serpente parmi les rochers. Cela ne nous empêchera pas de faire des photos de plus loin, nous avons ainsi une vue d’ensemble. On s’y croit dans les westerns !

Puis c’est au tour du Grand Canyon, avec sa profondeur vertigineuse, au fond duquel coule le Colorado. Mais à notre arrivée éclate un orage, le canyon est dans la brume. Nous attendrons le soir et le lendemain matin pour pouvoir le découvrir correctement. Nous nous levons à 7h pour profiter des couleurs matinales et éviter la foule très importante dans ce parc, et comme nous avions oublié le décalage horaire de l’Arizona, nous nous sommes finalement levés à 6h. Le Colorado a une couleur rouge, certainement dû aux pluies d’orages qui ont ruisselé le long des roches.

Le parc abrite de nombreuses biches, faons et cerf, nous en verrons beaucoup sur notre chemin. Ils font leur vie sans se préoccuper des hommes, viennent brouter où ça leur chante, même si c’est près des habitations et des routes.

Arrêt assez bref à Salt Lake City pour trouver une banque, faire la vidange moteur du camping-car, puis petite baignade dans le grand lac salé, la forte concentration en sel fait qu’on y flotte même dans 40cm d’eau, puis nous reprenons la route des parcs nationaux. Et sur la route, quelques miles avant d’arriver à Canyonlands, qui retrouvons-nous par le plus grand des hasards sur un parking de supermarché ? Les Toul’american que nous avions quitté 2 jours plus tôt ! Nouvelle euphorie dans Tortucar car là c’est une vraie surprise de se retrouver à cet endroit. Du coup nous visiterons les parcs suivants ensemble. Nous commençons par le parc Canyonlands et la visite de la zone nommée « Island in the Sky ». Les 2 autres zones du parc n’ont aucune route qui permet de les rejoindre depuis Island in the Sky, il faut faire des détours de plusieurs kilomètres. Et quand on voit la configuration du paysage, on comprend vite pourquoi. Island in the Sky est un vaste plateau excessivement découpé de roches rouges en zone désertique, délimité de tous côtés par des canyons, celui du Colorado et celui de la Green River, qui se jette plus loin dans le Colorado.

Nous sommes entrés dans le Far West, nous nous croyons au beau milieu d’un western, il ne manque que les chevaux et les costumes. Nous sommes à 1750m d’altitude.

Le parc d’état situé juste à côté, Dead Horse Point nous donne une vue magnifique sur le réseau de canyons creusés par les affluents du Colorado et le Colorado lui-même, que nous voyons s’écouler lentement car nous sommes très haut perchés, en formant de nombreux méandres. Nous en avons le souffle coupé tant ce paysage est magnifique.

Puis nous allons visiter un autre parc pas très loin, le parc national Arches. Il comporte plus de 2000 arches de pierre mais nous n’en verrons qu’une infime partie, car il faut grimper, marcher pour pouvoir les approcher, tout cela sous un soleil de plomb qui nous rappelle bien que nous sommes en plein désert.

Nous avons même trouvé Tortucar parmi les rochers :

 Nous quittons de nouveau les Toul’american, chacun ayant un programme différent pour la suite, nous avons passé de bons moments ensemble.

Une petite vidéo qui résume notre périple dans cette région des USA :

Désolé pour la qualité médiocre, nous avons été obligé de réduire au maimum pour arriver à charger cette vidéo, c'est pourquoi elle arrive si tard !

Nous avons débuté la visite des grands parcs par celui qui fut le 1^er parc national, créé en 1872, Yellowstone, avec ses geysers, fumerolles, sources d’eau chaude et bassins de boues bouillonnantes, tout cela au milieu de forêts de pins des montagnes Rocheuses. En fait Yellowstone est un grand volcan où la nature a réussi à s’acclimater et pousser (superficie équivalente à celle de la Corse). Nous oscillerons à des altitudes variant de 2000 à 2600m, les journées sont très chaudes et les soirées un peu plus fraiches étant donné l’altitude.

Que de paysages qui peuvent sembler irréels, voici les principaux :

Les terraces de Mammoth Hot Spring :

Le canyon aux roches jaunes de la rivière Yellowstone, c’est ce qui donne son nom au parc : 

Les fumerolles de Norris Geyser, on se croit sur la lune tellement il y a de cratères :

Grand Prismatic Spring et sa multitude de couleurs, non les photos ne sont pas truquées, ce sont bien les vraies couleurs : 

Et la faune n’est pas en reste, les animaux vivent en liberté sans se préoccuper des visiteurs. Nous avons ainsi croisé, pour ne citer que les principaux, beaucoup de bisons, individus seuls ou en troupeaux, des wapitis, des antilopes, des écureuils, des chipmunk.

Ce qui a ravi petits et grands, c’est que nous n’étions pas seuls pour parcourir cet immense parc : nous avons retrouvé les Toul'american, nous nous étions fixé rendez-vous, nous avons réussi à faire coïncider les agendas. Nous sommes heureux de nous retrouver, l’entrevue au Canada ayant été brève. Les enfants jouent ensemble, les parents discutent voyage et expérience, les soirées au coin du feu sont animées. Quel plaisir de pouvoir faire des barbecues.

Du coup nous poursuivons ensemble la visite du parc voisin, Grand Teton, bien plus petit. Il abrite une chaine de montagnes, Teton Range, qui comporte 3 sommets principaux : South Teton 3814m, Middle Teton 3903m et Grand Teton 4197m. A leurs pieds se trouvent de magnifiques lacs dans lesquels se reflètent les montagnes. Au programme une randonnée de 5km autour du String Lake, et comme une récompense nous verrons une biche avec ses 2 faons. Puis en soirée, derrière le camping, nous verrons 2 élans au bord de la rivière.

Puis nous sortons du parc pour passer un peu de temps dans la petite ville de Jackson, et pour terminer la soirée nous assistons à un rodéo.

Le temps a passé très vite, vient le moment où chacun reprend sa route de son côté.

Nous l’appréhendions un peu cette traversée car elle représentait environ 3700km, mais ça s’est relativement bien fait. Au fur et à mesure des km et des changements de province, les paysages changent de façon étonnante. La forêt et les lacs au Québec, la route transcanadienne passant à une latitude assez élevée (températures plutôt frisquettes), la plupart des villages sont équipés d’un hydravion ; en Ontario ce sont toujours des forêts et des lacs bien plus nombreux, à fleur de route, nous avons rejoint le lac Supérieur à Thunder Bay, les températures sont redevenues plus chaudes ; puis les grandes plaines céréalières du Manitoba et du Saskatchewan, on se serait cru en Beauce mais en dimension nord-amércaine, donc les champs sont bien plus grands, déjà qu’ils ne sont pas petits en Beauce ! Puis les plaines plus élevées de l’Alberta, rencontrant les falaises. Cette route mérite d’être empruntée pour la beauté des paysages.

Les chutes de Kakabeka en Ontario

Lac Supérieur à Thunder Bay

Spéciale dédicace pour Sébastien : nous avons trouvé la solution pour tes cultures, ça te plairait un avion qui fait de l’épandage ?

Il y a eu des étapes sympa avec bivouacs dans des petits villages ou en pleine campagne.

La faune était au rendez-vous : écureuils, marmottes présentes dans tous les espaces verts des villes et villages, biches et même des bisons en semi-liberté que nous avons pu observer à bord de Tortucar, ils étaient au bord de la route.

Nous avons même trouvé une solution pour calmer des enfants sur-excités.

En fin de parcours, nous en avons profité pour visiter des sites classés Patrimoine mondial de l’UNESCO :

-       Head Smashed-In Buffalo Jump, la rencontre des plaines avec les falaises, là où les indiens, il y a 1000 ans, chassaient les bisons en les dirigeant vers les falaises où ils se fracassaient

-       Le parc national de Waterton, situé à la frontière avec les USA il s’appelle parc national des glaciers de l’autre côté de la frontière. Parc offrant une magnifique vue sur les montagnes avec des neiges éternelles au sommet, et les lacs de Waterton

Nous avons également visité le fort en bois de la ville de Fort Macleod, avec un spectacle de chevaux en musique.

Spéciale dédicace pour Myriam, le spectacle était de qualité malgré le petit espace nous avons assisté à des exercices au pas, au trop et au galop.

Puis nous avons traversé la frontière pour repasser aux Etats-Unis, côté Ouest cette fois-ci. Bonne surprise, les formalités furent simples et rapides.

A nous les grands parcs américains !

Nous avons maintenant 8h de décalage horaire avec le France.

Au passage de frontière, Tortucar a totalisé :

-       13013 km depuis son arrivée sur le sol américain

-       dont 7372 km au Canada

Après la Gaspésie nous avons continué à longer le St Laurent dans la région du bas St Laurent. Un petit arrêt en poissonnerie pour y acheter du poisson…et nous repartirons avec, cette fois ci c’est sûr, un dernier homard, décidemment nous n’arrivons pas à nous en passer ! Nous traversons de jolis villages, dont celui de Kamouraska. Tous les commerces sont installés dans des maisons anciennes restaurées avec goût et conservent leur aspect authentique.

Nous arrivons ensuite à Montréal, ville située sur une île. Elle a un aspect gigantesque avec ses hauts buildings, mais elle a su conserver son histoire notamment dans le Vieux Montréal. Le métro, facile d’accès nous aide à nous déplacer.

Nous déambulons dans le Vieux Montréal et sur le vieux port, des calèches attendent les touristes sur la Place d’Armes, devant la Basilique Notre Dame,

nous prenons un aperçu de la ville souterraine (des kilomètres de galeries commerçantes utilisés l’hiver pour relier la plupart des bâtiments principaux), grimpons jusqu’au belvédère du chalet du Mont-Royal pour avoir ce point de vue sur la ville :

Nous nous rendons au parc olympique qui a été construit pour les JO de 1976, la mascotte tortucar nous accompagne.

Nous allons faire du roller sur le circuit de Formule 1 Gilles Villeneuve, qui accueille début juin le grand prix du Canada. Bravo à la ville de Montréal qui autorise ses habitants et visiteurs à rouler en toute sécurité sur cette piste mythique, soit en vélo soit en roller, soit avec sa propre voiture, mais à vitesse réduite.

Les filles ont fait 3 tours de circuit (longueur du circuit : 4,3km), les garçons se sont arrêtés à 2.

Spéciale dédicace pour Grégory : tu peux emporter ton vélo et aller t’entrainer sur le circuit, reste à savoir comment caser le vélo dans la valise !

Un collègue, Tony, en vacances à Montréal, vient nous rendre visite. Il vient d’arriver et nous nous allons repartir, mais nous réussissons tout de même à nous retrouver. C’est sympa de se retrouver de l’autre côté de l’Atlantique.

Nous quittons ensuite Montréal pour entamer notre grande traversée vers l’Ouest, beaucoup de kilomètres à parcourir, il va falloir s’occuper dans Tortucar.

Que de paysages magnifiques en Gaspésie ! Nous avons fait le tour en commençant par le Nord. Le ferry nous a laissé à Matane, où nous avons observé la remontée des saumons dans la passe de la rivière Matane. Après 3 à 4 années passées en mer, les saumons remontent de la mer jusqu’à leur rivière natale pour y pondre leurs œufs et assurer leur descendance.

Ca faisait un bout de temps que nous attendions la Gaspésie pour pouvoir déguster du bon homard. L’exemple des Toul’ nous a remis l’eau à la bouche, nous n’avons pas pu résister bien longtemps. Mmm, il était délicieux ! Et comme Roxane avait apprécié ce qu’elle avait gouté, il a fallu que nous en achetions de nouveau 3 jours après, et puis un petit dernier pour dire au-revoir à la Gaspésie. Quel sacrifice nous avons dû faire ! Eh oui, le homard est bon marché ici, par rapport aux tarifs européens, c’est peut-être le seul aliment bon marché d’ailleurs, tout le reste état horriblement cher (surtout les produits laitiers).

Nous avons fait quelques randonnées pédestres dans le parc de la Gaspésie, histoire de se remuscler les cuisses. Mais trop fatigués de conduire, nous avons trouvé de nouveaux chauffeurs, très concentrés.

 La fête du vol libre nous attendait à bras ouverts à Mont-St-Pierre : deltaplanes, parapentes s’élancent du haut du mont St Pierre, que nous avons gravis à pied. Bravo aux enfants pour ces 1,9km de grimpette assez pentue, parcourus en 1h15.

Spéciale dédicace pour Matthieu : oui, ça volait !

Mais à partir de là le temps s’est un peu dégradé, il a fait assez frais (les pulls étaient nécessaires) et nous avons eu pas mal de pluie. C'était un temps de printemps d'après les locaux. Percé et son rocher troué ont donc été admirés sous la pluie.

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Visite d’un village indien reconstitué à Gesgapegieg

La baie des chaleurs n’était malheureusement pas si chaude qu’en temps normal, mais ses paysages restent magiques.

Le tour de la Gaspésie aura représenté une boucle d’environ 1000km, en suivant la route 132 qui longe la côte, nous avons eu sans cesse des points de vue magnifiques.

Après la ville de Québec, nous avons pris la route des baleines pour tenter une approche de ces gros mammifères. Elles sont présentes en grand nombre dans la région de Tadoussac, car la nourriture qui les intéresse (le plancton) y est présente en grande quantité, toutes les conditions étant réunies pour leur prolifération à cet endroit du fleuve St Laurent. Parfait pour qu’elles constituent leurs réserves de graisse pour l’hiver. Pour information, une baleine bleue ingurgite 4 tonnes de plancton par jour, mieux vaut ne pas l’avoir à sa table !

Nous avons donc longé le fleuve St Laurent et son affluent le Saguenay et découvert le fjord du Saguenay : de grands espaces d’une beauté parfaite, le calme, la tranquillité. Les températures nocturnes ont nettement chuté par rapport à Québec, c’est la proximité de l’eau qui joue mais également une baisse générale des températures s’est opérée au Québec.

Roxane a fêté ses 9 ans dans Tortucar, tout y était, gâteau et cadeaux.

Nous avons dépassé Tadoussac pour nous rendre dans une petite ville juste à côté, les Bergeronnes, où les croisières nous paraissaient moins touristiques, plus proches de la nature. Nous avons donc enfilé notre équipement permettant d’affronter le froid ressenti à la surface de l’eau et pris place à bord d’un Zodiac.

Nous avons vraiment apprécié notre excursion, nous avons vu des phoques (seule la tête dépasse de l’eau), des marsouins communs, et différentes baleines, par ordre croissant de taille : des bélugas (baleine blanche qui mesure de 3 à 4,5 m, pèse de 0,7 à 1,5 tonne) et des rorquals communs (baleine à dos noir et ventre blanc qui mesure de 21 à 25 m, pèse de 40 à 50 tonnes), c’est le 2^ème plus gros mammifère, le 1^er étant la baleine bleue que nous n’avons pas vu mais qui patrouille également dans le St Laurent. Que dire de ces rencontres spectaculaires, on se sent vraiment minuscule face à ces géants des mers, on entend leur souffle à plusieurs centaines de mètres de distance, on ne peut voir qu’une partie de leur dos à la surface quand elles remontent respirer, c’est assez infime par rapport à leur taille globale mais très grand à nos yeux. Alors quand on imagine tout ce qui reste sous l’eau, c’est assez incroyable de penser qu’il y en a autant dans le St Laurent qui sommes toutes n’est qu’un fleuve même si à cet endroit les courants de l’océan Atlantique remontent dans le St Laurent et y forment des marées. 

Nous avons ensuite poursuivit notre descente du St Laurent pour prendre un ferry nous permettant de le traverser et nous menant en Gaspésie.

Mais juste avant de traverser, nous avons rencontré, par le plus grand des hasards, d’autres voyageurs français, les Toulgoat avec leurs 3 enfants. Et en plus, en France, ils habitent à moins de 2 heures de chez nous, c’est merveilleux ! Et que font les voyageurs lorsqu’ils se rencontrent ? Ils se donnent des « bons trucs » et bonnes adresses de voyageurs ! Le ferry nous attendait, nous n’avons pas pu poursuivre les échanges, mais nous espérons nous revoir un de ces 4, même si nous ne faisons pas exactement la même route, du moins au début. (pour voir leur site, aller dans la rubrique liens)