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TORTUCAR ou les 4 aux Amériques
TORTUCAR ou les 4 aux Amériques
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29 décembre 2013

Nicaragua

Rebelote, un nouveau passage de frontière, un peu plus épique. En arrivant il faut doubler la longue file de camions garés sur le bas-côté qui attendent on ne sait quoi, ils utilisent un coté complet de la chaussée, ça ne circule plus que sur une file alors que la route est en double sens, c’est un peu le bazar !

Là encore nous passons la frontière en début d’après-midi, c’est peut-être la raison pour laquelle, contrairement à ce que nous craignions à la lecture des récits d’autres voyageurs, nous ne sommes pas alpagués par une nuée de personnes prêtes à nous « aider » (contre rémunération bien sûr !) pour les démarches. Nous avons déjà passé plusieurs frontières, nous commençons à être habitués à toutes ces démarches, d’abord l’immigration pour les passeports puis la douane pour le véhicule, même s’il y a des variantes d’un pays à l’autre. Tout de même, que de paperasserie à faire !

Le Nicaragua n’est pas bien grand, nous ne nous y attarderons pas, nous allons tout de même nous arrêter pour quelques visites dans la partie sud du pays. Tout d’abord le volcan de Masaya, en fait dans le parc se trouvent 2 volcans côte à côte, le Masaya et le Nindiri. Ce dernier crachote de la fumée à longueur de journée, c’est assez impressionnant. Ses abords n’étant pas stables, il n’est pas possible d’en faire le tour. Nous allons donc faire le tour du volcan Masaya qui lui n’est plus en activité depuis de nombreuses années : la végétation a repris ses droits. La balade est bien agréable, depuis les parcs américains nous n’avions pas eu l’occasion de refaire des randonnées. Et ici nous marchons sur les pierres volcaniques.

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Nous allons faire un tour dans la ville de Masaya, le mercado viejo est bien trop touristique pour nous, nous préférons aller au mercado Fernandez qui se rapproche bien plus des marchés guatémaltais que nous aimions tant. De même la ville de Granada nous déçoit par ses rues trop touristiques, des rues entièrement remplies de restaurants à l’américaine, hôtels, boutiques chiques. Même dans l’église de la Merced ils vendent des souvenirs touristiques ! Il y a tout de même de jolis batiments.

Nous filons nous ressourcer près de dame nature, à la laguna de Apoyo, immense cratère rempli d’eau.

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Notre dernière étape dans le pays sera à San Juan del Sur, au bord de l’océan Pacifique. C’est une étape pratique car proche de la frontière, mais la ville n’est pas très belle ni très propre, nous ne resterons donc qu’une nuit avant d’aller vers un autre pays qui nous attire bien plus…ce sera la prochaine histoire !

 

Au Nicaragua nous avons testé de nouveaux types de bivouacs : au centre de la croix rouge, à un camp de scout, c’était très sympa et l’accueil bien agréable.

Nous avons été surpris par l’américanisation importante du pays. Même s’il reste des attelages charrette et bœufs, une grande part de la population souhaite ressembler au modèle américain : vêtements américains, musique exclusivement américaine, peu de petites voitures, beaucoup de gros 4x4 américains tout confort, prix en US$ sur les marchés touristiques.

Nous n’avons subi qu’un contrôle de police et tout s’est bien passé contrairement à la mauvaise réputation de ce pays, pas d’amende incongrue pour déguiser un bakchich. Nous avons bien fait attention à toujours respecter toutes les règles de conduite pour ne pas donner de prétexte aux policiers.

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 32690 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 490 km au Nicaragua

 

Nous en profitons pour souhaiter une BONNE ANNEE a tous ceux qui nous suivent.

 

 

 

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8 juin 2014

Chili – Région de San Pedro de Atacama et Calama

Nous arrivons au Chili par le Paso de Jama, la frontière est située à 4200m d’altitude. C’est la frontière que nous avons passé le plus vite depuis l’Amérique latine, seulement 40mn pour la sortie de l’Argentine et l’entrée au Chili, beau record !

Nous arrivons au village de San Pedro de Atacama, situé au bord du désert d’Atacama. C’est un petit village touristique bien agréable, nous trouvons une très bonne boulangerie française, oh que ça faisait longtemps que nous n’avions pas gouté d’aussi bonnes baguettes !

Le volcan Licancabur (que nous avions observé lorsque nous étions au Sud-Lipez) domine la ville, il marque la frontière entre le Chili et la Bolivie. Il est actuellement bien enneigé car il a neigé quelques jours avant notre arrivée, cela donne de belles couleurs, mais à la fin de notre séjour tout a déjà fondu.

 

Nous visitons le musée de la météorite, tenu par un passionné qui expose sa collection de morceaux de météorites accumulée en plus de 15 ans de recherches dans la région.

Nous allons voir les alentours qui sont magnifiques en commençant par la laguna de Chaxa. Les 3 sortes de flamands sont là (flamand de James, flamand andin et flamand du Chili), nous les avions déjà vus dans le Sud-Lipez qui n’est d’ailleurs pas très loin, de l’autre côté du volcan Licancabur qui domine la ville de San Pedro de Atacama. Plusieurs autres lagunes se situent dans le désert d’Atacama, nous allons voir la lagune Tebenquiche.

 

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Il y a d’autres paysages magnifiques dans les environs de San Pedro de Atacama, nous passons des bivouacs seuls au monde au milieu de ces éléments de la nature et assistons à de magnifiques couchers de soleil : à la vallée de la lune, appelée ainsi car ses cratères font penser à ceux de la lune ; à la vallée de la mort.

Valle de la luna :

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Valle de la Muerte :

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Nous allons également aux geysers del Tatio, le long de la piste nous voyons notre 1er nandou du voyage, cela ressemble à une petite autruche. Nous passons une nuit très froide là-bas, à 4318m d’altitude nous avons un peu de mal à dormir (à cause de l’altitude) et le thermomètre descend dans les négatifs, au matin à 7h il y avait encore -11°C dehors. Avec le chauffage du camping-car nous supportons. Mais au petit matin nous sommes récompensés, les fumerolles se voient très bien.

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Nous participons à une soirée très intéressante dispensée par l’astronome Alain Maury, qui nous explique avec des mots simples la rotation des planètes et des étoiles. Puis il nous montre les constellations visibles à l’œil nu. Nous observons ensuite des planètes (Mars et Saturne) au télescope, ainsi que des constellations et des nébuleuses.

La présentation d’Alain Maury est ponctuée de pointes d’humour, cela rend la présentation très agréable, et il utilise un vocabulaire compréhensible par des non-initiés.

(désolé nous n’avons pas de photos, c’était la nuit !)

 

 

Nous allons faire un tour à Calama, non pas que la ville soit très jolie, mais c’est le point de départ pour la visite de la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde, la mine de cuivre de Chuquicamata. Nous perdons nos repères de distances car la mine principale (il y en a 3, les 2 autres sont plus récentes) fait 5 km de long sur 4 km de large et 1000m de profondeur. Les camions qui peuvent transporter 400t de minerai semblent petits au fond de cette mine, mais lorsqu’ils remontent à la surface nous pouvons mieux appréhender leurs dimensions, un pneu mesurant 4 m de diamètre.

Les bâtiments servent au traitement des minerais sont également impressionnants par leur taille.

Et le travail ici va continuer longtemps car il reste des réserves pour au moins 100 ans d’exploitation.

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Nous ne visiterons pas plus le Chili, car ce pays tout en longueur nécessite de parcourir beaucoup de kilomètres. D’autre part, nous ne sommes pas dans la bonne saison pour descendre trop sud. Nous retournons donc en Argentine par la même route qu’à l’aller, via le Paso de Jama.

21 octobre 2013

Mexique – zone centrale

La traversée en ferry se fait de nuit, nous arrivons donc à Topolobampo de bon matin, nous roulons toute la journée. Nous passons le tropique du Cancer, d’un coup la végétation devient plus riche, plus verte. Nous passerons 2 nuits dans un camping de Teacapan au bord de la plage, offrant un cadre somptueux et une piscine uniquement pour nous car nous sommes les seuls clients. La saison de villégiature des américains et canadiens démarre en novembre, ils viennent passer l’hiver au chaud au Mexique. Après la classe, c’est farniente au bord et dans la piscine.

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Nous quittons ensuite la côte pour entrer dans le centre du pays et visiter quelques villes coloniales.

Tout d’abord Tequila, berceau de la fameuse boisson connue mondialement. Elle est fabriquée à partir d’un cactus, l’agave, qui a des feuilles bleues, dont on trouve de grandes plantations dans les environs. La visite de l’usine de tequila se termine par la dégustation d’une margarita (non, ce n’est pas pour les enfants !). Hum ! La ville, et toute cette région du Mexique, comporte de nombreuses Wolkswagen Coccinelle car elles peuvent se faufiler partout, c’est sympa de retrouver cette voiture mythique qui est nettement moins courante en Europe.

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Puis nous allons à Guanajuato, très jolie ville dont les maisons colorées s’accrochent aux collines. L’accès au camping a été plus que sportif, nous nous sommes retrouvés dans des ruelles étroites et très pentues, et comme les autorités pensent que ça ne suffit visiblement pas pour réduire la vitesse il y a également des topes (l‘équivalent des dos-d’âne). La ville est située à une altitude de 2000m, c’est une ville très dynamique, notamment parce qu’elle possède une université. Nous avons déambulé (à pied !) dans le centre-ville et ses charmantes petites ruelles attenantes, puis nous avons pris de la hauteur pour admirer la ville dans sa globalité.

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Pour une fois nous n’allons pas très loin, à San Miguel de Allende. Là aussi les bâtiments nous offrent une harmonie de couleurs. Sur le Zocalo (toutes les places centrales des villes et villages au Mexique s’appellent le Zocalo), l’église « Parroquia de San Miguel Arcangel » domine.

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Voici les nouvelles têtes après passage sous les ciseaux de l’apprentie-coiffeuse du voyage, ce n’est pas si mal ?

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Grâce à l'aide du gérant d'un camping, nous trouvons un garage qui peut réaliser une intervention sur Tortucar afin de rehausser le train arrière (ajout de lames, pour les connaisseurs !) car les topes du Mexique sont tellement haut qu’il est difficile de ne pas toucher. Nous repartons donc avec véhicule plus apte à affronter les routes mexicaines.

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Ruines de Teotihuacan, dans la banlieue de Mexico, notre 1ère visite de ruines au Mexique, ce ne seront pas les dernières. Voyage au pays des merveilleuses Cités d’Or (qui se souvient de ce dessin-animé de notre enfance ? Delfouine ??)

Ici nous pouvons grimper sur les pyramides, alors on ne se prive pas : la pyramide du soleil, haute de 63m, la pyramide de la lune tout aussi belle. Nous observons les sculptures bien conservées del templo de Quetzalcoatl, on s’y croirait.

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Notre cher Tortucar nous conduit ensuite dans la ville de Taxco, prospère grâce à ses mines d’argent, on y trouve donc de très nombreux commerces d’argent (surtout des bijoux). Impossible d’accéder en ville en camping-car, nous laisserons Tortucar à l’extérieur de la ville et utiliserons les taxis : ce sont des Coccinelles. Entassés à 4 à l’arrière, les enfants se croient dans une attraction ! La ville est charmante, un Zocalo et de beaux bâtiments bordent des rues très étroites, pavées et pentues, nous avons bien aimé, car l'ayant visité en semaine il n'y avait pas trop de touristes.

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1 août 2014

Uruguay – Nord et Ouest du pays

Nous passons dans le dernier pays que nous allons parcourir avec Tortucar.

C’est un petit pays vert, calme, sans musique à fond comme on peut l’avoir en Argentine, reposant car sans problème de sécurité, dont la population est extrêmement accueillante. Nous avons sans arrêt droit à des « bienvenue dans notre pays » de la part de passants qui viennent nous poser des questions, surpris de voir un tel véhicule sur leur sol. Et lorsqu’ils voient que nous sommes français, ils sont heureux car les personnes d’une quarantaine d’année apprenaient le français à l’école.

La première partie du pays que nous traversons est composée essentiellement de campagne, beaucoup d’élevages de vaches, moutons, nandous mais bien plus petits qu’en Argentine, ce sont des exploitations familiales.

Les villes ne sont pas excessivement importantes, elles conservent un aspect de campagne dans leurs faubourgs, même si le centre-ville concentre les commerces et administrations.

Par contre le coût de la vie est l’un des plus élevés d’Amérique du Sud, surtout le prix du carburant qui est quasiment aussi élevé qu’en France.

Nous trouvons de la bonne viande pour faire des barbecues, lorsque le temps nous le permet.

Nous passons la frontière à Concordia (côté argentin), traversons le fleuve Uruguay en roulant sur la partie haute du barrage et nous voilà arrivés à Salto (côté uruguayen).

Nous commençons notre visite par le Nord, dans la ville d’Artigas. Ce n’est pas cette ville en tant que telle qui nous a attirée, c’est parce que c’est un passage obligé pour aller visiter les mines de La Bolsa, situées à 60km d’Artigas. On y exploite l’améthyste et l’agate. Même si nous avons déjà vu une mine en Argentine, nous ne sommes pas déçus de notre visite que nous avons pu faire profitant d’une éclaircie, car ici les géodes sont bien plus impressionnantes. Impossible de rapporter toutes les pierres, belles à nos yeux de novices, que nous trouvons parmi les « déchets » de la mine.

En revenant vers Artigas, nous nous arrêtons dans une usine qui traite les géodes et les exporte (principalement en Chine). Quel trésor exposé dans ce hangar ! Des milliers de géodes d’améthystes et, clou du spectacle, nous voyons des géodes gigantesques, certaines mesurent plus de 4 m !

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Puis nous nous rendons à Nuevo Berlin, au bord du fleuve Uruguay, qui nous parait bien calme après ce que nous en avons vu à Iguazu. Le niveau reste très haut, des zones de parking sont inondées mais un passant nous apprend que le niveau du fleuve redescend, alors il n’y a pas de risque de bivouaquer au bord. Nous passons notre temps dehors à profiter du soleil. Cela nous plait bien, après les journées de pluie que nous avons endurées. Les nuits restent néanmoins fraiches.

C’est un endroit idéal pour une journée particulière : les 10 ans de Roxane. Il y a un an déjà, nous avions fêté ses 9 ans au Canada. Que de pays traversés depuis. Que de temps passé, elle a vraiment déjà 10 ans ?

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Un tout petit morceau du mur de la ville de Berlin en Allemagne est exposé, nous nous attendions à un morceau bien plus visible.

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19 août 2014

Uruguay – Côte Est – la suite

Nous repassons par Punta del Este, nous ne résistons pas au plaisir d’aller faire un nouveau tour sur le port. Nous retrouvons 3 lions de mer, toujours devant le stand des pêcheurs. Tout d’un coup, juste à côté de nous, le plus gros d’entre eux, un mâle, prend son élan afin de s’étendre sur le quai, histoire de se sécher un peu. Malgré sa taille importante, il reste agile et a une détente qui nous impressionne. Le chien des pêcheurs aime le surveiller et semble vouloir jouer avec lui.

Nous observons également un mignon manchot dans le port, c’est un pêcheur très habile.

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Nous apprenons que le cargo qui doit transporter notre camping-car a 5 jours de retard, nous modifions notre itinéraire, afin de ne pas arriver trop tôt à Montevideo.

Nous allons donc à Cabo Polonio, le temps s’annonçant plus propice à une telle balade que lorsque nous y étions passés la fois précédente. Il faut prendre un 4x4 qui nous emmène jusqu’au petit village de pêcheurs, à travers les dunes. Ça secoue ! Aucune voiture ne circule, étant donné qu’il n’y a pas de route, et hors saison, ici c’est d’un calme absolu, cela ajoute au charme du village. Nous voyons des lions de mer qui se jettent à l’eau ou se dorent au soleil sur les rochers, et avons la chance de voir, depuis la plage, deux dauphins nager de façon synchronisée.

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Nous nous installons ensuite une journée à La Perdrera, nous observons les surfeurs puis passons une soirée avec Celia et Bastien, leurs enfants Justine et Baptiste. C’est la famille que nous avions rencontrée à Montevideo, qui commence son voyage. Nous leur fournissons des cartes et des informations, en quelque sorte, nous leur passons le flambeau !

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23 août 2014

Uruguay – Côte Est – fin du périple en camping-car

Nous remontons tranquillement vers Montevideo, où nous avons rendez-vous pour débuter les démarches afin que notre cher Tortucar parte rejoindre l’Europe sur un cargo.

Entre temps, nous en profitons pour visiter la capitale en nous baladant dans la vieille ville et le centre. Il y a la fontaine où tous les amoureux attachent un cadenas à leur nom, le marché du port qui sont de très belles halles couvertes où se concentrent des restaurants, la place de l’Indépendance où se trouve le palais présidentiel (qui n’a pas un charme architectural fou) et le statue du Général Artigas, le héros de l’indépendance du pays, des bâtiments Art Déco qui abritent bien souvent des banques.

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Nous rencontrons par hasard Rafael sur la plage, il nous invite pour le lendemain à venir fêter le jour des enfants (dia del nino, une fête à laquelle les uruguayens sont très attachée) chez lui où sera réunie sa famille. Lui et sa femme Adriana aiment le français et le parlent très bien, leurs enfants vont au lycée français, nous n’avons donc aucune difficulté à discuter. Nous passons un très bon moment. C’est ça l’hospitalité urugayenne !

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Après une grosse opération rangement (nous commençons à avoir l’habitude de préparer le camping-car pour les traversées !) nous sommes devenus piétons. Non sans émotion, nous avons laissé notre cher Tortucar au port de Montevideo (où il a passé avec succès l’épreuve du scanner), nous le retrouverons à Anvers d’ici environ 1 mois et demi. Tchao à notre compagnon de route, qui nous a mené à bon port.

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Mais pour nous l’aventure continue, nous visitons encore un peu Montevideo (tour des télécommunications et palais législatif) puis il est temps de passer l’ultime frontière de notre périple sur le continent américain.

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Bilan Tortucar :

A parcouru 55250 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 2730 km en Uruguay

6 août 2014

Uruguay – Côte Ouest et Côte Est

Nous nous rendons à Carmelo, au bord du Rio de la Plata (c’est l’estuaire qui borde Buenos Aires et Montevideo). Nous bivouaquons au bord de la plage de sable fin. Quelle joie pour les enfants de pouvoir faire de nouveau des beaux pâtés de sable.

Puis nous passons 2 jours à Colonia del Sacramento qui comporte un très joli centre ancien. Les petites ruelles pavées arborent des maisons colorées. De belles voitures anciennes circulent (ou ne circulent plus !) dans la ville, créant une ambiance très rétro. Et comme nous sommes hors saison, nous pouvons stationner tout près du phare qui offre une belle vue de la ville et de la côte. Les nuits sont ventées, le camping-car tangue, attention au mal de mer !

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Nous passons par Montevideo pour faire un petit coucou à des voyageurs français (que nous avions rencontrés à Sucre en Bolivie) qui vont embarquer leur camping-car sur un cargo. Leur périple en Amérique du Sud se termine. Nous rencontrons une autre famille française qui attend son véhicule, pour eux l’aventure va débuter. Nous reviendrons visiter la ville plus tard.

Puis nous commençons le tour des stations balnéaires de la côte, qui sont désertes à cette période de l’année. Cela nous convient bien, nous pouvons accéder facilement et bivouaquer où nous voulons, nous préférons les belles plages où nous sommes seuls au monde. Piriapolis abrite un beau port de plaisance.

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A Punta Ballena, c’est la maison blanche de l’artiste Carlos Paez Vilaro, Casapueblo, qui attire le regard.

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Puis vient la plus connue, Punta del Este, où nous prenons la pose devant le monument de la Mano, ces 5 doigts sortant du sable de Playa Brava. Au port, nous voyons à nos pieds des lions de mer, qui restent là à demeure car les pêcheurs les nourrissent. Ce sont de gros mammifères !

C’est ici que prend fin le Rio de la Plata et commence l’Océan Atlantique, nous ne l’avions pas revu depuis la côte Est des USA. Nous quittons la ville en empruntant un drôle de pont ondulé.

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Après quelques autres stations balnéaires bien plus petites, nous arrivons au parc national Santa Teresa. Nous guettons les baleines au bord de plage mais elles ne daignent pas se montrer. Nous visitons le fort dont la construction a été achevée en 1791. Il abrite aujourd’hui un musée retraçant la vie du fort.

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Nous allons jusqu’à Chuy pour y faire des courses. Cette ville est assez particulière : elle est pour moitié en Uruguay et pour moitié au Brésil, la rue principale marque la frontière, nous nous amusons à passer d’un pays à l’autre (c’est très facile, il n’y a aucune formalité à accomplir !).

25 avril 2014

la Vallée Sacrée

Après un arrêt intendance à Cusco où nous avons été plutôt efficaces car nous avons réussi à tout faire en une journée (laverie, recherche et montage de nouveaux pneus, « acheter » de l’argent, courses, école), nous avons tout ce qu’il nous faut pour pouvoir visiter la vallée sacrée.

 

Nous ne voulons pas payer le prix exorbitant du train pour nous rendre au Machu Picchu, nous choisissons la formule plus économique, mais plus longue bien sûr, et plus incertaine. Nous faisons tout le tour de la vallée sacrée en camping-car pour nous rendre à Santa Maria, la route de montagne nous fait franchir un col de 4300 m.

Les paysages sont magnifiques. Arrivés à Santa Maria il faut prendre une piste que nous savions ne pas être évidente, et comportant quelques difficultés.

Après environ 5 km de piste, nous sommes stoppés : un éboulement a eu lieu, une pelle est en train de dégager la piste pour que les véhicules puissent passer. Ça ne nous gênait pas d’attendre un peu, sauf que la nuit arrivait et nous savions qu'il restait au moins 12 km de piste.

Mais les locaux klaxonnent quand même, le conducteur d’engin qui fait pourtant un travail pas évident (terrasser au bord de la falaise), ne doit pas travailler assez vite à leur goût. Il faut dire qu’au Pérou (comme dans tous les pays d’Amérique Latine), le klaxon doit être greffé sur la main et s’activer dès que celle-ci bouge !

L'éboulement est suffisamment dégagé, nous pouvons passer alors que la nuit est déjà là. Nous sommes passés sur une piste très étroite à flanc de montagne, avons passé un guet bien rempli d'eau puis vient la dernière difficulté : nous avons le choix entre le passage d'un guet ou d'un pont réservé aux véhicules de moins de 3 tonnes, sachant que le camping-car fait déjà plus de 3,5 tonnes. Voyant le débit et la profondeur du guet, nous optons pour le pont, non sans craintes. Ouf, c'est passé, je peux vous dire que nous étions très tendus et que toute la piste a été traversée en scrutant le moindre détail, à la lueur des phares. Et comme les difficultés n'étaient pas suffisantes, nous avons terminé le trajet sous une forte pluie d'orage, c'est donc très fatigués et tout dégoulinant (eh oui il faut descendre de véhicule pour scruter les difficultés) que nous stationnons notre Tortucar au camping de Santa Teresa.

Après une bonne nuit de repos bien mérité après toutes ces émotions, nous prenons un collectivo (c’est un mini-bus) qui nous emmène jusqu’à Hydroelectrica (lieu de construction d’un barrage). A partir de là il n’y a plus de piste, nous devons marcher 12 km le long de la voie ferrée. Heureusement le terrain est plutôt plat, à certains endroits (lorsqu’il faut franchir des cours d’eau) il n’y a plus de chemin à côté de la voie, il faut marcher sur les traverses de la ligne de chemin de fer. Nous avons tout de même été prévoyants et nous sommes enquéri des heures de passage des trains, qui ne sont pas si fréquents que ça, nous ne voulions pas finir en crêpes ! Nous traversons un pont en ferraille, les plaques qui ne sont plus très planes grincent à chaque pas, le vertige revient à toute allure. Excepté ce passage, cette marche à travers la forêt quasi tropicale était plutôt agréable, les enfants ont tenu le coup, la présence d’amis a facilité le trajet : quand on parle ou qu’on joue, le temps passe plus vite.

D’autant que nous avons pu observer la faune et la flore, nous avons eu l’incroyable chance de voir des gallitos de las rocas appelés tunqui en quechua (coq de roche péruvien). Ce sont des oiseaux rouges très rares que même des locaux installés à Aguas Caliente depuis 10 ans n’ont jamais vu ! C’est l’oiseau national du Pérou.

Au bout de la voie ferrée se trouve la petite ville d’Aguas Caliente aussi appelée Machu Picchu Pueblo, car elle a été construite uniquement pour accueillir les touristes.

Notre billet d’entrée en poche, ainsi que les billets du bus, nous pouvons rechercher un hôtel. Ils ne sont pas complets, ça nous permet de négocier les prix pour arriver à un prix correct. Mais nous n’avions pas pensé à négocier les serviettes de toilette, quand nous les réclamons la gérante nous annonce que c’est un cout supplémentaire !!! Voulant voyager léger nous n’en avons pas prises. Elle a été vexée de devoir baisser son prix de nuitée, elle essaie de se rattraper par ailleurs. Ne voulant pas cautionner ces pratiques, tant pis nous nous débrouillerons avec ce que nous avons, une serviette de bain fera l’affaire. Nous l’avions prise pour aller aux eaux thermales mais la pluie nous en dissuadera.

Nous nous baladons dans la ville, trouvons par hasard une boulangerie française : la boulangerie de Paris, tenue par un français. Nous ne résistons pas à l’envie de prendre un petit gouter, hum les bons croissants et pains au chocolat qui ont le même goût qu’en France !!!

Un dîner bien sympathique dans une pizzeria puis nous nous couchons pas trop tard, car le lendemain il faut attaquer tôt. Lever à 5h30, passage par la boulangerie française pour bien démarrer la journée, 30mn de bus pour éviter de monter à pied les 1700 marches et nous voici sur le site à 7h. Le Machu Picchu est dégagé, il nous laisse admirer sa beauté, même si nous le connaissons par les photos c'est magique de se retrouver sur un tel site perché en haut de la montagne. Nous gravissons quelques marches, observons les cultures en escalier, traversons les différents bâtiments. La foule arrive au fur et à mesure de la matinée, nous avons bien fait de nous lever de bonne heure pour mieux profiter du site. Notre visite terminée, nous reprenons le bus puis la marche de 12 km, toujours aussi agréable.

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De retour au camping grâce au collectivo, tout le monde va se détendre aux bains thermaux, d'une eau limpide bien chaude, au bord de la falaise. Cette escapade a tellement été appréciée que nous y retournons le lendemain matin avant de quitter Santa Teresa. Le retour via la piste se fera plus facilement de jour que l'aller de nuit !

 

Nous allons visiter les autres sites de la vallée sacrée.

Tout d'abord les ruines d'Ollantaytambo, dont il reste des pierres de plus de 50 tonnes. Comment les incas ont-il fait pour les acheminer ici ? 08042014-DSCN9643

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

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Nous allons ensuite aux salinas de Maras, site magnifique de par les couleurs de ses bassins. Ce sont des salines remplies avec de l'eau de source salée. Une fois les bassins remplis, l'évaporation joue son rôle et le sel peut être récolté un mois plus tard. 400 familles vivent de ces salines, c'est dire si le site est grand.

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L'étape suivante a lieu un peu plus loin à Moray où se situe en quelque sorte l'INRA des incas : c'est un site concentrique de cultures en escalier, les incas y testaient la culture de différentes plantes afin de déterminer les conditions idéales nécessaires à chaque plante, et son adaptation à la culture en altitude. Nous bivouaquons sur ce site en toute quiétude.

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Puis nous visitons les ruines de Pisac, très grand site inca avec des bâtiments destinés à la religion et des cultures en escalier, où nous pouvons notamment observer des cavités à flanc de montagne qui servaient à enterrer les morts.

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Nous retournons ensuite à Cusco visiter la ville car nous n'en avions pas eu l'occasion à notre 1er passage. La place centrale, la place d'Armes est très jolie avec sa cathédrale imposante. Cusco est une ville qui a conservé ses bases inca, les espagnols ont construit les bâtiments de culte et bâtiments administratifs sur les fondations incas. Cela donne donc des bâtiments ayant quelques rangées de pierres parfaitement imbriquées à la mode inca puis le reste du mur est de composition plus classique. Nous voyons la fameuse pierre à 12 angles, remarquez l'emboitement parfait avec les pierres adjacentes.

Nous assistons au défilé du christ noir dans toute la ville, c'est une fête en l'honneur de ce christ qui aurait fait stopper les répliques du séisme de 1650. Quel cortège magnifique.

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5 février 2014

Traversée vers la Colombie

Arrive le jour tant attendu de notre départ en voilier pour rejoindre la Colombie. Nous embarquons sur le ketch 12 mètres de Thomas avec un couple italiano-hollandais. A bord nous parlons donc français et anglais.

Nous passerons par les îles San Blas, archipel magnifique composé d’une ribambelle d’îles habitées ou non par une population indigène, les Kunas, qui sont très accueillants.

Nous partons de nuit, la mer est un peu agitée, du coup tous les passagers sont malades cette nuit-là. Mais l’arrivée au matin dans l’archipel des San Blas efface tout ça, c’est un décor de carte postale : de petites îles avec sable blanc et palmiers, entourées d’une mer turquoise.

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Nous passons 4 jours dans ces îles, en passant successivement d’îles désertes à des îles habitées dont nous pouvons faire le tour à pied en quelques minutes, la rencontre avec la population Kuna a été très enrichissante. Ils ont conservé un mode de vie traditionnel, en communauté, avec un chef de village qui est désigné, à vie, comme tel parce qu’il a le plus étudié la tradition Kuna.

Hommes et femmes fabriquent des molas, pièces de tissus superposés et découpés pour composer des motifs géométriques ou motifs d’animaux, de végétation, puis brodées. Ils sont utilisés pour l’habillement féminin.

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Nous passons nos journées entre plage, visite des îles, snorkelling, navigation entre les îles. Roxane et Arthur, en fidèles moussaillons ont tenu la barre, ils ont ensuite participé à une chasse au trésor sur une île quasi-déserte, quelle ambiance pirate !

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Nous laissons nos co-équipiers italien et néerlandais sur une île, eux ne vont pas jusqu’en Colombie, nous terminerons donc le voyage à 4 passagers + 1 skipper.

Il nous faut maintenant partir pour Carthagène que nous atteindrons en 48h de navigation. Les nuits n’ont pas été de tout repos bien que nous ayons eu une météo favorable, il était également difficile de se déplacer et manger à la gîte. Des dauphins ont choisi d’accompagner le voilier quelques instants, moment magique.

Puis tout à coup quelqu’un crie « terre », nous approchons de la baie de Carthagène.

20 novembre 2013

Péninsule du Yucatan

Nous voici de retour au Mexique, entrée par le poste frontière proche de Chetumal pour aller visiter la péninsule du Yucatan. 3 états se partagent cette péninsule : Campeche, Yucatan et Quintana Roo.

Nous avons volontairement écarté de notre route les villégiatures de bord de mer trop bétonnées comme Cancun. Nous commençons par visiter le très beau site des ruines archéologiques de Chichen Itza. Suivant les conseils de notre guide touristique, nous y sommes de bonne heure, à l’ouverture, pour pouvoir profiter pleinement des monuments avant l’arrivée des autres touristes. C’était effectivement nécessaire car dès le milieu de matinée un nombre très conséquent de touristes envahit le site, nous sommes surpris car les sites archéologiques que nous avons visités jusqu’ici n’étaient pas aussi fréquentés. Nous ferons la visite avec un guide mexicain qui parle très bien français et 2 touristes français qui sont au Mexique pour 2 semaines. Le site est magnifique, la célèbre pyramide du Castillo est très bien restaurée sur 2 côtés, les architectes ont voulu laisser les 2 autres côtés moins bien restaurés ; le jeu de pelote est gigantesque, les échos sont impressionnants, ils sont dus à la forme des murs et permettaient aux mayas de s’entendre aisément d’un bout à l’autre du terrain. Ce jeu très apprécié des Mayas opposait 7 joueurs par équipe qui devaient envoyer une balle de bois sur l’anneau de l’équipe adverse.

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C’est à 6 que nous repartirons de Chichen Itza pour aller à Valladolid, nous déposons nos 2 amis français à la gare routière puis visitons la ville. Nous allons ensuite passer la nuit sur le parking d’un restaurant, à côté d’un cenote dans lequel nous nous baignerons le lendemain. Cela vient d’un mot maya signifiant puits sacré, c’est un puits naturel rempli d’eau douce au-dessus et d’eau de mer en dessous lorsqu’il communique avec l’océan via des conduits.

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Les hamacs du camping sont bien apréciés !

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Nous allons ensuite visiter le site des ruines de Tulum, qui ne sont pas très spectaculaires en elles-mêmes, mais elles ont l’avantage d’être situées juste en bord de mer, c’était d’ailleurs une cité Maya qui avait un rôle défensif. Nous en profitons pour prendre un bain de mer, mais là encore l’afflux des touristes nous fera fuir sur une autre plage de la ville bien plus tranquille.

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Notre route se poursuit vers la lagune de Bacalar, mais nous sommes en saison des pluies, le niveau de la lagune a monté, toutes les berges sont inondées, la baignade est impossible. Cet endroit était situé sur notre route pour nous rendre au Belize, nous franchissons donc la frontière.

 

Au Mexique nous avons gouté plusieurs spécialités culinaires, les plus appréciés et bon marché étant :

burritos, enchilladas, tacos, tamales (moreaux de viande, souvent du poulet, cuits au milieu d’une farine de maïs, le tout est cuit dans une feuille de bananier), pollo assado (poulet mariné cuit au barbecue) ; et de nombreux fruits exotiques succulents et des pâtisseries toutes aussi bonnes

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 29800 km depuis les USA

Dont 6600 km au Mexique

13 février 2013

Le choix du nom

Nous avons choisi de donner un nom à notre camping-car. Eh oui il va devenir un membre de la famille à part entière, cela méritait un petit baptême. Alors pour symboliser ce véhicule nous avons opté pour un rappel de la tortue : elle emporte sa maison lors de ses déplacements, elle ne va pas très vite et profite ainsi du paysage. Après diverses suggestions et vote familial il s’appelle désormais le TORTUCAR (association de tortue et camping-car).

Ce nom s’est tout de suite imposé comme nom du site et l’ajout de la mention « les 4 aux Amériques », c’est par clin d’œil à nos chers livres d’enfance du style « Club des 5 » ou « Les 6 compagnons », qui nous ont peut-être (qui sait ?) influencé et ont développé notre esprit aventurier. Enfin là je parle pour moi, car il y en a d’autres dans la famille qui, ne lisant pas beaucoup, n’ont peut-être jamais ouvert l’une de ces bibliothèque rose !

Le Tortucar s’est trouvé une mascotte qui fera partie du voyage.

 

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27 juin 2014

Argentine – Région Nord-Ouest et la route du vin

Finalement le Paso de Jama était bloqué au petit matin en raison d’une chute de neige en altitude, il nous a fallu attendre 1h30 pour que la route soit de nouveau ouverte. Heureusement que les policiers chiliens ont la bonne idée de laisser d’abord passer les véhicules légers (dont Tortucar fait partie) avant les poids lourds, ça évite de devoir doubler ces véhicules dans la longue côte et cela nous permet d’arriver à la frontière avant les bus et camions. Du coup le passage de frontière a été relativement rapide, les douaniers argentins n’effectuant pas une fouille aussi poussée que leurs collègues chiliens. Mais lorsque nous sortons, ce sont de grandes files d’attente qui se sont créées.

Nous arrivons en fin de journée à Purmamarca, et hop, un 3ème bivouac à notre endroit de prédilection, le long de la montagne aux 7 couleurs. Nous croisons successivement 3 camping-cars français dans la ville, nous les invitons à bivouaquer avec nous. C’est ainsi que nous nous retrouvons à prendre l’apéritif à 7 adultes dans Tortucar, nous avons envoyé les enfants dans un autre véhicule, ils sont ravis de ne pas nous avoir sur le dos !

Les Pepinous nous quittent mais, lancés dans nos discussions de voyageurs, nous jouons les prolongations une journée de plus avec Lionel et Nelly, leurs enfants Anna (5 ans) et Nils (2 ans).

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Nous prenons la route des vallées Calchaquies pour aller à Cafayate : nous passons par Cachi puis Molinos. Nous empruntons la route nationale n°40, bien qu’elle traverse le pays du nord au sud (elle aboutit en Terre de Feu) cette route n’est pas asphaltée à cet endroit, de plus certaines portions sont assez étroites. Mais comme il n’y a pas énormément de trafic, ce n’est pas un problème et l’on peut se ranger sur le côté. Par contre la poussière envahi le camping-car, elle est très fine et se faufile partout.

Le paysage nous réconforte, c’est splendide, à commencer par le Parc National Los Cardones qui est recouvert de cactus à perte de vue. Nous faisons deux beaux bivouacs en pleine nature, nous nous mettons à la mode argentine en faisant un bon barbecue, avec le bois ramassé dans les alentours. A Cachi, de grands poivriers égayent la place centrale, où les enfants se sont précipités vers les jeux. La petite église nous rappelle le Mexique. A Molinos, les vaches ont décidé de se baigner à côté de l’église. Ensuite, le long de la piste nous voyons les piments sécher au soleil et les grosses perruches ou perroquets (c'est comme vous voulez !) se dorer au soleil sur les fils électriques.

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A l’approche de Cafayate, le paysage change. Ce sont de grandes exploitations de vignes qui recouvrent la terre. Pourrait-on se croire en France ? Bah non, il y a des cactus candélabres au milieu des vignes ! Nous en profitons donc pour goûter aux vins de la région, il y a des cépages inconnus ou presque en France : le torrontès (un vin blanc) et le malbec (un vin rouge). Et un bon vin accompagnant toujours du fromage, nous visitons donc la fabrique de fromage de chèvres. Les premières chèvres de l’élevage ont été importées de Suisse. Elles sont belles avec leur barbichette blanche.

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Nous visitons les ruines de Quilmes, immense citée construite en étages sur la montagne, il y a plus de 1000 ans par la dynastie Quilmes.

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Nous reprenons la route direction de Salta en empruntant cette fois-ci la route n°68 qui passe par la Quebrada de las Conchas. Quel paysage magnifique, les montagnes rouges et parfois brique ont été sculptées par l’eau et le vent, elles ont des formes étonnantes, comme au lieu « Los Castillos » où elles ressemblent à un château fort. A Tres Cruces nous avons une vue magnifique sur la vallée du rio Las Conchas. Le plus étonnant est le lieu El anfiteatro, où l’on entre dans la montagne par une faille, nous nous retrouvons dans un espace circulaire entouré de hautes parois de roche rouge, ayant une bonne résonnance.

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Puis nous prenons la route n°51 en direction de San Antonio de los Cobres, elle passe par la Quebrada del Toro. Nous longeons la voie de chemin de fer touristique « el tren a las Nubes » qui traverse un grand nombre de ponts et viaducs, au milieu de paysages colorés.

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Bref nous avons fait plusieurs boucles autour de Salta, afin de profiter des paysages magnifiques de la région.

Dans cette ville, nous allons faire des courses en supermarché, sans le vouloir, juste au moment où l’Argentine dispute un match de la coupe du monde de foot. Du coup les allées sont vides, les employés sont rivés devant les écrans de télévision et nous suivons le match au son de leurs cris.

 

29 janvier 2013

Le contexte du projet

Le projet

 

Envie de voyages hors du commun, envie de découvrir des paysages et cultures différentes et de les partager avec les enfants, envie de vivre une expérience enrichissante, le rêve qui paraissait inaccessible, devient au fur et à mesure de la lecture des témoignages d’autres voyageurs beaucoup plus réalisable.

Mais ce n’est qu’une expérience, ce n’est pas un désir de s’installer durablement dans un autre style de vie, c’est pourquoi ce ne sera pas un tour du monde durant plusieurs années.

Le choix se porte sur un tour des Amériques (Amérique du Nord, Amérique Centrale, Amérique du Sud) en commençant par l’Amérique du Nord, de façon à aller crescendo dans le dépaysement.

Il faut pour cela demander un congé sabbatique, complété de jours de congés et congés stockés sur un compte épargne-temps.

Et l’école se poursuivra, pas question de manquer une seule journée !

Les enfants auront droit à des cours particuliers avec pour support les cours du CNED.

 

Aucun problème pour la vie en camping-car car nous avions déjà testé, certes de façon courte, ce mode de vie.

Nous avions loué un camping-car pour 15 jours de congés d’été, puis nous avons eu une caravane avec laquelle nous avions passé plusieurs séjours de vacances.

L’annonce de ce projet en a étonné plus d’un mais les messages chaleureux et l’enthousiasme rencontrés nous ont conforté dans notre choix.

 

Un tel voyage ne s’improvise pas surtout lorsque des enfants sont concernés, nous avons bien pesé notre décision et avons commencé à nous renseigner relativement tôt.

 

 

 

Les participants

 

Aimant les défis, dotés d’une volonté et d’une énergie importante pour mener ce projet

Voici les participants de ce périple, classés du plus âgé au plus jeune :

François

C’est le bricoleur du voyage. Il remplira les fonctions suivantes :

-        Mécanicien

-        Réparateur en tous genres (plombier, électricien, chauffagiste,…)

-        Instituteur

-        Photographe-reporter

-        Conducteur principal

Au préalable, pendant la phase de préparation, il remplit également les rôles suivants :

-        Concepteur et réalisateur d’aménagements intérieurs/extérieurs

 

Estelle

Elle s'occupe de l'organisation et remplira les fonctions suivantes :

-        Chargée des contacts administratifs

-        Contrôleur de gestion (suivi du budget)

-        Interprète (si nécessaire)

-        Institutrice

-        Conductrice secondaire

-        Conceptrice et rédactrice en chef de ce site

 

Au préalable, pendant la phase de préparation, elle remplit également les rôles suivants :

-        Chef de projet (phase de pré-étude, élaboration du budget,…)

-        Secrétaire pour les démarches administratives

-        Couturière pour les équipements ajoutés

  

Roxane

Apeurée de laisser ses copines pendant plus d’un an, elle est finalement heureuse de découvrir de nouveaux paysages, surtout de monter dans la couronne de la statue de la Liberté et aller au vrai parc de Mickey (DisneyWorld en Floride). Ah ces enfants, quelle culture !

Ce qui rattrape le tout, elle trouve que c’est bien de poursuivre son apprentissage de l’anglais et qu’apprendre l’espagnol sera intéressant.

Elle sera ravie de pouvoir rapporter des souvenirs aux copines.

Elle suivra son CM1 durant le voyage. Elle remplira les fonctions suivantes :

- élève très attentionnée des cours prodigués par ses nouveaux instituteurs

- chargée des contacts avec les enfants rencontrés au cours du voyage

  

Arthur

C’est encore difficile d’exprimer ses émotions à 6 ans. Nous avons tout de même pu voir qu’il est emballé par ce projet, il est heureux de faire un voyage si original avec ses parents et sa grande sœur. Il rêve de découvrir des animaux exceptionnels, surtout les ours.

Maintenant qu’il sait lire, il suivra son CE1 durant le voyage. Il remplira donc au moins la fonction suivante :

- élève assidu

Mais également :

- clown de la famille

 

27 avril 2013

Liens utiles

La liste des adresses utiles s'enrichit au fur et à mesure du voyage.

 

Voyageurs qui nous ont inspiré, dont le périple est terminé

La binetaventure                       http://labinetaventure.canalblog.com/

Caracolhome                            http://www.caracolhome.fr/site/

Les Pailles                               http://laterreentrelespailles.blogspot.fr/

 

 

Voyageurs de langue française que nous avons rencontrés :

Toul’Américain                                                                    http://toul-American.blogspot.com

La famille Coquille                                                               http://famillecoquille.blogspot.com

De jeunes français vivant à Montréal                                  http://www.courrirlemonde.blogspot.com

Une famille d'Andorre partie pour un tour du monde          http://www.cabrania.com

Les courageux cyclistes                                                      http://www.notre-monde-a-velos.com

Des québécois qui ont voyagé avant nous                         http://travese1.blogspot.com

Les 5M, aux Amériques pour la 2ème fois                          http://www.les5m.elidam.fr/

Des québecois en 4x4                                                         http://roadtriiippp.com

Une famille française qui fait la route du sud au nord         http://jusquau-bout-de-nos-reves.over-blog.fr/

Une famille suisse partie pour un tour du monde de 2 ans http://www.surlescheminsdumonde.com

Des français de Tahiti autour du monde en sac à dos        http://ecoledenoe.blogspot.com/

Mado et Jean-Paul à bord de la bougeotte                         www.bougeottissime.com            

Un couple franco-suisse sur les routes depuis 18 ans        http://lagrandemigration.blogspot.com/

Une famille en Amérique du Sud puis en Asie                    http://majulialie.com/

Une famille en camping-car américain                                http://vlaemstructibles.wordpress.com/

2 parents, 2 enfants en Amérique du Sud                           http://lnbouvier.wordpress.com/

Une famille autour du monde                                              http://duglobeaublog.com/

De jeunes retraités en vadrouille en Amérique du Sud       https://sites.google.com/site/lamsudaveclespepinou

Famille en Amérique du Sud et peut-être plus                    http://www.megustamuchoestepais.com/

Des québécois en Amérique du Sud durant 6 mois            http://etsictcalavie.blogsite.org:8081/Bienvenue.html 

Un couple en 4x4                                                                http://bluezwan.blogspot.com

Un jeune couple autour du monde                                      http://www.biketsworldtour.com

Une famille rencontrée au début de son périple                 http://8moissanscartable.pagesperso-orange.fr/index.html

 

Voyageurs de langue autre que le français, que nous avons rencontrés :

Une famille suisse                                                               http://marinafelder.blogspot.com

Une couple d’allemands avec un projet autour de l’art       http://www.panamericanarte.com

 

 

Voyageurs qui nous suivent sur la route

AlaskaPatagonie                                   http://doetdam-alaskapatagonie.eklablog.fr/

 

Magasin équipement camping-car

CLC Orléans                            http://www.clc-loisirs.com/

 

Mon blog de couture

Les créas de la coccitelle       http://estcocci.canalblog.com/

 

 

20 avril 2013

Equipons-nous davantage

Equipement complémentaire

Voici en vrac une liste du matériel acheté pour l’occasion :

 -        des plaques de désensablement:

-        des chaînes à neige (utiles aussi pour se sortir de la boue)

-        un cric

-        une sangle pour pouvoir tirer le véhicule enlisé

-        2 cales pour mettre à niveau le camping-car

-        4 rails + bloc pour fixer les vélos sur le coffre

-        une toile de protection vélo

-        une barre de sécurité pour empêcher les effractions via les portes véhicule

-        un coffre de toit

-        des barres de toit pour fixation coffre

-        des cables de démarrage

-        un aspirateur 12V

-        un coffre-fort

-        un barbecue pliable

-        un détecteur de gaz (sopo, monox de carb, butane, propane)

-        un tuyau d'eau plat

-        un filtre Katadyn (pour filtrer l’eau à la sortie du robinet)

-        des raccords de gaz internationaux

-        ventilateur oscillant 12V

-        une sonde hygro-thermomètre

-        un GPS Garmin avec carte Amérique du Nord et Amérique du Sud

-        un transformateur 110V-220V

-        une pelle US

-        une hachette

-        une moustiquaire porte d’entrée

-        des filets positionnés dans les chambres des enfants pour y stocker livres, jouets

-        un autoradio avec prise USB et carte SD

-        un ordinateur portable (pour pouvoir garder le contact avec la famille, mettre à jour ce site et pouvoir dialoguer avec les copains/copines des enfants)

-        2 talkies-walkies étanches

-        un amplificateur d’antenne WIFI

-        des sacs à dos pour petits et grands

Nous avions déjà :

-        appareils photo

-        jumelles

-        table et chaises de camping

-        vaisselle de camping

 

25 avril 2013

Administrativement vôtre

Peut-être la partie la moins réjouissante de cette phase de préparation, mais oh combien nécessaire. On y trouve diverses actions, regroupées dans cette partie « administrative » même si ce n’est pas toujours lié à l’administration.

 

Les démarches ont pu être entreprises grâce aux conseils des autres voyageurs, sans eux cette partie aurait été bien plus compliquée et longue.

 

Dans un total désordre, il a fallu :

-        Faire une demande de congés sabbatique

-        Faire les passeports biométriques

-        Faire les demandes ESTA pour les Etats-Unis

-        Faire les permis de conduire internationaux

-        Cadrer la scolarité : voir le CNED, directeur d’école, instituteurs

-        Trouver une compagnie qui transporte le camping-car par delà l’océan : comme la plupart des voyageurs camping-cariste transatlantique, nous faisons appel à la compagnie Seabridge. Le camping-car partira d’Anvers pour arriver à Baltimore.

-        Trouver une assurance véhicule : une assurance qui couvre Etats-Unis + Canada, ensuite il faudra trouver une autre assurance pour chaque pays traversé, certaines sont disponibles aux postes frontières

-        Trouver une assurance santé/rapatriement

-        Vérifier l’assurance maison

-        Vérifier les assurances véhicules : notre bonus continue à être garanti durant 2 ans même si plus aucun véhicule n’est assuré en France

-        S’assurer auprès de la Sécurité Sociale qu’elle prend en charge les frais à l’étranger. Même les personnes aux guichets ne connaissent pas les règles de la sécurité sociale, bien souvent j'en savais plus qu'eux et je devais alors les convaincre qu'ils devaient vérifier leurs textes ! Alors pour éclaircir la situation, la sécurité sociale couvre les dépenses durant 1 an, en limitant les remboursemets à 33% des sommes versées, et le rembousement par la Sécurité Sociale se fait uniquement au retour en France, donc il faut avancer toutes les dépenses qui peuvent s'avérer élevées.

-        S’assurer auprès de la mutuelle qu’elle prend en charge les frais à l’étranger (durant la période salariée)

-        Faire la déclaration auprès de la CAF

-        Changer de banque pour ouvrir un compte international chez HSBC, avec cartes Gold

-        Faires les différents vaccins et rappels. Le vaccin de le fièvre jaune est fait à l'hôpital.

-        Faire les visites médicales de contrôle chez les spécialistes « courants » avant le départ

-        Faire (avec le médecin) une liste des médicaments à emporter, les acheter

 

Vous suivez toujours ? Alors on continue :

 

-        Réserver les billets d’avion

-        Réserver un appartement à New York

-        Réserver une voiture de location pour faire le trajet Jersey City-Baltimore

-        Faire une fiche-pays pour chacun des pays traversé avec des infos pratiques, et entre autre les coordonnées à jour des ambassades et consulats, les risques sanitaires (merci Dilou)

-        Acheter une méthode d’approfondissement d’anglais pour les adultes, livres d’apprentissage pour les enfants + méthode d’apprentissage de l’espagnol

-        Créer un blog

-        Résilier les abonnements téléphone portable

-        Scanner les documents importants et se les envoyer par mail pour pouvoir les retrouver facilement partout dans le monde, même si on se fait voler ses papiers.

-        Arrêter les prélèvements divers (cartes de paiement de magasin, …)

-        Modifier les abonnements pour la maison eau, électricité, internet, téléphone

-        Faire les procurations adéquates auprès des bons organismes pour la famille qui reste à surveiller et s’occuper de nos petites affaires françaises (merci à eux)

-        Effectuer les démarches nécessaires pour que les déclarations/charges françaises restantes puissentêtre gérées par internet (banque en ligne, impots, ...)

-        Vendre les voitures utilisées en France. Nous avons préféré les vendre car garder des voitures qui ne roulent pas nous paraissait inadéquat

-        Trouver des cadeaux à distribuer au cours de notre voyage aux personnes que nous souhaitons remercier de leur aide éventuelle : ils ont tous fans de Paris, nous emportons donc des cartes postales de Paris, des petites Tour Eiffel (vous savez, les cadeaux pour touristes !!)

-        Acheter (euh non c’est le Père Noël qui l’a apporté !) un ordinateur portable, le configurer, mettre à niveaux, installer les logiciels, les tester

-        Préparer le budget et suivre les dépenses engagées durant cette phase de préparation (voir rubrique équipements ajoutés)

-        Faire des listes : pour suivre toutes ces actions, lister l’équipement du camping-car à compléter, lister le matériel à emporter,…

 

C’est tout ? Bah ce n’était pas si compliqué alors !

Je vous rassure (ou pas), pour une ligne qui apparait ici, il faut bien souvent enchainer plusieurs actions, et comme rien ne se passe tout seul, faire plusieurs relances entre chacune d’elles.

 

6 janvier 2014

Vie à bord

Nous avons eu beaucoup de questions nous demandant comment nous vivions. Difficile de répondre à cela via un blog, car tous les jours sont différents, ils sont liés à l’endroit où nous sommes et les activités que nous faisons, donc ce sont plutôt des situations qui se vivent au jour le jour. Nous allons néanmoins essayer de répondre à quelques-unes de ces questions.

Côté organisation, nous avons appris et appris aux enfants à (c’est un combat quotidien) :

-       faire attention à notre consommation d’eau : se laver les mains sans laisser le robinet couler, faire la vaisselle avec peu d’eau, on prend en moyenne une douche tous les 2 jours, sauf quand on est dans un endroit où on peut avoir de l’eau facilement, lorsqu’on est dans un camping par exemple

-       faire attention à ne pas trop tâcher, lorsqu’on mange sur les banquettes il faut s’approcher de la table pour que tout ne tombe pas sur les banquettes ni par terre (n’est-ce pas ??)

-       ranger chaque chose à sa place, car quand on roule, si ce n’est pas bien rangé, avec les secousses, les objets tombent, se baladent

-       faire les vérifications que tout est en ordre avant de rouler : plus de lanterneaux ouverts, le frigo est bloqué, les placards sont bien fermés, la porte de la salle de bain est fermée à clé

Côté intendance, il nous faut,

-       environ tous les 4 jours faire le plein d’eau (au camping, aux stations-services, on a fait une fois chez les pompiers)

-       faire remplir les bouteilles de gaz : nous avons 2 bouteilles, lorsqu’une est vide on cherche tout de suite une usine pour la remplir avant de vider la seconde. C’est parfois assez compliqué. Une bouteille (ce sont des bouteilles américaines, hélas plus petites que les bouteilles européennes) nous dure entre 15 jours et 3 semaines.

-       faire la lessive, il faut trouver une laverie, en moyenne tous les 15 jours, alors à chaque fois c’est au moins 10kg de linge. C’était impeccable aux USA et Canada, depuis le Mexique il n’y a plus de laverie automatique, dans les laveries on donne son linge et on le récupère lavé, séché et plié bien souvent le lendemain, alors c’est plus compliqué pour l’organisation (il faut rester 2 jours au même endroit) et pour laver les draps. Et nous ne sommes pas toujours satisfaits du résultat, mais il faut faire avec !

-       faire le plein de carburant du camping-car, ça c’est facile car il y a pas mal de stations-services mais on remplit avant de vider totalement le réservoir, on ne sait jamais si on ne trouve pas de station plus loin

-       préparer les mises à jour du blog sur un fichier Word, sélectionner les photos, les passer à la moulinette pour réduire la taille, puis trouver une connexion internet avec un débit suffisant pour charger les photos, précisons que c’est beaucoup de travail et que ce n’est pas toujours évident d’avoir la connexion adéquate

-       faire les courses de nourriture et d’eau, on ne boit que de l’eau en bouteille, ça revient très souvent, environ tous les 3 à 4 jours maximum. Ou si nous savons que nous allons rester quelques temps le long d’une plage par exemple, on fait un gros plein de courses .en prévision. Depuis le Mexique, on trouve facilement des fruits et légumes sur le bord des routes.

Organisation d’une journée (depuis que nous sommes au Mexique, car avant les horaires étaient différents, liés au fait que le soleil brillait plus longtemps) :

-       réveil à 7h (il fait jour à cette heure là), petit déjeuner, toilette &co

-       école à 8h, nous faisons une leçon par jour, c’est calibré pour que l’école dure 2 heures, c’est souvent plus pour des raisons de lenteur, due à un défaut de concentration…on taira le nom par respect. C’est la partie la moins drôle du voyage, source de tensions certains jours. Il y a 2 jours de repos par semaine, ce ne sont pas les samedis et dimanche mais des jours fluctuants dans la semaine en fonction de nos visites. Car pour certaines visites ou activités il faut être sur place de bonne heure, dans ce cas il n’y a pas d’école.

-       puis si l’école se termine à l’heure, si nous sommes déjà proche du lieu que nous voulons visiter, nous faisons la visite ou alors activité plage…suivant où nous sommes. D’autres fois nous roulons pour avancer dans notre parcours, d’autres fois nous recherchons un commerce, une laverie, une usine de gaz,… Ou nous faisons du ménage (il faut savoir que la poussière s’installe partout, surtout quand on roule sur des pistes), ou de menues réparations ou entretien du camping-car

-       déjeuner soit au camping-car, soit dans des gargottes (appelées comida, comedor ou soda au Costa Rica), suivant le pays et le lieu où nous nous trouvons

-       l’après-midi c’est comme avant le déjeuner : visite ou activité ou route, et/ou l’un des points d’intendance à effectuer, ou jeu extérieur

-       depuis notre entrée au Mexique la nuit tombe vers 17h30, si nous avons roulé la journée il faut avoir trouver notre lieu de stationnement sécurisé pour la nuit avant 17h, des fois on essaie plusieurs options, on cherche mais le plus souvent ça se passe bien car dès le matin on sait à peu près ce qu’on va faire. Il n’y a qu’une fois au Mexique où on s’est laissé surprendre par la nuit, on n’avait pas trouvé d’endroit sécurisé le long de la route, on a fini par trouver vers 20h, on n’était pas fier.

-       en attendant le dîner c’est soit jeu de société, soit jeu DS, soit lecture, soit rédaction des cahiers de voyages, soit dessin, préparation des mises à jour blog,…discussion et planification précise du lendemain et/ou plus vague des jours suivants, mais définition de l’itinéraire. On laisse tout de même place aux modifications de dernière minute si on nous fait part d’un endroit très intéressant à visiter

-       dîner au camping-car, jamais à l’extérieur car on reste dans un endroit sécurisé pour la nuit

-       coucher des enfants vers 20h30 (eh oui ce sont des dormeurs nos enfants, ils ont besoin d’une bonne nuit sinon ce sont jérémiades et compagnie), mais quand il fait trop chaud ils ont du mal à s’endormir si tôt

On peut dire que nous avons vraiment notre rythme maintenant, au début c’était différent, on faisait des journées plus longues car l’ensoleillement nous le permettait, et il n’y avait pas d’école en juillet et août. Maintenant quand on roule les enfants savent s’occuper tous seuls, ils ont appris à vivre en voyage.

 

Les fous rires sont plus souvent liés à des expressions, des attitudes et donc on les a un peu oubliés. Mais nous avons la chance d’avoir avec nous un petit clown (Arthur) qui nous fait rire volontairement…ou non, et d’avoir une grande (Roxane) qui rit facilement.

A noter tout de même quelques bons souvenirs de franche rigolade :

-       Au Quebec, sur le parking d’un supermarché, un homme qui s’occupait des caddies nous parlait, on ne comprenait rien à ce qu’il disait tellement il avait un accent à coucher dehors, mais impossible de lui dire qu’on ne comprenait rien, il était censé parler français ! sauf qu’un autre québéquois arrive dans la conversation, il ne le comprenait pas non plus ! MdR

-       A Universal Studio, à l’attraction E.T., avant d’entrer dans la salle on doit donner son prénom à un employé, mais dans l’attraction on n’a pas bien vu à quoi servait ce prénom. Alors la 2ème fois où nous avons fait cette attraction, nous avons déguisé nos prénoms avec des prénoms très américains pour rigoler. Il y avait Rosy, Jennifer, Tom and Jerry

-       Au Quebec, en Gaspésie, on a stationné pour une nuit sur un bout terrain en terre, le long de la route, à l’entrée d’une forêt. C’était un endroit désert, très tranquille, tout à fait ce que nous cherchions, il y avait tout de même des habitations à quelques kilomètres de là. On s’endort, tout va bien. Nous sommes réveillés à 5h30 du matin par le bruit particulier et reconnaissable des radars de recul de camions, cela ne nous gêne pas plus que ça sauf qu’on en entend pas mal de ces radars de recul. Alors on se décide à jeter un coup d’œil à la fenêtre, et là on s’aperçoit qu’on n’est plus tout seuls, le petit Tortucar est entouré d’au moins une quarantaine de gros trucks, des camions-bennes qui chargent du sable dans les carrières, ils sont en train de faire des manœuvres à tour de rôle pour se garer de façon bien alignée. Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne peut plus bouger le camping-car. Ah il était beau notre coin tranquille ! On ne va pas sortir en pyjama la tête défraichie ! Alors on décide d’attendre que quelqu’un vienne taper à la porte pour nous demander de partir, mais personne ne viendra, les camions repartirons les uns à la suite des autres comme ils étaient venus. On suppose que les chauffeurs venaient là pour prendre le café matinal ou recevoir les instructions de la journée de travail. Dommage, on aurait bien fait une photo car Tortucar faisait tout petit à côté de ces gros trucks américains.

Il y a aussi les moments de tension, bah oui comme dans la vraie vie tout n’est pas toujours rose, la promiscuité ne permet pas de s’isoler dans ces moments-là, il faut prendre sur soi et aller de l’avant.

 

Nos journées sont bien remplies, nous voyons beaucoup de choses intéressantes, faisons des rencontres sympa, quand nous regardons en arrière nous nous rendons compte que nous avons fait énormément de choses que nous n’avions jamais fait dans notre vie antérieure, alors que nous ne sommes pas encore à la moitié du voyage. Nous aimons notre voyage et savourons la chance que nous avons de pouvoir le réaliser. Les enfants aussi adhèrent (heureusement, sinon ce serait compliqué !).

28 août 2014

Le Bilan

L’heure est au bilan, notre périple s’achève. Nous avons passé un peu moins de 15 mois sur le continent américain.

 

Tout d’abord, tordons le cou à des idées reçues, c’était un périple, pas des vacances et la différence est notable. C’est ce que nous avons découvert justement dans ce voyage, nous n’avons pas un moment de libre. C’est aussi parce que nous avions un itinéraire ambitieux pour 15 mois.

Nous changions quasiment tous les jours de décor, super, c’est ce que nous cherchions, mais cela a aussi des inconvénients, nous n’avons pas de point de repère. Et donc des actions de la vie courante qui sont simples quand on est chez soi, s’avèrent plus complexes en voyage, dans des pays où les démarches ne sont pas aussi simples que chez nous.

Il faut sans arrêt chercher quelque chose :

-          chercher du carburant (ça c’est assez simple), il suffit de ne pas attendre que le réservoir soit vide pour le faire, car dans certains lieux, les stations-services sont très espacées

-          chercher un supermarché pour faire les courses, suivant les pays ça peut s’évérer compliqué

-          chercher à remplir les bouteilles de gaz. Alors là c’est la galère, il n’y a pas beaucoup d’usines qui acceptent de les remplir, ce n’est pas aussi simple qu’en France quand on apporte la bouteille et qu’on en reprend une, nous avons des bouteilles qui traversent les pays, et bien entendu chaque pays a sa catégorie de bouteille et chaque usine sa couleur de bouteille, alors notre seule solution est de les faire remplir, il faut trouver l’usine qui accepte de le faire, se trouver dans le bon créneau horaire

-          chercher une laverie, dans certains pays c’est très difficile, dans d’autre plus courant mais les délais pour récupérer son linge sont parfois long. Eh oui, à part au Canada ou aux USA où les laveries fonctionnent comme chez nous, chacun s’occupe de sa machine, dans les autre pays c’est plutôt à la mode pressing, on laisse son linge et on revient le chercher à une heure convenue. Une fois en Colombie, il a fallu attendre 3 jours pour récupérer notre linge, c’est bien trop long pour nous qui ne restons pas aussi longtemps dans une même ville, car nous préférons les bivouacs sauvages

-          chercher un bivouac sécurisé pour la nuit, ça c’est quasiment tous les jours qu’il faut chercher. Heureusement que d’autres voyageurs donnent leurs bons plans, ça aide.

-          chercher un endroit permettant de faire le plein d’eau. Bien souvent dans des stations-services, mais certaines ne proposent pas d’eau alors il faut chercher ailleurs, et quand nous restons plusieurs jours à un même endroit, il faut réapprovisionner en eau même si nous ne faisons pas le plein de carburant. Le plus galère était au Pérou, le long du Pacifique, la zone étant désertique les stations-service n’ont soit pas d’eau soit le débit est extrêmement lent ce qu’il fait qu’il faut au moins une heure pour faire un plein.

Et d’autres tâches qui fort heureusement reviennent moins souvent :

-          chercher un magasin de chaussures, chercher un garage pour faire l’entretien du camping-car, chercher la poste dans la ville, chercher où l’on peut acheter telle ou telle chose occasionnelle (pneus, clé USB, appareil photo, jouets de Noël et d’anniversaire, huile de coco pour se protéger des moustiques : il a fallu au moins 50 pharmacies pour réussir à en trouver),…

 

Nous avons parcouru environ 55 000km, finalement ce n’est qu’environ 20% de plus que ce que nous aurions fait en une année en France (nous habitons à la campagne, il n’y a pas de transports en commun), notre consommation-carbone n’est donc pas si importante que nous aurions pu le croire.

 

Nous avons eu la chance d’être en bonne santé pour pouvoir partir, et nous le sommes restés.

 

Notre bonne étoile nous a protégés. Pourtant c’était mal parti, nous avons failli ne pas quitter la France. Eh oui, nous avons eu la mauvaise surprise, à l’aéroport de Paris, de tomber sur un agent des douanes américaines qui ne voulait pas nous laisser embarquer si nous n’avions pas de billet retour. S’en est suivie une course contre la montre pour acheter des billets retour … qui ne nous servaient à rien, mais que nous nous sommes fait rembourser ultérieurement (moins une franchise).

 

Nous avons craint par deux fois de gros ennuis mécaniques, mais une fois que nous avons pu trouver un professionnel compétent qui a su identifier le problème, nous nous en somme tirés à peu de frais et peu de délai. Tortucar ne nous a jamais trahi et a parfois été héroïque sur certaines pistes.

 

Nous avons fait de belles rencontres, avec les locaux, des vacanciers et d’autres voyageurs (nous pensons fort aux Toul’américan et aux 5M), elles restent dans notre mémoire. Nous nous sommes enrichis de tous ces échanges.

Nous avons pris connaissance d’autres coutumes, d’autres croyances, d’autres façons de vivre.

Nous avons vu des paysages magnifiques, extraordinaires, à couper le souffle.

Nous avons croisé sur notre chemin des animaux que nous n’avions jamais vus, le top est de les observer dans leur élément naturel.

Bien sûr nous avons une préférence pour les bivouacs en pleine nature, mais dans certains lieux nous avons privilégié la sécurité.

 

On nous demande souvent quel a été notre pays préféré. C’est difficile de répondre à cette question, chaque pays ayant ses particularités, il est délicat de comparer. Mais voici tout de même nos coups de cœur :

-          l’Ouest des Etats-Unis pour la beauté de la nature dans les grands parcs

-          le Mexique pour ses villes coloniales, les cités précolombiennes et la chaleur de ses habitants

-          le Guatemala pour sa conservation des coutumes ancestrales

-          la Colombie pour l’accueil en or de ses habitants

-          les îles Galapagos en Equateur pour la beauté de la faune

-          le Pérou pour ses sites précolombiens et incas

-          la Bolivie pour ses paysages sublimes (salar d’Uyuni et Sud Lipez) et la conservation des coutumes indiennes

-          l’Uruguay pour l’accueil chaleureux de ses habitants

 

Nous sommes fiers d’avoir vécu ce périple tous les 4 ensemble.

Il faut beaucoup de détermination, pas mal de préparation, et le jeu en vaut la chandelle.

 

Les rêves sont faits pour être vécus, il faut s’en donner les moyens. Quand la volonté est là, les difficultés s’aplanissent.

 

Merci à la famille restée en France, particulièrement ceux qui ont acceptés d’endosser des tâches supplémentaires comme gérer notre patrimoine et nos courriers. Merci de nous avoir laissé partir et de nous avoir encouragés.

Merci à tous ceux qui nous ont suivi via ce blog, les commentaires que nous lisions avec avidité nous faisaient extrêmement plaisir.

 

Si nous avions été ne serait-ce que 15 ans en arrière, nous n’aurions peut-être pas pu faire ce voyage. Grâce au retour d’expérience d’autres voyageurs, nous avons bénéficié d’informations précieuses. Et grâce à l’évolution de la technologie, les échanges avec la famille et les amis sont possibles.

Avec internet, la vie se simplifie. Certains organismes proposent des services qui nous facilitent la tâche. A titre d’exemple, nous avons pu faire notre déclaration d’impôts depuis la Bolivie, c’est beau le progrès ! D’autres organismes ont encore des progrès à faire dans cette voie.

 

Nous avons tout de même quelques regrets, celui de ne pas avoir pu prendre plus de temps à des endroits où nous sentions bien, celui de ne pas avoir eu le temps ni la saison optimale pour descendre plus sud, et surtout de ne pas avoir vu le glacier Perito Moreno.

 

 

Comme tout bilan s’accompagne de données chiffrées, les voici en pagaille :

Environ 15 mois de voyage, c’est :

18 pays différents visités (si on compte notre toute petite entrée au Paraguay à Ciudad del Este)

25 passages de frontière

7 cargo/ferry/bac empruntés par le camping-car (cela comprend la traversée de l’Océan Atlantique à l’aller et au retour, ainsi que la traversée de Panama en Colombie)

 

1350 repas à gérer

   dont 133 restaurants/comedor fréquentés

 

15 paires de chaussures usées, élimées

8 capitales visitées

142 lieux payants visités

31 laveries fréquentées

2 crevaisons

4 fois tanqués (2 fois dans le sable au Costa-Rica, 2 fois dans la boue en Argentine)

1 vélo abandonné

 

37 couples ou familles de voyageurs rencontrés, dont certains plusieurs fois

des milliers d’animaux observés, certains en cage mais la majorité dans leur élément naturel

313 bivouacs sauvages ou en station-service

90 bivouacs en camping ou équivalent (dans la cour d’un hôtel par exemple, pour les lieux qui ne possèdent pas de camping)

35 nuits d’hôtel ou appartement (utilisé uniquement lorsque nous n’avions pas notre camping-car, au départ en attendant son arrivée sur le sol américain, au Panama et en Colombie lors de sa traversée, à la fin du voyage lorsqu’il était déjà déposé au port, 1 nuit pour la visite du Machu Picchu)

10 nuits en bateau (pour le passage de Panama en Colombie et lors de notre croisière aux îles Galapagos en Equateur)

2 nuits en avion

2 contrôles de policiers véreux (nous nous en sommes bien sortis à chaque fois)

 

Moyens de transport utilisés durant tout ce périple : camping-car, avion, voiture, métro, bus, trolley-bus, vélo, ferry, voilier, tracteur

3 juin 2013

départ

Après bien des péripéties pour l'embarquement que je relaterai plus tard, nous avons foulé le sol américain !

Le voyage en avion s'est très bien passé, les enfants ont été sages même s'il n'ont pas dormi (l'excitation de prendre l'avion pour la première fois, ajoutée à l'excitation du "grand voyage" les a tenus éveillé, ainsi que les différents dessins animés diffusés). Par contre dès que nous avons atterri ils voulaient dormir (c'est un peu normal il était 3h30 heure française, mais 21h30 à New York), il fallait encore récupérer les bagages, se glisser dans la file d'attente pour pouvoir prendre un taxi qui nous a emmené à notre appartement à Jersey City : arrivée à 23h30 heure locale soit 5h30 heure française. La traversée de New York en taxi de nuit était très sympathique.

1 juillet 2013

parcours prévisionnel

Il serait temps de l'afficher, voici la carte prévisonnelle de notre parcours, au moins pour l'Amérique du Nord et Centrale. Nous ferons un bilan à la fin pour vérifier si cela a collé à la réalité.

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28 novembre 2013

Parcours jusqu'à la sortie du Mexique

Une petite mise à jour du parcours réalisé jusqu'à notre sortie de la péninsule du Yucatan au Mexique :

 

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5 septembre 2013

parcours USA-Canada

Parce que c'est mieux en images, voici en violet le parcours déjà réalisé :

 carte amerique trajet-1

 

15 mai 2013

Un camping-car qui se décore

Il a revêtu ses habits de voyage, regardez comme il est beau :

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Avec des drapeaux français pour ne pas être pris pour des "ricains", c'est pour pouvoir mieux traverser l'Amérique Centrale et Sud :

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9 septembre 2014

totalité du périple

Voici la carte de notre parcours global sur le continent américain, en 15 mois.

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8 mai 2014

Carte du parcours

Voici une mise à jour de notre parcours jusqu'à la fin de notre viviste du Pérou.

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