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TORTUCAR ou les 4 aux Amériques
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22 août 2013

Yellowstone et Grand Teton

Nous avons débuté la visite des grands parcs par celui qui fut le 1er parc national, créé en 1872, Yellowstone, avec ses geysers, fumerolles, sources d’eau chaude et bassins de boues bouillonnantes, tout cela au milieu de forêts de pins des montagnes Rocheuses. En fait Yellowstone est un grand volcan où la nature a réussi à s’acclimater et pousser (superficie équivalente à celle de la Corse). Nous oscillerons à des altitudes variant de 2000 à 2600m, les journées sont très chaudes et les soirées un peu plus fraiches étant donné l’altitude.

Que de paysages qui peuvent sembler irréels, voici les principaux :

Les terraces de Mammoth Hot Spring :

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Le canyon aux roches jaunes de la rivière Yellowstone, c’est ce qui donne son nom au parc : 

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Les fumerolles de Norris Geyser, on se croit sur la lune tellement il y a de cratères :

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Grand Prismatic Spring et sa multitude de couleurs, non les photos ne sont pas truquées, ce sont bien les vraies couleurs : 

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Et la faune n’est pas en reste, les animaux vivent en liberté sans se préoccuper des visiteurs. Nous avons ainsi croisé, pour ne citer que les principaux, beaucoup de bisons, individus seuls ou en troupeaux, des wapitis, des antilopes, des écureuils, des chipmunk.

 

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Ce qui a ravi petits et grands, c’est que nous n’étions pas seuls pour parcourir cet immense parc : nous avons retrouvé les Toul'american, nous nous étions fixé rendez-vous, nous avons réussi à faire coïncider les agendas. Nous sommes heureux de nous retrouver, l’entrevue au Canada ayant été brève. Les enfants jouent ensemble, les parents discutent voyage et expérience, les soirées au coin du feu sont animées. Quel plaisir de pouvoir faire des barbecues.

Du coup nous poursuivons ensemble la visite du parc voisin, Grand Teton, bien plus petit. Il abrite une chaine de montagnes, Teton Range, qui comporte 3 sommets principaux : South Teton 3814m, Middle Teton 3903m et Grand Teton 4197m. A leurs pieds se trouvent de magnifiques lacs dans lesquels se reflètent les montagnes. Au programme une randonnée de 5km autour du String Lake, et comme une récompense nous verrons une biche avec ses 2 faons. Puis en soirée, derrière le camping, nous verrons 2 élans au bord de la rivière.

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Puis nous sortons du parc pour passer un peu de temps dans la petite ville de Jackson, et pour terminer la soirée nous assistons à un rodéo.

 

Le temps a passé très vite, vient le moment où chacun reprend sa route de son côté.

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2 février 2014

Capitale et côte caraïbe

En une journée et demie nous voici arrivés à Panama City, la capitale, là où nous avons rendez-vous pour débuter les démarches. Nous avons tout de même gouté un bivouac en bord de mer à Las Lajas, le bain de mer était rafraichissant.

A Panama City nous bivouaquons le long de la marina, où nous croiserons plusieurs français expatriés qui nous offrent spontanément leur aide. Puis nous voyons arriver nos amis les 5M et les Toulan, nos véhicules embarqueront sur le même cargo, Tortucar ne sera pas seul pour la traversée. Cela nous permet de faire les démarches ensemble, c’est bien plus agréable !

 

Nous allons voir de près le canal de Panama, nous visitons les écluses de Miraflorès, un musée très intéressant et assistons au passage de petits bateaux et d’un gros porte-container. C’est impressionnant, il ne reste que peu d’espace de chaque côté du bateau lorsqu’il passe les écluses. En quelques minutes seulement le bassin se remplit ou se vide, alors que tout cet équipement fête son centenaire cette année.

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S’en suivent 2 journées de rangement de Tortucar : le coffre-arrière, le coffre de toit et leurs contenus ainsi que les vélos, tout doit être stocké à l’intérieur de la cellule. Nous faisons les manouches sur le parking d’un centre commercial (tient, ça nous rappelle des évènements lors d’une arrivée d’il y a 7 mois), nous pique-niquons dans notre propre maison, chacun trouve tout de même un espace pour dormir.

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Puis vient le moment de partir pour Colon, après d’ultimes démarches nous laissons notre tortue sur le port. Bye Bye, porte-toi bien, nous t’espérons entre de bonnes mains.

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Et nous voilà piétons, il nous faut finaliser notre passage à nous 4. Nous allons à Portobello et rencontrons le capitaine de notre voilier, Thomas, un capitaine français. Nous passons quelques jours à Portobello, un port de la côte Caraïbe dont les forteresses ont été érigées par les espagnols pour lutter contre les attaques incessantes de pirates. Maintenant les pélicans, frégates et vautours y coulent des jours paisibles.

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Nous faisons la connaissance de sympathiques bretons en vacances, Manon et Julien, également en attente d’un bateau pour traverser.

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28 février 2014

centre, région du café et sud du pays

Nous passons par le charmant petit village de Barichara, paisible avec ses ruelles pavées, ses maisons blanches, il comporte tout de même une église et trois chapelles.

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Nous poursuivons notre tour des villes coloniales, nous arrivons à Villa de Leyva avec sa place centrale surdimensionnée, là aussi les maisons sont blanches avec un toit de tuiles. Et ça tombe bien, nous y sommes un samedi, jour de marché. Nous faisons provision de fruits et légumes. Tout a l’air de bien pousser en Colombie, les citrouilles côtoient les petits pois, les avocats, salades, tomates, bananes, pêches, fraises et fruits exotiques. Nous croisons des femmes âgées habillées en tenue traditionnelle : un poncho de laine colorée et un chapeau, dissimulant partiellement des tresses pendantes de chaque côté. Les chevaux et ânes qui ont permis aux villageois d’apporter leur production broutent tranquillement derrière le marché en attendant que celui-ci se termine, alors que d’autres vendeurs ont tout apporté en camion.

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Pas très loin, le village de Raquira est totalement différent. Alors que les maisons étaient blanches à Villa de Leyva, ici c’est la couleur qui domine : murs colorés et fresques murales égaient. C’est le village de la terre cuite, on y trouve de nombreux magasins qui vendent des pots de fleurs, jardinières, et tirelires de toutes grosseurs en terre cuite, …. La place du village possède des statues en terre cuite. Et comme nous y sommes un dimanche, nous avons droit au marché. Même si nous avions déjà fait le plein la veille, nous ne pouvons pas résister à ces marchés hauts en couleur.

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Nous allons ensuite voir l’un des sites les plus visités du pays : Zipaquira et sa cathédrale de sel. Plusieurs croix, toutes différentes, sont taillées dans la roche de sel de la mine, chacune au fond d’un boyau, la plus grande mesure 16m de haut. Elles sont mises en scène par des jeux de lumière. La musique ajoute à l’ambiance particulière de ces lieux où une bonne résonnance permet que des concerts se tiennent de temps en temps. Le centre-ville est également très beau.

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Nous prenons ensuite la direction de la région du café, pour cela nous empruntons une route plutôt chaotique, alors que les routes que nous avions empruntées jusqu’ici étaient correctes. Nous passons par un col à 3700m d’altitude, c’est le point le plus haut où nous sommes allés jusqu’ici, cela se ressent par un léger mal de tête qui disparait lorsque nous redescendons. Nous empruntons l’autoroute du café entre Manizales et Armenia. Nous avons droit à de superbes paysages sur les montagnes et vallées, très vertes, couvertes de plantations de café dont les rangs sont bien alignés. Nous visitons la finca de café El Agrado à Montenegro, le patron nous confirme que le climat est très favorable à la production de café car la récolte a lieu toute l’année. Nous nous transformons en employés de la finca en récoltant les grains matures (ils sont rouges) l’espace d’un instant. La plantation est très belle, le patron est passionné par son travail. Les meilleurs grains sont réservés à l’exportation sous l’appellation Juan Valdez, vous savez le colombien moustachu avec son sombrero et son âne.

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Dans cette région nous nous arrêtons également au petit village de Salento, qui offre un joli point de vue sur la vallée du Cocora avec la rivière Quindio en contrebas. Nous en profitons pour faire une balade à cheval qui nous conduit jusqu’à une belle cascade.

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En allant au lac de Calima, nous rencontrons un couple de motards, Patrick, un français qui vit ici depuis 5 ans, et sa copine Patricia colombienne. Ils nous ont abordés grâce au drapeau français placé sur Tortucar. Arrivés aux bords du lac, nous faisons de nouveau l’attraction et organisons des visites de la formidable « casa movil ». Un adolescent se voit bien vivre dedans ! Nous ne resterons qu’une nuit en ce lieu, il y a beaucoup de vent et la route nous appelle.

 

Nous arrivons dans la ville de Popayan, appelée la ville blanche. C’est une ville d’environ 270 000 habitants, la plus grosse ville que nous ayant visitée depuis Carthagène. Même si les bâtiments blancs sont jolis, et que la place centrale est agréable, c’est surement pour cela qu’elle nous a déçu, la circulation importante toute proche des bâtiments ne nous permettait pas de les observer sereinement. Nous aimions l’ambiance des petits villages précédemment visités. Dès qu’on quitte le centre-ville, on se retrouve dans des quartiers sans charme, avec des maisons qui correspondent au style des années 60 en France toutes identiques.

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Mais nous finissons notre tour de la Colombie en beauté, par une halte au sanctuaire de Las Lajas, à côté de la ville d’Ipiales. Cette église, assez récente puisque construite en 1952, a été érigée à l’endroit où la Vierge est apparue, même si le relief n’est pas engageant, qu’à cela ne tienne, le sanctuaire est tout de même construit dans un style néogothique au-dessus du canyon du fleuve Guaitara, le mur à l’extrémité de la nef étant la roche elle-même. C’est Lourdes et Chenonceau réunis : Lourdes pour les pèlerinages et les miracles qui ont du se produire ici à en croire les nombreuses plaques de remerciement que l’on trouve sur tous les murs aux abords de l’église, et Chenonceau pour le lieu de construction, au-dessus du fleuve.

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Non loin de là nous voyons nos premiers lamas en liberté, tiens, serait-ce que nous nous rapprochons du Pérou ?

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En conclusion nous avons beaucoup aimé la Colombie, il y a beaucoup de villes et villages agréables à visiter, c’est une belle surprise, les colombiens sont très accueillants. Nous n’avons jamais ressenti d’insécurité, nous avons tout de même fait attention à ne pas circuler sur les sentiers battus aux endroits les plus chauds du pays. La police est très présente partout et assure la sécurité. Nous avons également fait attention à nos lieux de bivouacs, si nous étions garés dans la rue (dans des lieux non clos) c’était bien souvent parce qu’un poste de police n’était pas loin et que les policiers acceptaient de surveiller. La population locale nous renseigne très bien sur le degré de sécurité de chaque lieu.

Les axes principaux sont la plupart du temps très corrects, sauf quelques régions spécifiques (pour accéder à la région du café et dans le sud du pays, entre Popayan et Pasto) où des portions d’asphaltes sont manquantes. Mais il faut payer très souvent aux péages, ça c’est plutôt agaçant, que la route soit bonne ou non c’est le même prix, pas d’autre choix pour circuler.

Bilan Tortucar :

A parcouru 37 400 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 2700 km en Colombie

Bien sûr, quand il a traversé de Panama en Colombie il n’a pas roulé, alors que nous avons fait des kilomètres !

10 mars 2014

Nord du pays et capitale

Une nouvelle frontière passée assez facilement, bien organisée, nous voici en Equateur. Pas très loin, nous allons visiter le cimetière de Tulcan. Il est renommé pour ses cyprès taillés en formes d’animaux, de personnages, d’arcades,…  C’est rare de se sentir bien dans un cimetière !

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Nous ne résistons pas à l’attrait des bananes vendues sur le bord de la route, et on se retrouve avec un régime complet de petites bananes pour 1$ ! Nous allons faire une cure !

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Puis nous allons dans la ville d’Otavalo, juste avant nous nous arrêtons à la cascade de Peguche, c’est un lieu de culte sacré pour les Indiens, pour nous une belle cascade. Nous allons ensuite au marché d’Otavalo, gigantesque et varié. Il y a en fait 3 marchés : un marché des animaux, un marché des fruits et légumes, un marché artisanal, où nous trouvons, entre autre, de quoi nous équiper pour affronter le froid en altitude. Et oui, depuis le centre de la Colombie nous sommes dans les Andes, et nous n’allons pas cesser de monter en altitude. Par exemple Otavalo se situe à 2500m. Nous retrouvons l’ambiance des marchés mexicains et guatémaltais que nous aimions tant, toujours aussi colorés.

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La latitude affichée par notre GPS ne cesse de diminuer, nous arrivons au centre du monde : la ligne d’équateur sépare le globe, nous sautons d’un hémisphère à l’autre très facilement ! En Equateur il y a plusieurs sites : tout d’abord à Cayambe, un pylône orange indique la latitude, puis près de Quito le monument officiel de la Mitad del Mundo indique la ligne d’équateur déterminée par la mission franco-espagnole géodésique du XVIIIème siècle dirigée par Charles Marie de La Condamine et 300m plus loin, dans le musée Inti Nan nous trouvons la vraie ligne d’équateur (l’expédition du XVIIIème siècle s’était trompée de 300m, ce qui est peu pour les moyens de l’époque). Nous faisons des expériences insolites sur cette ligne, l’eau s’écoule du lavabo sans tourbillon, alors qu’à quelques pas dans l’hémisphère Nord l’eau tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et dans l’hémisphère Sud le tourbillon est dans le sens des aiguilles d’une montre.

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Notre route nous mène ensuite en plein cœur de la capitale du pays, Quito, une très belle ville dont le centre historique est inscrit au patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. C’est la 2ème capitale du monde la plus haute, après la Paz en Bolivie. Nous sommes ici à 2850m d’altitude, les nuits sont donc fraiches mais en journée, lorsqu’il fait soleil, on se promène en tee-shirt.

Nous visitons les principaux monuments de la ville dont le palais du gouvernement. Nous pouvons entrer dans la salle du conseil des ministres et pouvons observer tous les cadeaux reçus par le président Rafael Correa, ils sont sous vitrine.

Mais comme toute grande ville Quito a quelques problèmes de sécurité. Nous nous sommes fait dérober le porte-monnaie et les cartes de paiement dans le bus, il a fallu de nombreuses démarches et coup de fil pour pouvoir être dépanné…et ce n’est pas encore fini.

 

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Etant maintenant bien acclimatés à l’altitude, nous décidons d’aller encore plus haut, au volcan du Cotopaxi. Lorsque nous arrivons, son sommet situé à 5897m est dans les nuages, qu’à cela ne tienne, nous resterons pour attendre qu’il se découvre. Nous bivouaquons, seuls au monde, devant la lagune de Limpiopungo et face au volcan, nous dormons à 3864m. Quel calme absolu, nous adorons renouer avec la nature. Et notre attente sera récompensée puisqu’au petit matin les nuages s’estompent une paire d’heures pour nous laisser admirer le volcan, avec sa cime enneigée. Nous grimpons donc encore plus haut sur le Cotopaxi, jusqu’au parking situé à 4623m. Et les garçons, qui eux ne sont pas malades, grimpent à pied jusqu’au refuge à 4864m, ils ont dépassé le Mont Blanc. En redescendant le volcan, nous voyons sur le bas-côté des chevaux sauvages et un beau renard bien roux.

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25 mars 2014

Iles Galápagos

François a fêté son non-anniversaire, et oui pas de 29 février cette année, il lui faudra attendre 2 ans pour un vrai anniversaire !

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Changement radical de températures, nous nous offrons des vacances dans le périple, de vraies vacances (pour enfants et parents) sans école tous les matins, à se laisser guider, ne rien organiser et se mettre les pieds sous la table : nous avons choisi une croisière de 6 jours aux Galápagos. Ce sont des îles volcaniques, nous revenons au niveau de la mer et donc retrouvons des températures très chaudes ainsi qu’un soleil de plomb dès le milieu de la matinée.

Il faut croire que nous avons tout de même apprécié la traversée en voilier de Panama en Colombie car nous rempilons pour un voilier, mais heureusement ici il n’y a que peu de mer, seulement lorsqu’on contourne les îles les plus exposées à l’océan Pacifique. Et le voilier, l’Encantada, est plus grand, il mesure 21,50m et est plus stable car il a une coque en acier. Personne n’a été malade, nous n’avons même pas eu besoin de nous gaver de Nautamine ou autre Mercalm !

 

Le 1er jour, après un réveil très matinal (4h), nous arrivons à l’aéroport international de Quito et là une surprise nous attend, nous retrouvons nos amis les Toulan, ils prennent le même avion que nous mais nos chemins se sépareront à l’arrivée car ils n’ont pas réservé de croisière. Ils vont loger en hôtel et faire des excusions.

Nous prenons l’avion de Quito jusqu’à Baltra, l’aéroport à côté de l’île de Santa Cruz, l’avion fait une escale technique à Guayaquil. Débarqués de l’avion, la chaleur nous assomme, vite nous enlevons les différentes couches de vêtements que nous avions mis au départ de Quito. Nous prenons un bus qui nous conduit au débarcadère permettant d’embarquer sur notre voilier. Et là notre rencontre avec la faune commence, nous sommes accueillis par les lions de mer qui se prélassent sur les bancs, sans aucune gêne !

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Nous prenons possession de nos cabines, des cabines doubles avec lits superposés, Arthur sera avec François et Roxane avec Estelle. Nous sommes 12 passagers sur l’Encantada et 5 personnes d’équipage plus une guide naturaliste.

Le déjeuner nous attend, nous sommes servis, le cuisinier réussira à nous proposer des menus différents pour chacun des repas des 6 jours. Et nous mangeons très bien sur ce bateau.

La navigation débute après le déjeuner, 3 heures plus tard nous accostons à Cerro Dragon sur l’île de Santa Cruz. Nous accostons à l’aide de l’annexe du bateau pour aller faire une balade pédestre. Nous voyons différents animaux : des crabes rouges, iguanes marins, iguanes terrestres, lézard de lave, canard à bec bleu, flamands roses, raies tigrées.

Ce qui est formidable aux Galápagos, c’est que les animaux ne sont pas farouches, nous pouvons les approcher de très près même s’il faut toujours respecter un petit éloignement pour ne pas perturber leur vie sauvage. Mais quand ce sont les animaux qui se prélassent sur les chemins de randonnée, et qu’ils ne daignent pas bouger, nous n’avons pas d’autre choix que de les enjamber.

 

L’Encantada naviguera ensuite de nuit pour nous emmener à notre destination suivante.

L’organisation des jours suivants se ressemble : une balade à pied le matin de bonne heure, suivie d’un snorkelling, déjeuner au bateau, balade pédestre en début d’après-midi suivie d’un snorkelling, dîner sur l’Encantada puis navigation de nuit pour atteindre le lieu de visite du lendemain.

Les 1ers snorkelling se situaient dans une eau chargée en plancton, la visibilité était donc réduite, mais les derniers snorkelling se sont déroulés dans des eaux limpides, ce qui permettait de mieux observer la faune. Nous avons pu voir de nombreux poissons, des manchots, des oursins, des lions de mer qui sont des animaux très curieux : ils s’approchent des plongeurs pour les observer !

 

Un petit aperçu de notre route, nous avons accosté à Tintoreras sur l’île Isabella, Punta Morena sur l’île d’Isabella, Bahia Elisabeth sur l’île d’Isabella, Punta Espinoza sur l’île Fernandina, Punta Vicente Roca sur l’île Isabella, Puerto Egas sur l’île Santiago, l’île Rabida, l’île Baltra.

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Nous voyons beaucoup d’animaux divers, entre autres :

scorpion, tortues terrestres, tortues de mer, cormorans avec les ailes atrophiées, raies dorées, manchots, frégates magnifique, pélicans, fous à pattes bleues, fous masqué, baleine, requins à pointe blanche, otaries, oiseaux, poissons, oursins

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A Bahia Elisabeth nous faisons un tour dans la mangrove avec l’annexe du bateau, c’est un moment magique, on s’enfonce dans la mangrove où règne un calme religieux, nous pouvons observer les animaux de très près.

 

 

Durant notre croisière, nous faisons connaissance avec une famille française résidant à Tahiti, faisant un tour du monde en sac à dos. Delphine, Jean-Pierre et Noé font la même croisière que nous. Les enfants sont ravis d’avoir un nouveau copain avec lequel ils peuvent jouer.

 

Nous avons été enchantés de ce séjour qui s’est révélé bien plus riche que nos attentes.

 

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3 avril 2014

centre et sud

De retour des Galápagos, nous atterrissons à Quito, récupérons notre Tortucar qui nous a attendu bien sagement dans un parking, et reprenons aussitôt la route.

Nous passons par de magnifiques paysages andins, chaque parcelle des collines étant cultivées, cela forme un beau patchwork de couleurs. Et les animaux broutent le long des routes, les femmes portent le costume traditionnel.

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Nous arrivons à la Laguna de Quilotoa, très belle lagune d’eau turquoise, juchée à 3900m d’altitude. Ouf, après les Galápagos qui étaient au niveau de la mer, la transition est rude. Nous en rajoutons, car nous décidons de descendre au bord de la lagune, le chemin très pentu et boueux par endroits n’est pas si facile que ça. D’autant qu’après avoir tout descendu, il faut remonter, c’est dur dur, le manque d’habitude à l’altitude n’arrange rien, nous y sommes tout de même arrivés en nous arrêtant régulièrement dans la montée.

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Nous allons nous reposer de tous ces efforts à Banos, nous nous prélassons dans les bains thermaux, dans un bassin l’eau est à 40°C et dans l’autre elle est à 45°C. Eh oui, les charlottes sur la tête, c'est obligatoire, très seillant, non ?

Par ailleurs cette mignonne petite ville nous a bien plu, pas trop grande, nous étions garés juste à côté du centre et le bivouac était pourtant très calme. Nous avons vu un atelier de Tagua, l’ivoire végétal sculpté à partir de la noix récoltée sur les palmiers. Le propriétaire de la boutique, très charmant a sculpté devant nous, quel travail en finesse !

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Nous décidons de poursuivre le tour des hauts volcans et allons au Chimborazo, qui culmine à 6310m. C’est le sommet le plus haut d’Equateur et le plus proche du soleil car même s’il a une hauteur inférieure à l’Himalaya, étant placé sur l’équateur il est plus proche du soleil.

A l’entrée du parc nous pouvons observer des vigognes qui gambadent paisiblement.

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Le Chimborazo ne se dévoilera pas pour nous, les nuages restent accrochés toute la journée, malgré cela nous décidons d’aller encore plus haut. Après avoir passé une nuit agitée à cause de l’altitude à 4370m, Tortucar grimpe jusqu’à 4850m, puis Arthur et votre narratrice continuent à pied pour passer le cap mythique des 5000m, mission accomplie !

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Puis nous prenons la direction de la 3ème ville du pays, Cuenca. Très belle ville d’un point de vue architecture. Là encore nous trouvons un bivouac tranquille non loin du centre.

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Nous allons visiter une fabrique des chapeaux bien connus de cette ville, les panamas. Eh oui, ils ne sont pas fabriqués au Panama mais en Equateur. Ils ont été appelés ainsi car les ouvriers du canal de Panama les portaient pour se protéger du soleil.

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Nous retrouvons nos amis les Toulan, nous allons faire un bon bout de route ensemble. Nous allons tous ensemble faire un tour au musée del banco, implanté sur le site archéologique de Tomebama, où les premières rangées de pierre des monuments ont été reconstruites.

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La visite se termine par un tour aux volières du parc, nous pouvons notamment observer un magnifique toucan, des perroquets, des aras, des aigles.

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 Ce sera notre dernière étape en Equateur, bientôt c’est le Pérou !

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 39 100 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 1 700km en Equateur

 

28 août 2013

Salt Lake City, Canyonlands, Dead Horse Point et Arches

Arrêt assez bref à Salt Lake City pour trouver une banque, faire la vidange moteur du camping-car, puis petite baignade dans le grand lac salé, la forte concentration en sel fait qu’on y flotte même dans 40cm d’eau, puis nous reprenons la route des parcs nationaux. Et sur la route, quelques miles avant d’arriver à Canyonlands, qui retrouvons-nous par le plus grand des hasards sur un parking de supermarché ? Les Toul’american que nous avions quitté 2 jours plus tôt ! Nouvelle euphorie dans Tortucar car là c’est une vraie surprise de se retrouver à cet endroit. Du coup nous visiterons les parcs suivants ensemble. Nous commençons par le parc Canyonlands et la visite de la zone nommée « Island in the Sky ». Les 2 autres zones du parc n’ont aucune route qui permet de les rejoindre depuis Island in the Sky, il faut faire des détours de plusieurs kilomètres. Et quand on voit la configuration du paysage, on comprend vite pourquoi. Island in the Sky est un vaste plateau excessivement découpé de roches rouges en zone désertique, délimité de tous côtés par des canyons, celui du Colorado et celui de la Green River, qui se jette plus loin dans le Colorado.

Nous sommes entrés dans le Far West, nous nous croyons au beau milieu d’un western, il ne manque que les chevaux et les costumes. Nous sommes à 1750m d’altitude.

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Le parc d’état situé juste à côté, Dead Horse Point nous donne une vue magnifique sur le réseau de canyons creusés par les affluents du Colorado et le Colorado lui-même, que nous voyons s’écouler lentement car nous sommes très haut perchés, en formant de nombreux méandres. Nous en avons le souffle coupé tant ce paysage est magnifique.

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Puis nous allons visiter un autre parc pas très loin, le parc national Arches. Il comporte plus de 2000 arches de pierre mais nous n’en verrons qu’une infime partie, car il faut grimper, marcher pour pouvoir les approcher, tout cela sous un soleil de plomb qui nous rappelle bien que nous sommes en plein désert.

 

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Nous avons même trouvé Tortucar parmi les rochers :

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 Nous quittons de nouveau les Toul’american, chacun ayant un programme différent pour la suite, nous avons passé de bons moments ensemble.

31 août 2013

Black Canyon of the Gunnison, Great Sand dunes, Mesa Verde, Monument Valley, Grand Canyon

Après le parc Arches, nous avons suivi la route 128 qui longe le Colorado et nous offre des points de vue sympatiques.

Toujours dans le registre des grands parcs nationaux, nous visitons Black Canyon of the Gunnison, situé à 2550m d’altitude. C’est un très grand et étroit canyon, les parois que nous voyons font 800 m de haut, au fond coule la Gunnison River, un affluent du Colorado. La roche est noire, c’est ce qui donne son nom au parc.

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Les enfants ont brillamment rempli leur cahier qui comportait des questions pas si évidentes que ça, le tout en anglais bien sûr, ont prêté serment devant un ranger de protéger la roche, la faune et la flore des parcs nationaux américains, ils sont donc devenus de parfaits junior ranger.

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Voici les trophés qu'ils ont accumulés au fur et à mesure des parcs :

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Puis direction le parc national Great Sand dunes, où nous pouvons dévaler les dunes comme nous voulons, où nous voulons. Nous avons vainement cherché à acheter des bodyboard, nous nous sommes contentés de grands cartons…qui ne glissaient pas du tout. Peu importe, après la grimpette dans le sable, vient la récompense, nous dévalons en courant, nous roulant dans le sable. Du coup nous en avons rapporté des kilos de sable dans le camping-car ! Heureusement que cette maison est toute petite, c’est l’avantage, le ménage est vite fait. Le vent nous fouette en haut des dunes, il faut dire qu’on est très haut, on commence la grimpette des dunes tout de même à 2500m.

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Au parc national de Mesa Verde, ce sont des habitations des anciens peuples indiens que nous pouvons observer. Entre 1100 et 1300, ils ont construit des villages troglodytiques dans les grottes naturelles formées dans les falaises, tout cela à une altitude vertigineuse.

Spéciale dédicace pour Richard : Tu te verrais apporter tous les matériaux et construire ta maison là-haut ?

Au détour des chemins menant aux différents groupes de maisons troglodytiques, nous avons pu observer des cerfs, biches et un cheval sauvage.

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Puis direction Monument Valley avec ses célèbres rochers rouges, que l’on peut voir dans la plupart des westerns. Arrêt au préalable pour déjeuner dans un endroit paradisiaque puis il faut gravir une route montagne non pavée, puis une piste de 5 miles. Peur à la surchauffe du véhicule, finalement ça va, même s’il fait une chaleur écrasante. Tout au bout se trouve le point de vue extraordinaire de Muley Point, avec dans le fond un orage sur Monument Valley.

 

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Nous arrivons ensuite à Monument Valley, mais comme nous le craignions, avec les pluies d’orage, les camping-car ne sont pas autorisés à emprunter la piste qui serpente parmi les rochers. Cela ne nous empêchera pas de faire des photos de plus loin, nous avons ainsi une vue d’ensemble. On s’y croit dans les westerns !

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Puis c’est au tour du Grand Canyon, avec sa profondeur vertigineuse, au fond duquel coule le Colorado. Mais à notre arrivée éclate un orage, le canyon est dans la brume. Nous attendrons le soir et le lendemain matin pour pouvoir le découvrir correctement. Nous nous levons à 7h pour profiter des couleurs matinales et éviter la foule très importante dans ce parc, et comme nous avions oublié le décalage horaire de l’Arizona, nous nous sommes finalement levés à 6h. Le Colorado a une couleur rouge, certainement dû aux pluies d’orages qui ont ruisselé le long des roches.

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Le parc abrite de nombreuses biches, faons et cerf, nous en verrons beaucoup sur notre chemin. Ils font leur vie sans se préoccuper des hommes, viennent brouter où ça leur chante, même si c’est près des habitations et des routes.

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26 avril 2014

Est du pays

Nous quittons tous nos amis à Cusco et allons visiter le petit village d'Andahuaylillas qui est situé à 37 km de Cusco. C'est un mignon petit village, avec des rues pavées pas très large mais nous arrivons tout de même à passer et atteindre la place du village, au bord de laquelle se trouve l'église, objet des visites de nombreux touristes qui viennent ici en bus, via des tours organisés. Nous nous garons le long de la place et allons visiter l'église qui est appelée la "chapelle Sixtine des Amériques". Les photos sont interdites, que c'est pénible ces interdictions au Pérou ! Vous n’aurez droit qu’à une photo de la façade, qui annonce très bien la beauté que nous pouvons voir à l’intérieur, avec un plafond d’inspiration mudéjare.

Nous avons trouvé deux jeunes péruviens blonds en habit traditionnel, ce n’est pas banal !

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Nous roulons tranquillement durant 2 jours pour atteindre le canyon de Colca. Nous avons fait un petit arrêt à Juliaca, une ville très moche (dans ce blog nous relatons bien souvent les plus beaux sites car ils correspondent à des visites mais quelques fois nous traversons des zones pas belles du tout), afin de faire percer un trou dans une barre du camping-car. Comme constaté par d’autres voyageurs, nous avons pu tester la lenteur, le manque de réflexion et de préparation des garagistes péruviens. Le résultat est correct mais il ne faut pas être pressé ni chercher à savoir comment ils travaillent !

Nous traversons de beaux paysages, entre montagnes et lagunes, moutons, lamas et alpagas.

Nous empruntons la piste pour atteindre le canyon de nuit, car nous ne voulons pas payer les droits d’entrée exorbitants pour les étrangers. D’infimes portions de la piste sont agréables et nous permettent de bien rouler, le reste du temps nous ne dépassons pas les 20 km/h. Nous arrivons au mirador de la Cruz del condor (la croix du condor), sur le parking nous distinguons à la lueur de nos phares un autre camping-car, ce sont nos amis les Toul’american. Quelle joie de se retrouver ici ! Ils ont réussi à passer plus tôt que nous sans payer les droits d’entrée non plus. Ils ont déjà vu ce que tous les touristes cherchent à observer ici : les condors en plein vol.

Le lendemain nous nous réveillons de bonne heure pour ne rien rater du spectacle, nous sommes bientôt rejoints par un nombre important de cars de touristes péruviens et étrangers, surtout des européens.

Nous voyons tout d’abord un couple de condors posés sur un rocher au bord du canyon, puis lorsque le soleil a suffisamment chauffé l’air, des condors montent de la vallée en bénéficiant des courants ascendants. Quel vol majestueux ! Ces oiseaux dont l’envergure atteint 3 mètres ne battent quasiment pas des ailes, ils bénéficient des thermiques et c’est grâce à leur queue qu’ils se dirigent.

Certains passent au-dessus de nos têtes. Les condors royaux ont une collerette de plumes blanches autour du cou. Nous voyons 8 condors voler en même temps, quelle chance.

Le site est lui aussi splendide, plein de couleurs. Le canyon mesure 3400m de profondeur, c’est le 2ème canyon le plus profond au monde, il dépasse largement le Grand Canyon du Colorado aux USA.

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Nous quittons le canyon de façon séparée pour passer plus facilement les postes de contrôle, avec la promesse de se retrouver le soir à Arequipa. Et nous y arrivons, alors qu’il s’en est fallu de peu qu’il n’y ait plus de place dans la cour de l’hôtel où nous nous étions donné rendez-vous.

Arequipa est la 2ème ville du pays, elle possède un très beau centre. Nous allons visiter le couvent dominicain de Santa Catalina, fondé en 1579, qui est une ville dans la ville : il possède des rues très colorées, de couleur rouge ou bleue pour les quartiers les plus riches. Les jeunes filles de bonne famille entraient dans ce couvent avec une dot conséquente, elles venaient avec leurs servantes et pouvaient recevoir des amies comme dans le grand monde (mais elles ne recevaient que d’autres nonnes du couvent). Elles n’avaient droit qu’à une heure de conversation par mois avec leurs familles, au travers de parloirs à double grille.

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Le parking de l’hôtel s’est rempli, nous sommes maintenant 4 camping-car : les 5M et un couple d’allemands nous ont rejoints, idéal pour fêter Pâques tous ensemble. Nos lapins ont récolté un bon panier de chocolats.

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Nous quittons tous nos amis, cette fois nos routes se séparent vraiment, ils vont tous vers le Chili tandis que nous allons vers la Bolivie.

Mais avant cela nous nous arrêtons à Puno, non pas que la ville soit jolie, mais elle permet de prendre un bateau pour aller sur les îles flottantes. Ah je vous entends saliver, vous les français, toujours attirés par la nourriture, il ne s’agit pas là du dessert mais de véritables îles qui flottent sur le lac Titicaca. Elles sont habitées par les indiens Uros et sont construites en roseaux. D’ailleurs tout est en roseau : les îles, les maisons, les bateaux. Quelle sensation bizarre de marcher sur ces îles d’à peine 15m².

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Et maintenant direction la Bolivie !

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 43 600 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 4 500 km au Pérou

Nous n’étions plus habitués à parcourir d’aussi grandes distances dans un pays !

 

7 septembre 2013

Antelope Canyon, lac Powell, Zion, Bryce Canyon, Capitol Reef

Nous poursuivons la route des parcs, elle nous a ensuite conduit à Antelope Canyon. C’est, comme son nom l’indique, un canyon qui est très étroit, encadré par des roches rouges. On peut observer les lignes formées par les différentes couches de roches, les bords du canyon ne sont pas rectilignes comme à Black Canyon of the Gunnison mais forment des arabesques. Tout cela contribue à faire de magnifiques photos, comme celles qui suivent.

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Antelope Canyon étant situé à côté de la ville de Page et du lac Powell, nous en avons profité pour aller nous rafraichir dans les eaux du lac, juste à côté de l’immense barrage. Ça nous a fait un bien fou, étant donné les températures ambiantes dépassant allègrement les 33°C (sauf dans le canyon qui était lui aussi rafraichissant).

 

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Puis nous reprenons la route des montagnes pour aller au parc national Zion. Nous faisons quelques randonnées qui sont à notre portée, et surtout à la portée des enfants, pour aller observer les piscines naturelles, des filets d’eau s’écoulant des parois rocheuses, puis longer la Virgin River qui s’enfonce dans le canyon. Les cactus en fleurs offrent une touche de couleur surprenante dans cet environnement.

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Ensuite, direction le parc national de Bryce Canyon, situé à seulement 2 heures de route de Zion (eh oui, il s’agit là d’une toute petite distance pour l’Ouest des USA, à titre d’exemple une route de montagne barrée à cause d’un éboulement nous a obligée à faire un petit détour de 250km pour rejoindre Antelope Canyon en venant de Grand Canyon), il ne faut pas chercher à comparer avec les distances européennes. Nous pouvons observer dans l’amphithéâtre une multitude de roches sculptées, elles rivalisent de beauté, les couleurs sont magnifiques. Contrairement à ce que nous pensions, il n’y avait pas une foule phénoménale à Bryce, c’était tant mieux pour nous, certainement dû au fait que les écoliers américains ont repris le chemin de l’école le 25/08 et que les écoliers européens s’apprêtaient à rentrer également. Durant la saison, il y a beaucoup d’européens dans les grands parcs américains.

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Les roches rouges flamboyantes de Capitol Reef ont vu passer Tortucar. La météo nous a empêchés de faire des randonnées, quand le tonnerre gronde, il fait bien entendre sa voix, elle résonne sur les montagnes alentour. Nous avons tout de même observé de beaux points de vue, la pluie ayant fait ressortir le rouge des rochers, les méandres de la rivière Sulphur Creek offrent également un spectacle magnifique. Ne vous y trompez pas, les photos pourraient laisser penser que la rivière dort au fond de son canyon, il n’en est rien !

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16 mai 2014

centre et sud de la Bolivie

Après un arrêt dans le village de Challapata où se trouve une fête foraine, les enfants en profitent pour faire des tours de mini-moto, puis un autre arrêt aux sources chaudes de la laguna de Tarapaya (eau à 30°C), notre route nous mène à Potosi, importante ville minière.

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Cette ville perchée sur les montagnes a un dénivellé de plus de 300m. Les mines exploitent les minerais du Cerro Ricco. Cette montagne ressemble à du gruyère car elle est exploitée depuis le XVIème siècle, tout d’abord pour l’argent puis l’étain au XIXème siècle. De nos jours l’exploitation a du mal à être rentable, c’est pour cela que l’état s’est désengagé et a encouragé les mineurs à constituer des coopératives privées qui exploitent chacune leur portion de la montagne et ont chacune leur entrée.

Nous allons vivre Germinal en direct en visitant une mine, sauf Roxane qui n’a pas souhaité venir : nous nous équipons de vêtements imperméables, d’un casque avec une lampe, de bottes surtout, car il nous faut marche le long des rails servant à acheminer les chariots remplis de morceaux de roches dont les minerais seront extraits ensuite à la raffinerie. Nous passons dans des tunnels pas très hauts, des étais permettent de maintenir la roche pour qu’elle ne s’effondre pas, il faut de temps en temps marcher courbés car les étais ne sont pas très hauts et les boliviens pas très grands !

Une représentation du Dieu des mines, le Tio est présent à chaque entrée, les mineurs lui offrent des cigarettes et de l’alcool à 96° pour assurer leur protection lors du travail dans la mine.

Pour inhiber la fatigue les mineurs constituent une boule de feuille de coca qu’ils gardent dans la joue, les sucs dégagés leur permettent de ne plus ressentir la faim ni la fatigue.

Le travail est harassant, tout se fait à la main, sauf quelques-uns qui ont la chance de travailler au marteau-piqueur, les conditions de sécurité sont très précaires et l’espérance de vie est de seulement 45 ans, la silicose (maladie des poumons) faisant des ravages. Nous voyons des hommes remonter depuis le tunnel du niveau inférieur, des sacs de 50kg de minerais en actionnant des manivelles manuellement, un autre les transporte en brouette jusqu’aux rails, tout cela durant plusieurs heures d’affilée.

Cette visite des mines permet de se rendre compte de la vie difficile au quotidien des mineurs. On comprend pourquoi ils revendiquent de temps en temps.

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Nous visitons ensuite dans le centre-ville, l’hôtel de la monnaie, érigé au XVIIIème pour frapper les pièces en argent pour l’Espagne. C’est un magnifique bâtiment qui s’étend sur 7 750m², construit pour y loger les 3 énormes presses qui venaient d’Espagne.

D’autres objets y étaient fabriqués en argent, notamment spéciale dédicace pour Isabelle T. : nous avons vu un tatou en argent !

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Nous nous rendons à Sucre, qui est en fait la capitale historique du pays, La Paz étant la capitale constitutionnelle. C’est une belle ville blanche, bien plus reposante que La Paz.

Nous rencontrons plusieurs familles françaises, elles nous convainquent d’aller au salar d’Uyuni avec notre camping-car. Nous avions peur que le sel n’abime le véhicule, mais un bon coup de graissage de la carrosserie l’empêchera...ainsi qu’un bon lavage au retour.

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Alors en route pour Uyuni où les effigies du Dakar sont présentes partout. Les boliviens sont fiers que le Dakar soit passé dans leur pays et ils l’affichent pour attirer les touristes. Renseignement pris, les blocages de la ville étant terminé, nous lançons Tortucar sur le salar. Cette grande étendue blanche est magique !

Situé à 3650m d’altitude, c’est le plus grand désert de sel au monde avec ses 12500 km².

Nous passons 2,5 jours et 2 nuits sur le salar, nous avons de la chance d’avoir bénéficié d’une météo très clémente, la saison des pluies est terminée et nous n’avons pas eu de bourrasques de vent comme d’autres voyageurs, du coup la température nocturne n’est pas descendue en dessous de 0°C.

On peut rouler partout ou décider de suivre des traces, aucun danger de tamponner un autre véhicule, on le voit arriver de loin. Du coup les enfants en profitent pour conduire tous seuls, les adultes se reposent. Une fois qu’on s’éloigne de l’entrée ou les 4x4 des tours opérateurs foncent sur le salar, que c’est calme !

Nous déjeunons en plein soleil qui réchauffe l’atmosphère, nous prenons des couleurs rapidement, la réverbération étant importante. On se croirait aux sports d’hiver, tant le paysage est blanc, le soleil nous chauffe bien alors que le fond de l’air est frais. Nous avons passé des nuits seuls au monde, en plein milieu de ce désert blanc. Les couchers et levers de soleil sont magnifiques. Nous nous garons à côté d’îles (eh oui, on se gare au pied des îles, c’est assez bizarre !) constituées de roches volcaniques et couvertes de cactus, certains sont géants.

Nous nous exerçons au cyclisme, ici il n’y a aucune pente à gravir et les pneus crissent sur le sel. Nous faisons, comme tout le monde, des photos rigolotes en jouant sur la non-perspective que nous offre le salar.

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Nous avons même retrouvé des amis camping-caristes sur le salar, petit quizz, comment s’appellent-ils ?

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30 mai 2014

Sud de la Bolivie

De retour à Uyuni nous allons déguster de bons steaks de lama au restaurant La Loco, tenu par un français, ça se remarque au niveau des sauces d’accompagnement : sauce au poivre, sauce au roquefort, que ça faisait longtemps !

Après le salar nous souhaitons continuer à visiter le sud du pays, nous passons par une agence pour faire un tour dans le Sud Lipez en 4x4. C’est un tour privé de 2 jours, c’est-à-dire seulement nous 4 et notre chauffeur Vicente dans un Land Cruiser Lexus, nous parcourons environ 1000km durant ces 2 jours, c’est donc très dense, il y a beaucoup de beaux points de vue à observer.

Ça démarre fort car le véhicule est déjà à 100km/h sur la piste, là où avec le camping-car nous aurions été à 25km/h, car il y a un peu de tôle ondulée sur cette piste, mais l’avantage avec le 4x4 c’est qu’on ne sent pas des vibrations dans tout le véhicule, nous sommes bluffés de pouvoir rouler aussi vite sur une piste. Nous passons par le village de San Cristobal, renommé pour sa jolie église de pierre et toit de chaume et surtout pour sa mine d’argent et à la sortie se trouvent des champs de quinoa, malheureusement à cette saison-ci la récolte est terminée, nous ne verrons pas les belles plantes chargées de grains.

Après un arrêt pique-nique à l’arrière du véhicule au bord d’un petit salar où le vent très frais souffle fort, nous repartons vers les belles lagunes : laguna Canapa, laguna Hedionda bleue avec des odeurs de soufre, couverte de flamands roses, laguna Chiar Kota de couleur rouge et jaune, laguna Honda vraiment magnifique. Nous poursuivons par le désert de Siloli et la montagne aux 7 couleurs avant d’arriver à l’arbre en pierre (Arbol de Piedra), un grand rocher en forme d’arbre. Nous terminons la journée par la laguna colorada, le soleil est caché par des nuages, du coup nous ne voyons pas bien la couleur rouge qu’elle est censée avoir. Nous pouvons observer les 3 sortes de flamands roses : les flamands andins, les flamands chiliens et les flamands de James. Le long des pistes nous avons vu beaucoup de lamas et vigognes qui semblent être les seuls animaux à réussir à s’adapter au climat froid, au vent glacial et au peu de végétation. . Nous avons vu de nouveau oiseaux que nous n’avions pas encore rencontrés depuis le début de notre périple : des kiwis. Nos visites de la journée ont oscillé à des altitudes entre 4300 et 4600m.

Nous passons la nuit dans une auberge de jeunesse au confort assez sommaire, il n’y a ni douche chaude ni chauffage, du coup sitôt le dîner avalé chacun court de réchauffer sous les couvertures et les duvets que nous avons heureusement apportés.

Le lendemain c’est réveil à 6h15 (qui a dit que nous étions en vacances ?). Sous un vent encore plus glacial que la veille nous allons observer les geysers de sol de manana, situés à 4800m d’altitude. Cela nous rappelle Yellowstone, en bien moins aménagé car ici nous pouvons nous approcher au plus près des geysers et bouillons de boue à plus de 100°C.

Nous atteignons l’extrême sud du pays à la laguna verde aux eaux d’un vert magnifique dû au cuivre (d’où son nom !) et juste à côté la laguna blanca, elles sont situées devant le volcan Licancabur qui marque la frontière avec le Chili, ce volcan appartient pour moitié à chacun des deux pays.

En remontant vers la laguna colorada nous traversons le désert de Dali puis nous arrêtons aux eaux thermales de Polques. François et Arthur s’y baignent dans une eau à 28°C, mais le fond de l’air reste frais même si le soleil est présent.

Nous passons par un salar où le borax est exploité, il fait de belles taches vertes au milieu des étendues blanches.

Après le déjeuner à Villamar nous empruntons un peu plus loin la piste au milieu des rochers volcaniques de la Valle de las Rocas. Certains ont des formes étonnantes comme, et c’est d’actualité, la coupe du monde de football puis le chameau.

La piste nous fait traverser plusieurs guets, puis des ponts au-dessus du Rio Grande et du Rio Colorado, on se croirait de retour aux USA, mais ici ce sont des rivières qui n’ont en commun que le nom avec leurs cousins du Nord.

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Nous passons un bivouac insolite au milieu des locomotives et wagons en cours de décomposition au cimetière des trains d’Uyuni, un couple d’argentins voyageant en vélo dort en tente à nos côtés, alors que la température nocturne avoisine les 0°C, nous avons quand même eu pitié d’eux et les avons invités à venir dîner dans Tortucar où nous avons passé un bon moment.

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Nous repassons par Potosi pour bénéficier d’une route asphaltée, et passons un bivouac dans le petit village de Khuchu Ingenio. Tous les enfants du village nous entourent et jouent avec Roxane et Arthur qui sont les vedettes de la soirée. Le lendemain nous allons voir la directrice pour savoir s’ils peuvent assister à une classe. C’est la journée où les élèves de l’école font un entrainement sportif en vue d’une compétition inter-écoles la semaine suivante. Ainsi, Roxane et Arthur se retrouvent à jouer au foot avec tous les élèves de l’école durant une matinée complète. La directrice, les instituteurs et les élèves ont été excessivement accueillants, nous avons tous passé une très bonne matinée.

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Nous nous rendons à Tupiza dont le centre-ville n’est pas extraordinaire mais nous sommes surtout venus pour les beaux paysages alentour. De beaux bivouacs en pleine nature comme nous les aimons à côté de l’œil du Taureau (Toroyoj), c’est une rivière coulant en arc de cercle au fond d’un canyon de pics rocheux rouges, avec quelques cactus semés ici et là.

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Les filles vont faire une balade en cheval jusqu’à la puerta del diablo, el canon del inca, la valle de los Machos, la Quebrada palala, ce sont des noms de sites de la vallée. Sensations western garanties, le décor est là : les rochers rouges, les cactus, le chapeau de cow-boy et bien sûr les chevaux !

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Un nouveau passage de frontière nous attend, si les paysages sont une continuité de ce que nous avons vu par ici nous ne serons pas déçus.

 

Bilan :

Le sud de la Bolivie regorge de paysages magnifiques à ne pas rater !

Nous avons rencontré pas mal de voyageurs français dans ce pays, certains en camping-car comme nous, d’autres en VW, d’autres voyagent sac à dos, certains pour 3 semaines, d’autres pour plusieurs mois. C’est une surprise, nous ne pensions pas rencontrer autant de français dans ce pays.

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 45 800 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 2 200km en Bolivie

17 septembre 2013

Las Vegas, Death Valley, Sequoia Park

Nous voulions voir la démesure de Las Vegas, nous avons été servis ! Cette ville immense construite en plein désert ne peut pas laisser indifférent. Nous avons aimé les architectures des immenses casinos les plus connus, tous situés le long de la grande avenue, le « strip », mais il faut les voir la nuit pour avoir l’illusion, la journée c’est décevant car ce sont des décors reconstitués. Les illuminations sont nombreuses, c’est la course à celui qui sera le plus visible. Nous avons bien sûr avant tout apprécié le « Paris Las Vegas », on y trouve les monuments les plus célèbres de la capitale, la Tour Eiffel est à échelle ½. Les enfants ont adoré faire des photos devant cette Tour Eiffel illuminée. Le Bellagio est également magnifique, pour les cinéphiles c’est le casino qui a servi au tournage du film Ocean’s Eleven, devant ont lieu de beaux spectacles de jets d’eau toutes les 15 mn. Le Venetian rassemble un concentré des monuments principaux de Venise, il comprend un canal où voguent des gondoles manœuvrées par des gondoliers au son de « Oh sole Mio ».

Mais quand on se rappelle que tout ça est construit en plein désert, on se dit que c’est un vrai gâchis toutes ces fontaines, toute cette débauche d’éclairage.

Côté casino, désolé de vous informer que nous n’avons rien gagné…ni rien perdu car en fait nous n’avons pas joué. Les enfants ne sont pas autorisés à regarder les salles de jeux, du coup ce n’était pas évident, et comme il n’y a quasiment plus de machines à sous où on peut jouer directement avec des pièces, il faut passer par un système de cartes, nous trouvons que ça perd de son charme de ne plus entendre les « glin-glin » des pièces qui tombent.

La journée nous étions au RV Park du Circus-circus, nous avons profité de la piscine pour nous rafraichir car il faisait très très chaud. En fait nous faisions piscine l’après-midi car le matin était consacré aux devoirs, eh oui les enfants ont fait leur rentrée scolaire, ils sont chanceux cette année ils ont un instituteur et une institutrice.

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Nous avons ensuite traversé la Vallée de la Mort et là nous avons eu encore plus chaud. Le vent était tellement chaud qu’il nous brûlait les yeux. Nous avons été à l’endroit le plus bas de l’Amérique du Nord, à 86m sous le niveau de la mer, c’est une grande étendue de sel car il y a des milliers d’année à cet endroit se trouvait un lac, un peu difficile à imaginer. D’autres points de vue valent le détour : Zabriskie Point avec des montagnes d’un blanc étonnant dont les plis font penser à une couverture jetée, Artist Palette nous montre de jolies couleurs de roche.

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Ouf nous nous dépêchons de quitter cet endroit tant la chaleur est étouffante (et pourtant nous étions en septembre, c’est pire en plein été), nous passons par la montagne, la hauteur nous permet de récupérer un air plus respirable.

Nous avons poursuivi notre route via Sequoia Park et Kings Canyon, 2 parcs juxtaposés qui fonctionnent ensemble. On peut y observer des sequoias géants, le plus ancien appelé General Shermann a environ 2400 ans, il était là avant J.C. !

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Et Arthur a pu réaliser son rêve, nous avons enfin vu un ours, depuis le 1er parc nous voulions en voir un. Les photos ne sont pas terrible car la rencontre a été furtive, difficile de prendre son temps pour bien cadrer, on va voir ce qu'on peut faire et vous mettre une photo plus tard.

26 septembre 2013

Los Lobos, côte de la Californie, Los Angeles, San Diego

Nous revenons le long des côtes californiennes et visitons le State Park Los Lobos, au sud de Monterey. Il abrite de nombreux mammifères marins. La mer vient s’écraser contre les rochers, cela nous rappelle les paysages bretons. Nous observons des otaries qui se prélassent sur un gros rocher, le rocher suivant ce sont des phoques et le 3ème rocher plus loin est recouvert de cormorans. Nous verrons également des pélicans et des loutres que nous observons aux jumelles, allongées sur le dos dans l’eau, on ne voit que leur tête dépasser, et de magnifiques oiseaux bleus appelés Scrub Jay.

Nous allons ensuite observer les lions de mer à Piedras Blancas Colony, ce sera une riche journée marquée par l’observation de mammifères marins que nous n’avions encore jamais rencontrés à l’état sauvage.

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Le vent décoiffe à Piedras Blancas Colony !

 

Pas très loin se trouve Hearst Castle, la demeure somptueuse d’un magnat de la presse, dont la construction a débuté en 1922, et ne s’est jamais terminée, le propriétaire ayant fait refaire plusieurs pièces qui finalement ne lui convenaient pas. Le château est situé en haut d’une colline, on y accède par une route de 5 miles de long qui serpente à travers la propriété : un ranch où paissent paisiblement des vaches, daims, zèbres, lamas, ces derniers animaux exotiques ayant été ajoutés par le propriétaire, il reste actuellement plusieurs descendants. Nous aurions bien piqué une tête dans l’une des 2 piscines, d’ailleurs on ne sait laquelle choisir, intérieure, extérieure ?, mais nous sentions une présence négative dans notre dos. Nous n’avons jamais vu autant de gardiens ou surveillants, appelez-les comme vous voudrez, pour la visite d’un monument.

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Nous poursuivons notre descente de la côte par un arrêt baignade sur la plage de Santa Barbara, l’eau du Pacifique est fraîche.

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Puis nous arrivons à Los Angeles, nous allons nous promener à Hollywood, sur le Walk of Fame le long d’Hollywood Boulevard, c’est là que se trouvent au sol les fameuses étoiles des célébrités. Et devant le Grauman Chinese Theatre ce sont les empreintes des acteurs phares de l’année qui sont figées dans le béton, les premières ayant été faites en 1927, nous voyons défiler les grands noms du cinéma américain. Arthur y a rencontré son pote Dark Vador.

 

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Le hasard a voulu que nous nous garions juste devant la maison de Marne qui nous accueille à bras ouvert, merci pour ces bons moments.

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Nous faisons une dernière étape californienne à San Diego où nous récupérons nos colis envoyés de France. Un porte-avion est ancré au port.

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Bye Bye USA, et Viva Mexico !

 

8 octobre 2013

La Baja California

Pour améliorer notre sécurité nous avons modifié notre itinéraire et choisi d’entrer au Mexique par la presqu’île de la Baja California (Basse Californie). Nous avons passé la frontière à Tijuana, assez facilement, même trop facilement car on s’est rendu compte après-coup que le douanier n’a pas tamponné nos passeports. Tant pis, on régularisera un peu plus loin, les visas n’étant pas nécessaires en Baja California, uniquement dans le reste du pays. Tijuana est une grande ville, on atterrit dans ses faubourgs (on devrait plutôt parler de bidonville) en voulant chercher un distributeur HSBC. Le changement de pays est assez brutal, on passe d’une ville assez riche des US (San Diego) à des baraques en tôle au Mexique. Et même côté végétation tout change, on voit maintenant de très grands cactus alors qu’ils étaient au ras du sol aux USA. Nous continuons notre route et passons Ensenada, une ville assez importante, où nous trouverons le distributeur HSBC après avoir pas mal tourné en rond. Eh oui, à chaque entrée dans un nouveau pays, il nous faut trouver au plus vite un distributeur pour obtenir des devises avant de tomber en panne sèche !

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En Basse Californie c’est simple, il y a une seule route principale du nord au sud, la MEX-1 dont le revêtement est souvent troué ou en réfection. Les rues attenantes dans les quelques villes traversées sont toutes petites, parfois ce ne sont que des chemins de terre. Alors nous empruntons cette route MEX-1 qui traverse des plaines arides, des montagnes puis longe le bord de mer du côté de la Mer de Cortez. Nous observons des charognards qui tournoient dans le ciel ou se mettent à table.

C’est dans la Bahia Conception que nous décidons de faire un arrêt pour plusieurs jours, après avoir tant roulé sur la route défoncée. Nous établissons notre bivouac dans un endroit de rêve, la plage El Requeson.

C’est notre 1er bivouac qui combine tant de paramètres : la plage entière pour nous tous seuls, Tortucar posé sur le sable, au bord d’une mer turquoise, abritée des vents grâce à l’île qui se trouve à côté, cela forme un lagon où peuvent vivre poissons, coquillages et oiseaux. Voici la vue que nous avions au réveil, à travers les fenêtres de Tortucar, pas mal, non ?

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C’est dur de faire l’école dans ces conditions ! Sachant que lorsque l’école est finie on court piquer une tête dans la mer, on passe ses journées les fesses dans l’eau.

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Nous avons partagé ces instants avec la famille Coquille (Stéphanie, Claude et leurs 2 enfants Louisa et Joseph) et de nouveaux amis cyclistes que nous avions rencontrés 2 jours plus tôt à San Ignacio : 2 français Laura et Pierre, accompagné de Yann le Québecois. Quel courage ils ont, ils font à peu près le même parcours que nous mais à vélo !

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Malheureusement il faut se résoudre à quitter cet endroit idyllique pour poursuivre notre route jusqu’à La Paz, là où nous devons prendre un ferry qui nous débarquera de l’autre côté de la Mer de Cortez, le « continent » mexicain. Mais il nous faut auparavant régler nos problèmes de passeport, et là nous goutons avec quelle joie ! à la complexité de l’administration mexicaine. Les démarches sont longues, compliquées, nous finissons par obtenir un visa d’un mois pour le Mexique. Ça va être court mais il faudra s’en contenter ! Nous pouvons enfin prendre le ferry jusqu’à Topolobampo, c’est le port de la ville de Los Mochis. Nous avons également passé des bivouacs sympa en bord de plage, depuis El Requeson nous ne pouvons plus nous en passer !

2 novembre 2013

Oaxaca, Chiapas

Sur la route nous menant à Oaxaca, nous sommes bloqués par la fête de San Rafael à Acatlan. Il s’agit d’un grand défilé de groupes folkloriques qui bloque les rues principales de la ville. Nous choisissons donc de nous arrêter pour regarder les danses folkloriques. Il y a dans chaque groupe quelques personnages emblématiques : un lion, un diable, une sorcière, des hommes en pantalon et veste noirs, coiffés d’un sombrero et d'un masque de bois. Les costumes sont bien décorés.

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Nous visitons la ville d’Oaxaca dont le centre-ville est classé Patrimoine Mondial de l’UNESCO. La cathédrale de la place Alameda est décorée d’une multitude de fleurs fraiches pour préparer la fête des morts. Cela sent très bon. Estelle trouve dans cette ville un salon de coiffure, et repart avec des cheveux plus courts, c’est nettement mieux pour affronter la chaleur, qui grâce à l’altitude, n’est pas trop étouffante à Oaxaca. Nous passons la nuit dans le charmant camping de San Felipe, les nouveaux propriétaires sont très accueillants.

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Nous allons à 10km de là aux ruines archéologiques de Monte-Alban. Il y règne une certaine sérénité, les monuments étant encadrés de pelouse bien entretenue, les dimensions du site nous permettent de voir l’ensemble des monuments. Ici il y a nettement moins de vendeurs de souvenirs qu’à Teotihuacan, nous ne sommes pas assaillis.

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Nous avons mangé plusieurs fois dans les cantina, de petites gargottes souvent en bord de rue ou dans les marchés, on y mange bien pour pas cher, des tacos, enchilladas ou fajitas en général, mais attention quelquefois à la fraicheur des aliments, nous avons plusieurs tourista à notre actif, seul Arthur semble plutôt bien résister.

Sur la route vers l’océan pacifique nous rattrapons un camping-car français, ce sont les Toul’american avec lesquels nous passeront 7 jours jusqu’à Palenque. C’est assez drôle de voir qu’on arrive à se retrouver par hasard au détour d’une route (de même la famille Coquille que nous avons retrouvé à Teotihuacan), même si nous nous tenons au courant de l’itinéraire de chacun, les connexions internet épisodiques ne nous permettent pas de nous fixer des points de rendez-vous précis dans le temps.

Nous trouvons des bivouacs sympathiques en bord d’Océan Pacifique. Il porte mal son nom celui-là, il n’est pas calme du tout, les vagues forment de gros rouleaux, elles ont une force impressionnante, il faut bien s’accrocher pour ne pas se faire embarquer ! Quelques aventures ont ponctué ces moments de parfaite détente sur la plage, il faut bien pimenter de temps en temps ce périple : fuite d’eau au niveau d’un point de jonction du radiateur de Tortucar, fort heureusement réparée par le bricoleur du voyage, piqûre de raie pour Yoann qui a été bien pris en charge par la clinique locale.

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Remis de nos émotions, nous poursuivons notre route vers le Chiapas, nous faisons un tour de bateau dans le canyon del Sumidero, la falaise atteint 1000m de hauteur, au milieu d’un paysage magnifique, malheureusement gâché par endroit par la présence de détritus. Les Mexicains ont encore la fâcheuse tendance à tout jeter n’importe où, même si des campagnes de prévention avec amendes à la clé sont mises en place.

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Nous allons bien évidemment visiter la ville de San Cristobal de Las Casas, qui possède un beau centre-ville un peu trop touristique à notre goût, mais son immense marché quotidien plein de saveurs rattrape le tout.

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En prenant la très mauvaise route direction Palenque, pleine de trous, topes, effondrement de chaussée, nous traversons de petits villages indiens très pauvres, le Chiapas est la région d’une population oubliée par son gouvernement.

Nous allons voir Agua Azul, des cascades dont l’eau n’est pas si « azul » que ça car nous sommes encore en saison des pluies, malgré la couleur marron le spectacle est très joli, le paysage y contribue beaucoup ainsi que le débit important des cascades puisque nous sommes en saison des pluies (elle tire quand même à sa fin, même si nous avons essuyé quelques pluies tropicales). L’ayant visité juste avant que la nuit tombe, la lumière était intéressante pour les photographes.

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Nous arrivons au site archéologique de Palenque, implanté au milieu de la forêt tropicale. Les temples sont séparés par la forêt. Il y a un musée qui renferme des antiquités très intéressantes, ainsi que la salle du tombeau du roi Pacal.

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Nous sommes le 30 octobre, Arthur fête ses 7 ans juste avant de passer la frontière guatémaltaise.

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13 juillet 2014

Argentine et Brésil – Iguazu

Nous allons faire un petit tour dans le monde des pierres semi-précieuses à la mine de Wanda. C’est la 1ère fois que nous voyons des géodes aussi grosses et aussi belles. Au sol ou aux parois de la mine exploitée depuis 14 ans, nous trouvons surtout des améthystes et des agates. Tout est fait pour que le touriste achète des souvenirs à la boutique en sortant, malgré cela cette visite était intéressante et étonnante.

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Nous voilà arrivés à Iguazu. Du côté argentin la ville s’appelle Puerto Iguazu, nous avons une vue imprenable sur le point de rencontre des 3 frontières d’Argentine, du Brésil et du Paraguay, les pays étant séparés par des fleuves : le Parana entre l’Argentine et le Paraguay, l’Iguazu entre l’Argentine et le Brésil. Nous passons du côté brésilien, dans la ville de Foz do Iguaçu, c’est là que nous allons voir les chutes dont une partie est brésilienne, l’autre argentine.

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Il pleut beaucoup en ce moment, les fleuves de la région atteignent des niveaux records, c’est pourquoi nous pouvons voir des chutes avec un débit plus important qu’à la normale. L’eau prend une couleur marron-rouge, parce que le rio Iguazu traverse des régions de terre rouge. Ces mètres cubes d’eau qui viennent se fracasser sur les rochers, avec un débit monstrueux sont très impressionnants ; tout cela dans un environnement qui a été préservé, nous sommes émerveillés. Il ne manquait que quelques rayons de soleil pour parfaire le spectacle, le temps était un peu gris mais non pluvieux.

Sur la passerelle qui s’approche au plus près de la Garganta del diablo, nous prenons une bonne douche due au nuage d’embruns de la chute le plus haute et ayant le débit le plus important du site.

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Le soir nous assistons, depuis notre camping, au match de demi-finale de la coupe du monde Brésil / Allemagne. Alors que nous étions contents de nous trouver au Brésil pour cette occasion, afin de vivre le match avec les brésiliens, le score sans appel a fait rentrer les brésiliens dans leur tanière.

Nous repassons en Argentine (les passages de frontière sont assez rapides) et, profitant d’une éclaircie, allons visiter le parc Guira Oga. C’est un refuge pour animaux malades ou blessés, qui trouvent ici des soins adaptés. Les animaux qui ne peuvent pas être relâchés en pleine nature (ceux par exemple qui n’ont connu que la captivité seraient incapables de survivre à leurs prédateurs) sont observables dans leur cage. Il y a entre autres de magnifiques toucans, des perroquets, de nombreux rapaces, des coatis, des tortues, des yacarés, un tatou, des pumas, un jaguar qui ressemble à un gros chat.

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La photo du tatou est dédiée à Isabelle T.

 

 

Cette fois-ci c’est le match de demi-finale Pays-Bas / Argentine, dès la fin du match nous assistons à un défilé de voitures, motos, couvertes de drapeaux argentins, klaxonnant et pétaradant toute la nuit, avec leur sono à fond. Même si nous comprenons leur joie, nous partons nous isoler pour mieux dormir.

Vient le temps de quitter cette région, nous faisons la route en sens inverse (détour toujours dû aux inondations) et retournons à Mercedes, ville que nous avons choisi pour vivre la finale de la coupe du monde de football. La municipalité a installé un écran géant sur la place centrale, nous vivons donc ce match au plus près des argentins. Ceux-ci, très fair-play, ont applaudi à la fin du match, même si c’est l’Allemagne qui a remporté la coupe, c’était un beau match.

Nous nous dirigeons ensuite vers l’Uruguay.

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 52520 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 6680 km en Argentine, Chili, y compris l’incursion au Brésil

8 novembre 2013

Tikal

Nos visas mexicains arrivant à expiration, nous quittons le Chiapas pour entrer au Guatemala, direction Florès. Nous n’avons pas trouvé beaucoup de renseignements sur cette route qui semble-t-il est assez récente, alors voici quelques détails pratiques pour ceux qui seraient intéressés : au Mexique, il faut prendre la direction de Tenosique puis direction du poste frontière El Ceibo, c’est situé à environ 56km de Tenosique sur la route n°203.

Après les formalités d’usage (cela nous a pris 1h30), nous pouvons entrer au Guatemala, nous prenons la direction de Florès. On traverse de petits villages. Ici les cochons roses ou noirs semblent apprivoisés puisqu’ils se baladent en liberté chacun devant sa maison. Nous faisons un bref arrêt sous une pluie tropicale du côté de l’aéroport de Florès puis nous allons au site de Tikal. C’est un site maya très important, le plus étendu d’Amérique Centrale, implanté en plein cœur de la jungle. Nous pouvons donc à la fois voir les ruines et profiter des animaux de la jungle, nous verrons surtout des singes hurleurs, singes Coati, des dindons colorés et de petits renards, quelques oiseaux colorés et une multitude d’insectes pas tous très recommandables. Nous avons bien aimé nous enfoncer dans cette jungle à la découverte des ruines, on voit bien que la nature cherche à reprendre ses droits dès que les restaurations des archéologues s’arrêtent.

 

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Après une visite éprouvante par la chaleur tropicale, nous allons nous rafraichir en nous baignant dans le lac Peten Itza. Ce sera notre bivouac pour la nuit, devant un joli coucher de soleil. Nous prenons ensuite la direction du Belize.

 

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14 décembre 2013

Antigua et le lac Atitlan

Nous arrivons à Antigua et décidons de nous y poser une semaine, qui se transformera finalement en 11 jours tellement nous nous y sentons bien.

Nous trouvons à stationner au parking de la police touristique, les enfants ont de la place pour gambader, c’est juste à côté du centre-ville et à côté du marché alimentaire et du marché artisanal, vraiment très pratique. Et nous y rencontrons beaucoup d’autres voyageurs, certains voyagent en famille, au maximum nous serons en même temps 6 camping-car d’équipage français et un camping-car d’équipage suisse, ça n’a jamais autant parlé français depuis notre départ. Alors fusent les échanges de bon plans, expériences, histoires cocasses pour les parents, jeux divers, chasse au trésor, lancement de fusée, crêpes party pour les enfants.

Nous choisissons de prendre des cours d’espagnol, apprentissage intensif durant 5 jours, 4 heures par jour pour les parents, 2h pour Roxane. On se lève à 6h30 pour aller aux cours, qui a dit que nous étions en vacances ? Nous avons chacun un professeur différent, les cours se passent en tête à tête avec le professeur, sauf Roxane qui fait les cours avec sa copine Jade, donc il faut parler espagnol ! Ça nous a fait le plus grand bien.

Nous connaissons la ville comme notre poche, plus besoin de plan pour s’y déplacer, ça fait bizarre car depuis le début de notre périple c’est la 1ère fois que nous restons aussi longtemps au même endroit.

Nous en profitons pour gérer toute l’intendance, menus aménagements et entretien sur le camping-car.

Nous visitons également la ville avec ses nombreuses ruines qui étaient à l’origine des églises mais les tremblements de terre les ont en partie détruites. Nous visitons le musée du café et de la musique maya. Nous allons au mirador de la ville, nous y allons en moto-taxi, dont le chauffeur laisse François conduire.

 

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Nous voyons les volcans Agua, Fuego et Acatenango du parking où nous sommes installés, c’est superbe.

Le parking est situé à côté du terminal des bus, nous voyons donc à longueur de journée défiler ces anciens school bus américains, tous redécorés différemment avec des couleurs vives. Ils roulent très vite dans des rues dont les pavés usés sont chaotiques, le contrôleur est penché par la porte ouverte et crie la destination du bus. Quel folklore, on adore !

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Nous allons ensuite passer 3 jours au bord du lac Atitlan, l’un des plus beaux lacs au monde, entouré d’une chaîne de volcans. Malheureusement le temps est un peu brumeux, le contour de ces volcans n’est pas assez net pour prendre des photos de rêve, mais la vue est tout de même magnifique, nous sommes stationnés juste au bord du lac à Panajachel. Nous prenons le bateau public pour aller visiter quelques villages alentour, les plus petits ont gardé leur authenticité mais l’afflux des touristes et de ceux qui s'y installent à demeure change les modes de vie. Ce sera notre dernière étape au Guatemala, il est temps de reprendre la route plus au sud.

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Au Guatemala et depuis le début de notre arrivée au Mexique nous n’avons pas ressenti d’insécurité comme nous aurions pu le croire. Mais il faut pour cela respecter certaines règles : nous ne circulons pas la nuit, nous ne nous baladons pas seuls la nuit, nous nous garons toujours dans des endroits gardés ou surveillés durant la nuit, nous ne laissons pas le véhicule dans les rues sans surveillance la journée.

 

Bilan Tortucar :

A parcouru 31640 km depuis son arrivée sur le sol américain

Dont 1460 km au Guatemala

9 avril 2014

Côte Pacifique

Mais c’est le Pérou ! s’exclamèrent-ils.

Nous ne pensions pas avoir un tel paysage sitôt passée la frontière, le changement est brutal par rapport à l’Equateur où nous trouvions en bord de côte de grandes plantations de bananiers. Au Pérou ce sont des rizières puis le désert.

Mais tout d’abord un petit retour sur notre passage de frontière.

Excès de zèle des douaniers qui, n’ayant que peu de clients, se cherchent du travail pour justifier leur salaire ? Ils sont lents, tout comme en Amérique Centrale, ici les guichets sont tout de même un peu mieux organisés. Le plus long reste toujours les documents pour l’importation temporaire du véhicule. Le douanier, ne trouvant pas dans son ordinateur la marque Laika notée sur notre carte-grise se croit obligé de nous faire la morale, car selon lui, si elle n’est pas dans sa liste déroulante c’est que cette marque n’existe pas. Ah ! le prestige de l’uniforme !

Comment lui dire que je travaille dans l’informatique et que s’il ne trouve pas la marque Laika c’est tout simplement qu’elle n’a pas été saisie, ça ne veut pas dire que ça n’existe pas !

Nous essayons de le convaincre de noter la marque IVECO (marque du porteur), mais là ça le bouscule trop ! Il faut lui en apporter la preuve devant le véhicule, que, garé à 200m de là, il rejoindra…à la vitesse d’un escargot, en s’arrêtant en plus discuter en chemin. Mais c’est que nous voulons avancer nous, la nuit arrive, nous ne voulons pas dormir à la frontière. Il faut tout de même garder son calme dans ces situations-là.

Le document enfin en main, nous pouvons partir, mais nous devons chercher un bivouac tout près de la frontière, étant donné que la nuit est déjà là. Nous allons donc vers le village de Puerto Pizzaro qui se révèlera une bonne surprise… au petit matin car pour l’instant nous ne voyons rien. C’est un petit village de pêche bien tranquille, nous trouvons à faire une balade en bateau dans la mangrove. Après une visite à un élevage de crocodiles…qui finissent en sac à main, chaussures ou vêtements, nous approchons de l’île aux oiseaux où niche une nuée d’oiseaux.

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Quelle chance nous avons, c’est le mois des amours des frégates magnifiques, nous voyons donc les mâles gonfler leur cou rouge pour séduire leur dulcinée, nous n’avions pas vu un si tel spectacle aux Galápagos. Les pélicans et ibis sont également perchés sur les branches de la mangrove.

 

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Nous allons nous baigner à Los Organos, c’est une des rares plages du Pérou où nous pouvons nous baigner, car ici il n’y a pas le courant froid d’Humbold qui, plus au sud du pays, rafraichit l’eau à 17°C.

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Après les rizières (on se demandait où était produit tout ce riz consommé presque à tous les repas en Amérique Latine, la route traverse désormais le désert, tout d’abord un désert plat avec sable et roche, puis un désert de dunes de sable, on se croirait au Paris-Dakar.

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Nous allons au musée très connu de Lambayeque, qui recèle un véritable trésor découvert dans les tombes des seigneurs de Sipan, de la civilisation Moche (prononcer à l’espagnol Motché). Les photos sont interdites, alors vous devez nous croire sur parole, les pièces sont magnifiques et très bien mises en valeur. Plus de 1000 pièces ont été recensées, beaucoup de poteries et surtout l’apparat royal au complet : bijoux en cuivre doré, avec souvent des incrustations très minutieuses de pierre turquoise comme sur les énormes boucles d’oreille, de grands plastrons en perles fines.

 

A Pimentel et Huanchaco nous voyons sur la plage des caballitos de totora, ces frêles embarcations de roseau tressé utilisées par les pêcheurs, qui datent de l’époque Moche, elles sont célèbres pour leur utilisation sur le lac Titicaca, mais ça se sera un autre récit plus tard.

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Nous allons visiter le site archéologique de Chan-Chan de la civilisation des Chimus qui vécut après les Moche et fut battue par les Incas. C’est une belle citadelle construite en adobe, ce mélange de sable, cailloux, coquillages, argile et fibre de cactus qui a su miraculeusement traverser les siècles, des toits ont été installés sur le site pour le protéger de l’érosion. Les murs d’adobe sont décorés de frises, quel beau travail de précision.

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Nous poursuivons notre tournée des sites archéologiques par le Huaca del sol y de la luna, 2 pyramides de la civilisation Moche. Seul le Huaca de la Luna a à ce jour été mis à jour par des fouilles, c’était un centre cérémoniel. Les belles couleurs des murs faits de briques en adobe ont pu être préservées, cela devait donner des temples magnifiques à l’époque. Les Moche utilisaient la technique de la superposition, ils construisaient une nouvelle pyramide par-dessus la précédente qu’ils bouchaient définitivement. Ainsi la nouvelle pyramide englobait complètement la précédente, elle était plus large, plus longue et plus haute d’une grosse épaisseur de mur. A Huaca de la Luna il y a eu 5 niveaux de pyramides superposés.

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26 août 2014

Argentine – Buenos Aires

Un petit tour de bateau de 3 heures pour traverser le Rio de la Plata, et hop, nous voici arrivés à Buenos Aires, immense ville de 13 millions d’habitants. Nous avons réservé un hôtel (ou plutôt une auberge de jeunesse) dans le centre, ce qui nous permet de visiter facilement les lieux les plus réputés. Un peu (beaucoup !) de marche ne fait pas de mal !

Quelquefois, on pourrait se croire à Paris, tant l’influence européenne au niveau de l’architecture se fait sentir. D’ailleurs, de nombreux bâtiments ont été réalisés par des architectes français, belges ou italiens. Et la population, issue pour majorité d’émigration européenne, accentue ce rapprochement avec l’Europe. Malheureusement les quartiers n’ont pas été construits dans une architecture homogène, tous ces jolis bâtiments sont parfois entourés de buildings ultra-modernes ou de bâtiments décrépis, c’est bien dommage.

Nous passons devant l’obélisque, situé au milieu de l’avenue 9 de Junio, construit pour les 400 ans de Buenos Aires, puis la superbe ambassade de France qui n’est malheureusement pas visitable.

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ambassade de France :

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Après des photos avec les statues des stars du football argentin (eh oui, nous sommes sur un continent où le foot est incontournable), Lionel Messi, Diego Maradona et Gabriel Batistuta, nous allons au « Père-Lachaise » d’Argentine, c’est le cimetière de la Recoleta. Inauguré en 1822, il abrite plus de 48 000 tombeaux sur 55 000m². Etant donné les tarifs pratiqués (une redevance annuelle doit être versée par chaque famille), ce cimetière comporte les sépultures de familles de la haute bourgeoisie. Plus de 70 mausolées sont classés monument national. La tombe la plus visitée est celle de Maria Eva Duarte de Peron, (1919-1952), première dame d'Argentine, connue sous le surnom d’Evita.

 

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Nous visitons la cathédrale, catedral Metropolitana, à l’architecture si particulière : la façade est un portique à 12 colonnes représentant les 12 apôtres, qui s’inspire du palais Bourbon de Paris. Elle abrite le mausolée du libérateur de la nation, le général don José San Martin, surveillé par 2 gardes. Nous assistons à la relève de ces gardes, cela a lieu toutes les 2 heures.

Jorge Mario Bergoglio, plus connu sous son nom actuel de Pape François, était l’archevêque de Buenos Aires.

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Nous allons ensuite dans le quartier Puerto Madero pour visiter la frégate Présidente Sarmiento. Juste devant, se situe le Puente de la mujer, qui est en fait une passerelle piétonne longue de 160m et large de 5m, rotative. C’est-à-dire que la section du milieu tourne sur un pilier pour permettre le passage des bateaux.

La frégate Présidente Sarmiento était un navire militaire de 1899 à 1938 qui a fait 40 fois le tour du monde, puis un navire école de 1939 à 1960 qui a navigué dans les eaux territoriales argentine, avant de devenir un musée en 1962. La taille de ce trois-mâts est impressionnante : 85m de long et 14m de large.

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Sur la plaza de Mayo, nous visitons la maison du gouvernement (casa del Gobierno, connue sous le nom de Casa Rosada, de par sa couleur). C’est un lieu de travail mais les présidents n’y résident pas. C’est un palais de style italien, résultant de la réunion de deux palais depuis le XVIIIème siècle.

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Nous arrivons devant le Congreso Nacional qui est un beau bâtiment de style Second Empire. C’est le siège du Sénat et de la Chambre des Députés.

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Puis lors d’un déjeuner à Mac Do, c’est la catastrophe : nous nous faisons voler le sac à dos qui contenait le meilleur de nos appareils photos, il y avait bien évidemment tous les objectifs puisque nous étions en balade. Nous n’avons pas quitté la table et n’avons vu personne autour, c’est vraiment incroyable ! Et tout ça 2 jours avant de rentrer en France, c’est rageant.

Nous allons nous consoler à un spectacle de tango, que nous avions réservé avant cet évènement. Après une demi-heure de classe de tango où nous apprenons 3 types de pas, nous allons dîner juste avant le spectacle, qui est de très bonne qualité : des couples de danseurs de tango, un chanteur et une chanteuse, un orchestre se relaient sur scène pendant 1h30. Les parents et les enfants sont ressortis enchantés de cette soirée (désolée, pas de photos du spectacle, ce n'était pas autorisé)

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Nous terminons notre visite de Buenos Aires par un édifice prestigieux : le théâtre Colon, à l’acoustique parfaite. Il est tout simplement magnifique. La grande salle possède 7 niveaux et peut accueillir 3000 spectateurs.

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C'est trop dur le coiffeur ici, on est obligé de jouer aux jeux vidéos !

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14 avril 2014

Côte Pacifique Sud et route vers la Vallée Sacrée

Nous poursuivons notre route le long de la côte Pacifique, en direction du sud du pays. Nous traversons la capitale, Lima, par la route panaméricaine. Malgré la taille importante de la ville, la traversée n’est pas trop compliquée.

Un peu plus loin, un pneu du train arrière éclate, nous nous arrêtons en bord de route pour changer ce pneu, il s’avère qu’en fait les 2 pneus arrière du côté gauche ont un problème : l’un a été percé par un clou, c’est certainement cela qui a fait éclater le second (pression exercée par le dégonflement sur ce second pneu). Heureusement que nous avions prévu 2 roues de secours ! Mais il sera difficile de trouver dans ce pays de nouveaux pneus à la bonne taille.

Nous arrivons à Paracas, allons bivouaquer dans la réserve naturelle au bord d’une plage de rêve, playa Mina, mais il n’est pas possible de se baigner étant donné la température de l’air et de l’eau. Nous voyons des mouettes, des fous mixtes dont le bleu des pattes est plus foncé que leurs cousins des îles Galápagos. En début de soirée, des dauphins nous offrent un beau spectacle de sauts et danse, moment magique.

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Le lendemain nous allons faire un tour de bateau jusqu’aux îles Ballestas, réserve des oiseaux.

Nous passons tout d’abord devant un géoglyphe géant, appelé le candélabre.

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Puis nous arrivons aux îles, c’est pire qu’à Saint-Tropez en plein mois d’août, les rochers sont couverts d’oiseaux : cormorans, fous mixtes, manchots et surtout lions de mer qui ne sont pas les plus silencieux. Les petits apprennent à nager au bord des rochers, ils arrivent à retrouver chacun leur mère qui se prélasse au soleil alors que les rochers en sont couverts. Les mâles sont imposants, ils peuvent peser jusqu’à 300kg alors qu’une femelle est plutôt poids-plume avec seulement 120kg.

Les îles sont couvertes de guano, les fientes des oiseaux, récolté tous les 8 ans afin de servir d’engrais pour les cultures.

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Nous trouvons sur notre route un autre camping-car français, les Coquilles qui se joignent à nous. Nous allons à l’oasis de Huacachina, implanté au milieu d’innombrables dunes de sable, à côté de la ville d’Ica. Imaginez une ville de 200 000 habitants entourée de dunes de sable. C’est l’occasion de tester un nouveau moyen de transport, le buggy des sables. Notre chauffeur nous propulse en haut des dunes, ça décoiffe mais on adore ! Nous descendons quelques dunes en sandboard, certains essaient de tenir debout, les autres dévalent allongés sur la planche, sensations garanties pour adultes et enfants.

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Nous continuons à descendre vers le sud du pays, jusqu’à la ville de Nasca où nous allons observer les fameuses lignes depuis un petit avion.

Les lignes ont été creusées dans la roche par la civilisation Nasca, entre 300 et 900. Elles sont creusées sur 10 à 30 cm de profondeur, sur une largeur pouvant aller jusqu’à 3 mètres. Il y a des lignes géométriques et des lignes représentant des animaux. Parmi les plus grandes se trouvent Alcatraz qui mesure 300m de long.

Le pilote oscille de droite à gauche pour nous permettre de bien observer, spectacle magnifique où nous pouvons voir de nombreuses lignes : la baleine, les trapèzes, le singe, l’astronaute, le chien, le colibri, le condor, l’araignée, l’alcatraz (l’oiseau-serpent), l’arbre, les mains. Cela fait qu’à la fin nous sommes un peu barbouillés, il est temps de rentrer avant de recracher notre petit-déjeuner !

 

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Là nous retrouvons un autre camping-car français, les 5M, qui viennent compléter le groupe. Nous nous étions tous déjà trouvés ensemble à Antigua au Guatemala.

 

Nous faisons donc la route à 4 camping-cars jusqu’à la Vallée Sacrée, autant dire qu’on ne passe pas inaperçus lorsque nous traversons les petits villages, les habitants sont étonnés d’un tel convoi.

C’est une longue route à travers les montagnes, que nous parcourons en 3 jours, comportant plusieurs cols à plus de 4000m, les nuits à ces altitudes étant toujours agitées. Cela change du désert de la côte, mais le paysage est magnifique. Des étapes dans les petits villages se révèlent très intéressantes, un instituteur nous invite à venir discuter avec ses élèves dans la classe équivalente au CM2, moment bien sympathique. L’équipement est bien plus rudimentaire qu’en France, qu’ils ont de la chance nos enfants !

Un autre arrêt dans un parc zoologique nous permettra de voir, malheureusement en cage, entre autres, des pumas, vigognes, biches, renards et condors.

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Arrivés à Cusco les routes se séparent, nous continuons avec les Toul’american…vers l’un des sites les plus connus au monde…

2 juin 2014

Argentine – Nord-Ouest du pays

Nous arrivons par le Nord-Ouest de l’Argentine et allons bivouaquer à la laguna de Los Pozuelos. C’est une très belle étendue d’eau, avec des flamands roses qui passent leurs journées le bec dans l’eau à la recherche de crevettes. Des vigognes, lamas et moutons broutent paisiblement autour de la lagune. Nous aurons cette nuit-là la température la plus fraiche depuis le début de notre périple (à part peut-être quand nous avons dormi dans le sud-Lipez ?), -12°C à l’extérieur. Nous mettons le chauffage dans le camping-car et ça va, nous survivons !

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Nous entrons dans la Quebrada de Huamahuaca, de belles montagnes colorées dont on aperçoit les différentes strates, quel paysage magnifique.

Nous visitons le Pucara de Tilcara. Ce sont des ruines de l’époque précolombienne, situées en haut d’une colline, recouverte de beaux cactus. Les murs des maisons sont en pierres assemblées les unes sur les autres sans aucun mortier. Les poutres sont faites de bois de cactus, les toits sont en pierre plates recouvertes d’un torchis constitué d’argile et de paille. L’ensemble des maisons forme une sorte de labyrinthe. Un jardin botanique est attenant au site.

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Nous nous arrêtons au petit village de Purmamarca et bivouaquons à côté du Cerro de los siete colores (la montagne aux 7 couleurs). Nous en faisons le tour au matin, c’est un enchantement de couleurs. Le village est certes touristique, vu le nombre de magasins de souvenirs, néammoins très tranquille, il y règne une douceur de vivre.

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Nous poursuivons par Salta. C’est la 1ère grande ville que nous trouvons sur notre passage, nous pouvons y trouver ce dont nous avons besoin : un supermarché, du gaz, une laverie. Nous allons enfin pourvoir faire comme les argentins, de la viande grillé au barbecue. Ils appellent ça des assados. Nous goutons une parillada au restaurant, ce sont différents morceaux de viande cuits au feu de bois. Et comme les argentins sont de gros mangeurs de viande, les morceaux sont grands et nombreux. La viande est tendre, délicieuse. Nous n’avons jamais mangé autant de viande depuis le début de notre périple !

La ville n’est pas exceptionnelle. Il y a quelques belles églises, mais elles sont noyées au milieu de constructions plus récentes ou totalement décrépites, il n’y a pas d’harmonie dans l’architecture de cette ville, c’est bien dommage. Et nous retrouvons pour la dernière fois du voyage nos amis les Toul’american, ils s’approchent de la fin de leur voyage plus vite que nous, la prochaine fois nous nous reverrons en France. Eh oui, nous pensons inexorablement au retour, même s’il nous reste encore de beaux paysages à découvrir.

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Puis nous prenons la direction du Chili, pour un court séjour dans ce pays.

30 janvier 2014

Côte Pacifique Sud puis Centre

Les plages sont belles mais les fortes pluies sont toujours présentes dans l’après-midi, nous nous baignons seulement le matin.

Alors que nous bivouaquions la nuit sur une plage proche de Dominical, nous sommes victimes d’un vol dans le camping-car, nous dormions pourtant dedans, il n’aurait pas fallu relâcher notre vigilance !

Bilan : sac d’Odile dérobé, menues réparations à faire à Tortucar

Nous sommes quittes pour quelques journées de formalités, avec en prime un aller-retour jusqu’à San José pour faire un visa qui ne s’avèrera plus nécessaire, le passeport ayant été retrouvé par la police. La route nous fera grimper jusqu’à 3300m d’altitude, en peu de temps on passe du niveau de la mer à celui des hautes montagnes intérieures.

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Odile et Catherine remonteront tranquillement de Dominical vers San José avant leur retour en France, quant à nous, nous avons une opportunité que Tortucar face rapidement la traversée de Panama jusqu’en Colombie, nous nous hâtons de quitter le Costa Rica pour entrer au Panama.

5 janvier 2014

Nord et Péninsule de Nicoya

Le passage de frontière entre le Nicaragua et le Costa Rica est celui qui nous aura pris le plus de temps, environ 3h. Il y a du monde, donc des files d’attentes, il faut aller dans différents bureaux, bien évidemment pas les uns à côté des autres, ce serait trop facile, il faut deviner où ils se trouvent ces bureaux car rien n’est indiqué, et avec les files de camion qui attendent leur passage, garés partout et n’importe comment on ne voit pas bien les bureaux. On se croirait dans le dessin animé d’Asterix et Obelix, une caricature de l’administration, vous n’avez pas le formulaire XX ! Bon on n’a pas été si mauvais que ça, grâce aux précieux renseignements d’autres voyageurs passés juste avant nous, car nous nous sommes sortis avant des motards qui étaient devant nous côté Nicaragua.

Ce passage de frontière valait le coup, nous arrivons dans le pays que nous avons choisi pour y passer les fêtes de fin d’années, le Costa Rica. A nous les belles plages où l’on peut stationner sans problèmes, la faune et la flore riches et variées.

Nous commençons donc ce pays par la côte Pacifique, c’est là que le soleil brille à cette période de l’année. Comme nous sommes en période de fêtes, il y a pas mal de touristes, surtout des américains mais nous croiserons également des français. Nous ne sommes pas seuls au monde sur les plages durant la journée, mais le soir c’est un retour au calme. Nous passerons plusieurs jours successivement sur les plages suivantes, en descendant la côte : Playa Jobo, Playa Grande pour aller observer les tortues, Playa Conchal et Playa Carrillo.

Passer Noël sous les tropiques, au bord d’une plage de rêve, Tortucar les roues sur le sable et sous les cocotiers, il y a pire ! Et nous avons vus le Père Noël, par ici il se balade à cheval, bien emmitouflé dans son costume rouge même par 30°C à l’ombre.

Les journées se passent rapidement, entre école puis farniente sur la plage et dans le hamac, baignade, les enfants s’exercent au bodyboard dans les rouleaux (les plus doux) du Pacifique, le Père Noël étant passé avant l’heure, ce qui ne l’empêchera pas de les gâter encore le jour de Noël, observation des poissons avec masque et tuba, fabrique de bracelets en macramé pour les filles. Nous avons appris cette technique à Antigua grâce aux voyageurs rencontrés, depuis ça nous démange les mains.

A Playa Jobo nous recevrons la visite de nombreux oiseaux Jay Bleus, ils ont une petite houppette sur la tête.

A Playa Grande, les gardes du parc national proposent d’aller observer les tortues pondre sur la plage. Cela se passe de nuit, rendez-vous à 23h30, nous patienterons jusqu’à 1h du matin pour aller voir une grosse tortue Luth (tortuga Baula en espagnol). Elle est là sur la plage, en train de creuser son nid dans le sable, avec ses pattes arrière. Elle est énorme, il faut savoir que les tortues Luth ont une taille comprise entre 132 et 178 cm, pour un poids compris entre 250 et 907 kg. Les photos sont interdites pour ne pas déranger la grosse bête. Elle creuse, elle creuse, mais malheureusement un des côtés de son nid s’effondre, elle rebouche son nid avec ses pattes avant, creuse un autre nid plus loin mais il s’effondre également, le sable étant trop sec à cet endroit. Nous sommes déçus, nous ne la verrons pas pondre, elle regagne ensuite la mer, elle semble se déplacer avec difficultés, il y a une telle masse à bouger ! Ses pattes laissent des empreintes dans le sable.

A Playa Conchal nous avons la visite de singes qui se pendent dans les arbres juste au-dessus de Tortucar et de nombreux iguanes se baladent ou grimpent aux arbres.

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