Capitale et côte caraïbe
En une journée et demie nous voici arrivés à Panama City, la capitale, là où nous avons rendez-vous pour débuter les démarches. Nous avons tout de même gouté un bivouac en bord de mer à Las Lajas, le bain de mer était rafraichissant.
A Panama City nous bivouaquons le long de la marina, où nous croiserons plusieurs français expatriés qui nous offrent spontanément leur aide. Puis nous voyons arriver nos amis les 5M et les Toulan, nos véhicules embarqueront sur le même cargo, Tortucar ne sera pas seul pour la traversée. Cela nous permet de faire les démarches ensemble, c’est bien plus agréable !
Nous allons voir de près le canal de Panama, nous visitons les écluses de Miraflorès, un musée très intéressant et assistons au passage de petits bateaux et d’un gros porte-container. C’est impressionnant, il ne reste que peu d’espace de chaque côté du bateau lorsqu’il passe les écluses. En quelques minutes seulement le bassin se remplit ou se vide, alors que tout cet équipement fête son centenaire cette année.
S’en suivent 2 journées de rangement de Tortucar : le coffre-arrière, le coffre de toit et leurs contenus ainsi que les vélos, tout doit être stocké à l’intérieur de la cellule. Nous faisons les manouches sur le parking d’un centre commercial (tient, ça nous rappelle des évènements lors d’une arrivée d’il y a 7 mois), nous pique-niquons dans notre propre maison, chacun trouve tout de même un espace pour dormir.
Puis vient le moment de partir pour Colon, après d’ultimes démarches nous laissons notre tortue sur le port. Bye Bye, porte-toi bien, nous t’espérons entre de bonnes mains.
Et nous voilà piétons, il nous faut finaliser notre passage à nous 4. Nous allons à Portobello et rencontrons le capitaine de notre voilier, Thomas, un capitaine français. Nous passons quelques jours à Portobello, un port de la côte Caraïbe dont les forteresses ont été érigées par les espagnols pour lutter contre les attaques incessantes de pirates. Maintenant les pélicans, frégates et vautours y coulent des jours paisibles.
Nous faisons la connaissance de sympathiques bretons en vacances, Manon et Julien, également en attente d’un bateau pour traverser.